
Les puissants hommes politiques Ahmed Ould Daddah, Ely Ould Mohamed Vall, ainsi que les leaders populaires de la Cfd, sont plus que jamais déterminés à faire échouer le coup d’Etat du 6 août dernier et à barrer la route convoitée des sentiers présidentiels à Ould Abdel Aziz et ses fidèles compagnons militaires et civils.
Cette forte opposition politique de toutes ces dernières années, divisée hier, soudée aujourd’hui par les besoins d’une lutte commune, surprend encore par ces tergiversations et ses penchants des discours d’utilité incertaine.
En effet, cette possible grande coalition politique, n’arrive pas encore à dévoiler ses grandes armes infaillibles et à montrer sa force de frappe auprès des masses, pour faire comprendre à l’ex Général Ould Abdel Aziz, qu’il ne pourrait jamais s’accaparer du pouvoir, au terme de la présidentielle de juin 2009, qu’il s’est taillée sur ses propres mesures.
Attendre encore, ce sera trop tard, car, demain, le Conseil constitutionnel clôturera le dépôt de dossier de candidature, consacrant à coup sûr, le plébiscite de Ould Abdel Aziz à la tête du pays. A force de ne pas vouloir légitimer cet ex-officier et à chercher à empêcher son accession au palais ocre, le Rfd, le Fndd et Ely auront commis ce péché historique et fatal, qui a de fortes chances d’inaugurer la fin de leurs années de gloire politique.
En effet, une fois arrivé au pouvoir, Ould Abdel Aziz, comme Maaouiya, Bouteflika, Zine El Abidine Ben Ali, Kadhafi, Wade…etc. ne lâcherait plus d’une semelle les commandes du pays.
Se faisant défenseur "de la nouvelle Mauritanie", sans inflation, engagée dans la lutte contre la corruption et dans la réalisation du bien-être, le nouveau président se mettra immédiatement à tracer les formes de son projet de société, qu’il inaugurera à coup sûr par la marginalisation et l’exclusion de ses ennemis qu’il avait lui-même indexés, au cours de certaines des visites effectuées à l’intérieur du pays.
Détenteur du pouvoir suprême, chef des forces armées, craint et obéit, sollicité par les pays voisins et partenaires au développement, le nouveau président fera cette guerre intelligente, mais dévastatrice au Rfd, au Fndd et aux amis d’Ely.
N’est-ce pas, au sein des ses puissantes forces politiques, le virus politique de démission gagne de jour en jour du terrain. Après le 6 juin prochain, ce sera presque un cancer politique arrivé à son terme, tuant du coup les partis atteints par la fronde massive.
Les militants lambdas, qui sont convaincus des combats nobles menés par Ahmed Ould Daddah et les leaders du Fndd, ne penseront ce jour qu’à leur ventre, car, encore imparfaite dans les pays les plus avancées, la démocratie est une utopie dans les pays du Tiers-monde où, on vote, non par conviction, mais par intérêt.
Comme dit le proverbe, "à malin, malin et demi", en voulant tout mettre en œuvre pour empêcher Ould Abdel Aziz de passer lors de cette présidentielle de juin prochain, notamment par la voie la plus incertaine qu’est le boycott, Ould Daddah, Ely et le Fndd offrent une occasion d’or à l’ex Général pour les écarter définitivement du jeu politique, et s’ouvrir grandes ouvertes les portes du palais ocre.
Une fois installé, entouré des ses forts amis et fidèles du HCE, des deux chambres du parlements, des notables, cadres, intellectuels et simples citoyens, Ould Abdel Aziz, qui est arrivé à se maintenir durant ces 8 derniers mois, les plus difficiles pour diriger un pays, emboitera le pas à ses pairs de la sous-région, dont plusieurs ont été reconduits plusieurs fois, à leur poste de chef d’Etat.
Ahmed Ould Daddah, que l’âge ne lui permettra plus de se présenter à une présidentielle, Ely qui bénéficie de soutiens importants et les leaders du Fndd toujours populaires, doivent tout faire pour éviter ce péché historique et fatal à la Mauritanie, que représente le boycott, qui équivaudrait à donner un cheque politique blanc à Ould Abdel Aziz.
Ceci est d’autant plus vrai, si l’on sait que le président du Rfd Ahmed Ould Daddah a été toujours le vainqueur non déclaré de toutes les présidentielles organisées ces dernières années.
En effet, candidat aux présidentielles de 1992, puis de 2003, il obtient respectivement la deuxième place avec 32,73% et la troisième avec 6,89%, dans des élections où la fraude massive et l’utilisation des moyens de l’Etat ont été utilisées à ses dépends.
Lors du premier tour de l'élection présidentielle qui s’est déroulée le 11 mars 2007, il a obtenu la seconde place avec 20,70%. Le 25 mars, au second tour, avec 47,11% des voix, il est battu par Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, soutenu par les militaires qui ont usé de l’argent et du trafic d’influencé pour couper la route à Ahmed.
Avec une Ceni jugée des plus indépendantes, un président intérimaire considéré droit, un soutien quasi-certain, mais à la dernière minute des troupes du Fndd, Ould Daddah doit se présenter. Ce ne sont guère les conseillers, ni les millions, non plus les réservoirs électoraux, qui lui font défaut.
A bon entendeur salut.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
mdhademine@yahoo.fr
source : Le Rénovateur Quotidien
via cridem
Cette forte opposition politique de toutes ces dernières années, divisée hier, soudée aujourd’hui par les besoins d’une lutte commune, surprend encore par ces tergiversations et ses penchants des discours d’utilité incertaine.
En effet, cette possible grande coalition politique, n’arrive pas encore à dévoiler ses grandes armes infaillibles et à montrer sa force de frappe auprès des masses, pour faire comprendre à l’ex Général Ould Abdel Aziz, qu’il ne pourrait jamais s’accaparer du pouvoir, au terme de la présidentielle de juin 2009, qu’il s’est taillée sur ses propres mesures.
Attendre encore, ce sera trop tard, car, demain, le Conseil constitutionnel clôturera le dépôt de dossier de candidature, consacrant à coup sûr, le plébiscite de Ould Abdel Aziz à la tête du pays. A force de ne pas vouloir légitimer cet ex-officier et à chercher à empêcher son accession au palais ocre, le Rfd, le Fndd et Ely auront commis ce péché historique et fatal, qui a de fortes chances d’inaugurer la fin de leurs années de gloire politique.
En effet, une fois arrivé au pouvoir, Ould Abdel Aziz, comme Maaouiya, Bouteflika, Zine El Abidine Ben Ali, Kadhafi, Wade…etc. ne lâcherait plus d’une semelle les commandes du pays.
Se faisant défenseur "de la nouvelle Mauritanie", sans inflation, engagée dans la lutte contre la corruption et dans la réalisation du bien-être, le nouveau président se mettra immédiatement à tracer les formes de son projet de société, qu’il inaugurera à coup sûr par la marginalisation et l’exclusion de ses ennemis qu’il avait lui-même indexés, au cours de certaines des visites effectuées à l’intérieur du pays.
Détenteur du pouvoir suprême, chef des forces armées, craint et obéit, sollicité par les pays voisins et partenaires au développement, le nouveau président fera cette guerre intelligente, mais dévastatrice au Rfd, au Fndd et aux amis d’Ely.
N’est-ce pas, au sein des ses puissantes forces politiques, le virus politique de démission gagne de jour en jour du terrain. Après le 6 juin prochain, ce sera presque un cancer politique arrivé à son terme, tuant du coup les partis atteints par la fronde massive.
Les militants lambdas, qui sont convaincus des combats nobles menés par Ahmed Ould Daddah et les leaders du Fndd, ne penseront ce jour qu’à leur ventre, car, encore imparfaite dans les pays les plus avancées, la démocratie est une utopie dans les pays du Tiers-monde où, on vote, non par conviction, mais par intérêt.
Comme dit le proverbe, "à malin, malin et demi", en voulant tout mettre en œuvre pour empêcher Ould Abdel Aziz de passer lors de cette présidentielle de juin prochain, notamment par la voie la plus incertaine qu’est le boycott, Ould Daddah, Ely et le Fndd offrent une occasion d’or à l’ex Général pour les écarter définitivement du jeu politique, et s’ouvrir grandes ouvertes les portes du palais ocre.
Une fois installé, entouré des ses forts amis et fidèles du HCE, des deux chambres du parlements, des notables, cadres, intellectuels et simples citoyens, Ould Abdel Aziz, qui est arrivé à se maintenir durant ces 8 derniers mois, les plus difficiles pour diriger un pays, emboitera le pas à ses pairs de la sous-région, dont plusieurs ont été reconduits plusieurs fois, à leur poste de chef d’Etat.
Ahmed Ould Daddah, que l’âge ne lui permettra plus de se présenter à une présidentielle, Ely qui bénéficie de soutiens importants et les leaders du Fndd toujours populaires, doivent tout faire pour éviter ce péché historique et fatal à la Mauritanie, que représente le boycott, qui équivaudrait à donner un cheque politique blanc à Ould Abdel Aziz.
Ceci est d’autant plus vrai, si l’on sait que le président du Rfd Ahmed Ould Daddah a été toujours le vainqueur non déclaré de toutes les présidentielles organisées ces dernières années.
En effet, candidat aux présidentielles de 1992, puis de 2003, il obtient respectivement la deuxième place avec 32,73% et la troisième avec 6,89%, dans des élections où la fraude massive et l’utilisation des moyens de l’Etat ont été utilisées à ses dépends.
Lors du premier tour de l'élection présidentielle qui s’est déroulée le 11 mars 2007, il a obtenu la seconde place avec 20,70%. Le 25 mars, au second tour, avec 47,11% des voix, il est battu par Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, soutenu par les militaires qui ont usé de l’argent et du trafic d’influencé pour couper la route à Ahmed.
Avec une Ceni jugée des plus indépendantes, un président intérimaire considéré droit, un soutien quasi-certain, mais à la dernière minute des troupes du Fndd, Ould Daddah doit se présenter. Ce ne sont guère les conseillers, ni les millions, non plus les réservoirs électoraux, qui lui font défaut.
A bon entendeur salut.
Mohamed Ould Mohamed Lemine
mdhademine@yahoo.fr
source : Le Rénovateur Quotidien
via cridem