Dans une déclaration relayée par la chaîne "Elarabya", Monsieur Abd Rabbou, membre dirigeant de l'Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP), n'a pas eu de mots assez durs pour railler ce qui est présenté comme étant l'exploit du siècle par la coterie des putschistes à savoir le gel des relations commerciales et politiques avec Israël annoncé lors de la réunion de 12 chefs d'Etats arabes à Doha (le quorum pour le sommet est de 15 participants). Monsieur Abd Rabbou ajoute: "Quelle bénéfice pourraient tirer les Palestiniens du gel des relations entre Israël et un Militaire arrivé au pouvoir par la voie de putsch? Quel en est l'intérêt si ce n'est de servir l'agenda qatari?".
Il faut ajouter que, pour essayer d'atteindre le quorum de 15 sur 22, le Qatar, qui avait pris l'initiative de la convocation de ce sommet, avait mis un avion spécial à la disposition du Général limogé.
Et à Abd Rabbou de continuer : "Nous pouvons comprendre que l'Egypte ou la Jordanie, qui ont des frontières communes avec Israël, cherchent à établir des relations diplomatiques avec leur voisin. Mais qu'est ce qui explique l'établissement de telles relations avec un pays situé à des milliers de kilomètre?". "Quels intérêts tireraient les Palestiniens de la rupture de telles relations?" se demande le dirigeant palestinien.
Lors de cette réunion dans la capitale Qatari, il a été décidé de geler les relations commerciales et politiques entre Israël d'une part et la Mauritanie et le Qatar de l'autre. Il faut signaler que Doha, la capitale du Qatar, abrite un bureau d'échanges commerciaux entre ce pays et Israël.
Vue du côté palestinien, la décision du Général Putschiste Aziz paraît ridicule. Du côté du citoyen mauritanien, le ridicule se double d'un "abus de crédulité" comme le disait le Commissaire Européen Louis Michel parlant des agissement du même Général limogé. On se moque de nous !
Ces relations, dont la rupture nette et définitive est réclamée par toute la classe politique, sont, encore une fois, exploitées par la Junte dans de sordides marchandages à des fins de légitimation et de reconnaissance. Au lieu de décider de les rompre, dans un geste adressé aux Mauritaniens qui manifestent à longueur de journées et se font réprimer par la police de la Junte, le chef de cette dernière décide de saucissonner cette décision et de la débiter en tranches de façon à en tirer le maximum de bénéfice, tel un détaillant de pacotilles.
On commence par "rappeler" l'ambassadeur. Une dizaine de jours après, on gel les relations "commerciales" et "politiques". Quelle serait la prochaine tranche, Monsieur le détaillant?
Il se trouve que le rappel des ambassadeurs épuise le contenu du gel des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël. Il n'y pas de "relations commerciales" entre les deux Etats. Nous présenter ces deux décisions comme étant une gradation relève de la supercherie.
Enfin, le gel des relations diplomatiques est loin de la rupture tant demandée par les Mauritaniens. Le gel est une mesure très courante et très facilement réversible. Le dégel est obtenu par simple déclaration, ce que ne manquera pas de faire le Général limogé dès que les maisons de Gaza auront arrêté de fumer.
De nombreux exemples peuvent être cités pour relativiser la portée de cette mesure présentée comme étant la révolution de Coppernic.
En novembre 2007, Hugo Chavez (celui qui n'avait pas tant tergiversé pour rompre ses relations avec Israël dès le début du massacre de Gaza), gela les relations diplomatiques entre le Vénézuela et l'Espagne à la suite de déclarations du roi d'Espagne jugées insultantes. Le dégel de ces relations est intervenu automatiquement après les excuses présentées par le souverain espagnol.
En mars de la même année, le Royaume Unie gela ses relations diplomatiques avec l'Iran après que les gardes côtes de ce pays avaient arraisonné une embarcation britannique qui s'était trouvée par erreur dans les eaux territoriales iraniennes. Le dégel intervint automatiquement après la libération des marins anglais.
En 2000, le Commandeur des croyants et Président du Comité de Elquods, le Roi du Maroc, gela les relations diplomatiques avec Israël après le départ de la première Intivada. Ce gel s'est traduit par le rappel de l'ambassadeur marocain mais les cinq autres diplomates, fonctionnaires de l'ambassade du Maroc, sont resté sur place.
Le gel des relations, surtout de relations commerciales qui n'existent pas, est très peu significatif et ne porte pas à conséquence.
La Junte veut nous bourrer le mou. Ould Abdel Aziz continue à espérer que les Israéliens s'engagent à ses côtés pour lui éviter la batterie de sanctions africaines, européennes et probablement onusiennes qui l'attendent. Il fera tout pour les y amener mais hésitera à couper définitivement les relations avec eux.
for-mauritania
Il faut ajouter que, pour essayer d'atteindre le quorum de 15 sur 22, le Qatar, qui avait pris l'initiative de la convocation de ce sommet, avait mis un avion spécial à la disposition du Général limogé.
Et à Abd Rabbou de continuer : "Nous pouvons comprendre que l'Egypte ou la Jordanie, qui ont des frontières communes avec Israël, cherchent à établir des relations diplomatiques avec leur voisin. Mais qu'est ce qui explique l'établissement de telles relations avec un pays situé à des milliers de kilomètre?". "Quels intérêts tireraient les Palestiniens de la rupture de telles relations?" se demande le dirigeant palestinien.
Lors de cette réunion dans la capitale Qatari, il a été décidé de geler les relations commerciales et politiques entre Israël d'une part et la Mauritanie et le Qatar de l'autre. Il faut signaler que Doha, la capitale du Qatar, abrite un bureau d'échanges commerciaux entre ce pays et Israël.
Vue du côté palestinien, la décision du Général Putschiste Aziz paraît ridicule. Du côté du citoyen mauritanien, le ridicule se double d'un "abus de crédulité" comme le disait le Commissaire Européen Louis Michel parlant des agissement du même Général limogé. On se moque de nous !
Ces relations, dont la rupture nette et définitive est réclamée par toute la classe politique, sont, encore une fois, exploitées par la Junte dans de sordides marchandages à des fins de légitimation et de reconnaissance. Au lieu de décider de les rompre, dans un geste adressé aux Mauritaniens qui manifestent à longueur de journées et se font réprimer par la police de la Junte, le chef de cette dernière décide de saucissonner cette décision et de la débiter en tranches de façon à en tirer le maximum de bénéfice, tel un détaillant de pacotilles.
On commence par "rappeler" l'ambassadeur. Une dizaine de jours après, on gel les relations "commerciales" et "politiques". Quelle serait la prochaine tranche, Monsieur le détaillant?
Il se trouve que le rappel des ambassadeurs épuise le contenu du gel des relations diplomatiques entre la Mauritanie et Israël. Il n'y pas de "relations commerciales" entre les deux Etats. Nous présenter ces deux décisions comme étant une gradation relève de la supercherie.
Enfin, le gel des relations diplomatiques est loin de la rupture tant demandée par les Mauritaniens. Le gel est une mesure très courante et très facilement réversible. Le dégel est obtenu par simple déclaration, ce que ne manquera pas de faire le Général limogé dès que les maisons de Gaza auront arrêté de fumer.
De nombreux exemples peuvent être cités pour relativiser la portée de cette mesure présentée comme étant la révolution de Coppernic.
En novembre 2007, Hugo Chavez (celui qui n'avait pas tant tergiversé pour rompre ses relations avec Israël dès le début du massacre de Gaza), gela les relations diplomatiques entre le Vénézuela et l'Espagne à la suite de déclarations du roi d'Espagne jugées insultantes. Le dégel de ces relations est intervenu automatiquement après les excuses présentées par le souverain espagnol.
En mars de la même année, le Royaume Unie gela ses relations diplomatiques avec l'Iran après que les gardes côtes de ce pays avaient arraisonné une embarcation britannique qui s'était trouvée par erreur dans les eaux territoriales iraniennes. Le dégel intervint automatiquement après la libération des marins anglais.
En 2000, le Commandeur des croyants et Président du Comité de Elquods, le Roi du Maroc, gela les relations diplomatiques avec Israël après le départ de la première Intivada. Ce gel s'est traduit par le rappel de l'ambassadeur marocain mais les cinq autres diplomates, fonctionnaires de l'ambassade du Maroc, sont resté sur place.
Le gel des relations, surtout de relations commerciales qui n'existent pas, est très peu significatif et ne porte pas à conséquence.
La Junte veut nous bourrer le mou. Ould Abdel Aziz continue à espérer que les Israéliens s'engagent à ses côtés pour lui éviter la batterie de sanctions africaines, européennes et probablement onusiennes qui l'attendent. Il fera tout pour les y amener mais hésitera à couper définitivement les relations avec eux.
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