Le 13 octobre, à Nouakchott, les journalistes trépignent d'impatience dans le hall de l'hôtel Tfeîla où Al Mustapha Touré, Président d'un improbable Observatoire International des Droits de l'Homme (OIDH) séjourne et s'apprêtait à tenir conférence de presse, sous les auspices du Ministère mauritanien de la Communication. Au bout de quelques heures d'attente, la presse découvre le canular de Al Mustapha Touré et de son adjoint, un certain Elie Hallassou, ivoiro-libanais, plus connu pour ses tentatives de racket envers les commerçants étrangers auxquels il vend sa protection en qualité prétendue d'ami Président Laurent Gbagbo ; les deux visiteurs disparaissent de la circulation après avoir rencontré le Général Ould Abdel Aziz et les plus hautes autorités issues du putsch du 6 août.
Finalement, la conférence de presse n'a pas lieu et l'on se rend compte que les deux compères ont pris la poudre d'escampette, non sans délester la Présidence, d'une somme de 50.000 euros. Tout Nouakchott rit de voir deux escrocs d'Abidjan, se faire recevoir, en grande pompe, par les députés, les sénateurs et les ministres, sans oublier l'inénarrable audience au Palais. A Cocody, Yopugon et même dans les chaumières cossues de Yamoussoukro, la communauté des « farauteurs » rivalise d'admiration, mi-envieuse mi-amusée, à l'endroit de Al Mustapha Touré, l'animateur de l'association « j'aime Gbagbo » et l'un des promoteurs les plus en vue du mouvement de danse coupé-décalé. Al Moustapha Touré est trop fort même, s'exclame-ton, depuis son coup en Mauritanie !
A gauche, vous découvrirez les photos de ce personnage haut en couleur, dans la galerie de la presse ivoirienne.
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Source:Taqadoumy
(M)
Finalement, la conférence de presse n'a pas lieu et l'on se rend compte que les deux compères ont pris la poudre d'escampette, non sans délester la Présidence, d'une somme de 50.000 euros. Tout Nouakchott rit de voir deux escrocs d'Abidjan, se faire recevoir, en grande pompe, par les députés, les sénateurs et les ministres, sans oublier l'inénarrable audience au Palais. A Cocody, Yopugon et même dans les chaumières cossues de Yamoussoukro, la communauté des « farauteurs » rivalise d'admiration, mi-envieuse mi-amusée, à l'endroit de Al Mustapha Touré, l'animateur de l'association « j'aime Gbagbo » et l'un des promoteurs les plus en vue du mouvement de danse coupé-décalé. Al Moustapha Touré est trop fort même, s'exclame-ton, depuis son coup en Mauritanie !
A gauche, vous découvrirez les photos de ce personnage haut en couleur, dans la galerie de la presse ivoirienne.
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