
Après l’échec cuisant du début des consultations entre le chef du gouvernement de la junte militaire au pouvoir depuis le 6 août dernier et l’Union Européenne, ainsi que le renvoi de celles-ci au 20 novembre prochain, le Quai d’Orsay vient enliser davantage la posture d’un Haut Conseil d’Etat décrié sur tous les fronts.
24h après ces pourparlers infructueux pour les autorités illégitimes de Nouakchott, la France a déclaré que "la visite de la délégation européenne dans la capitale mauritanienne reste impossible tant que le président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n’a pas recouvré son entière liberté".
Le ministère des affaires étrangères français a précisé que l’Union Européenne est disposée à négocier avec le Haut Conseil d’Etat sur la manière avec laquelle le retour à l’ordre constitutionnel peut être réalisé dans les meilleures conditions.
Le porte-parole du Quai d’Orsay, M. Eric Chevalier a indiqué que les consultations tenues à Paris entre les envoyés du HCE et les représentants de l’UE ont abordé la question du départ en Mauritanie d’une délégation européenne comprenant le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet pour rencontrer le président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi en vue d’écouter sa perception sur une solution de sortie de crise.
Mais, il a précisé " qu’il n y a pas de date fixée pour effecteur cette visite qui reste difficile tant que Ould Cheikh Abdallahi est détenu prisonnier dans une résidence surveillée. Nous ne désirons pas nous réunir avec lui en prison". Il a ajouté ensuite "nous voulons la libération du président et ne pouvons imaginer une visite ministérielle dans un pays dont le président légitime est incarcéré". Le porte-parole dont le pays détient la présidence en exercice de l’Union Européenne a souligné également que la partie européenne a posé lundi au cours des consultations des questions simples pour lesquelles elle n’a pas reçu des réponses acceptables", avant d’ajouter que les européens ont demandé " à quand interviendra la libération de Ould Cheikh Abdallahi et comment le président prendra part aux concertations ainsi que l’avenir du Haut Conseil d’Etat.
Le porte-parole a poursuivi que les européens ont demandé l’interdiction aux membres du HCE de se présenter à des futures élections présidentielles.
Med Ould Med Lemine
__________________
Source: le renovateur
(M) avomm
24h après ces pourparlers infructueux pour les autorités illégitimes de Nouakchott, la France a déclaré que "la visite de la délégation européenne dans la capitale mauritanienne reste impossible tant que le président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n’a pas recouvré son entière liberté".
Le ministère des affaires étrangères français a précisé que l’Union Européenne est disposée à négocier avec le Haut Conseil d’Etat sur la manière avec laquelle le retour à l’ordre constitutionnel peut être réalisé dans les meilleures conditions.
Le porte-parole du Quai d’Orsay, M. Eric Chevalier a indiqué que les consultations tenues à Paris entre les envoyés du HCE et les représentants de l’UE ont abordé la question du départ en Mauritanie d’une délégation européenne comprenant le secrétaire d'Etat français à la Coopération, Alain Joyandet pour rencontrer le président renversé Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi en vue d’écouter sa perception sur une solution de sortie de crise.
Mais, il a précisé " qu’il n y a pas de date fixée pour effecteur cette visite qui reste difficile tant que Ould Cheikh Abdallahi est détenu prisonnier dans une résidence surveillée. Nous ne désirons pas nous réunir avec lui en prison". Il a ajouté ensuite "nous voulons la libération du président et ne pouvons imaginer une visite ministérielle dans un pays dont le président légitime est incarcéré". Le porte-parole dont le pays détient la présidence en exercice de l’Union Européenne a souligné également que la partie européenne a posé lundi au cours des consultations des questions simples pour lesquelles elle n’a pas reçu des réponses acceptables", avant d’ajouter que les européens ont demandé " à quand interviendra la libération de Ould Cheikh Abdallahi et comment le président prendra part aux concertations ainsi que l’avenir du Haut Conseil d’Etat.
Le porte-parole a poursuivi que les européens ont demandé l’interdiction aux membres du HCE de se présenter à des futures élections présidentielles.
Med Ould Med Lemine
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Source: le renovateur
(M) avomm