Aux premières heures de ce matin, neuf véhicules militaires, dont deux armés de matériel lourd, dirigés par les Colonels Mohamed Ould Elhadi (Sûreté Nationale) et Mohamed Ould Meguett, ont stationné devant le domicile familial du Président de la République à Lemden, 250 Km au sud de Nouakchott, où il est assigné à résidence surveillée depuis le 13 novembre dernier. Des témoins assistant à la scène rapportent que les officiers se sont montrés particulièrement grossiers et menaçants envers le Président et son entourage. Il l'on forcé le Président à les suivre pour le ramener à la Capitale. Aux alentours de six heures du matin, le Président est "déposé", comme un colis, devant sa maison située dans le Quartier Tavragh Zeina à Nouakchott. Une heure et demie après, le Président ressort de sa maison, emprunte une voiture particulière appartenant à son entourage et rebrousse chemin en direction de Lemden où il est attendu d'un moment à l'autre.
Il faut signaler que la Junte militaire, dirigé par le Général que le Président avait limogé, Mohamed Ould Abdel Aziz, s'était résigné, sous la pression du Front pour la Défense de la Démocratie (FNDD) et de la Communauté Internationale, à promettre de libérer le Président après l'avoir séquestré deux mois et assigné à résidence deux autres.
Cette libération, que la Communauté internationale exige complète et inconditionnelle, semble affoler les Généraux surtout après les déclarations d'un rare courage politique qu'avait faites le Président au journal Le Monde à savoir qu'il est déterminé à faire échouer le Coup d'Etat et à user de sa liberté retrouvé pour atteindre ce but.
Demain se réunit le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) à Addis-Abeba et le cas de la Mauritanie sera examiné avec la possibilité que le dossier soit transféré au Conseil de Sécurité de l'ONU. Il est clair qu'on est à mille lieues du rétablissement de l'ordre constitutionnel demandé par la Communauté Internationale. Bien au contraire, les Putschistes, aidés en cela par des partis politiques supplétifs, taillables et corvéables à merci, sont en train de consolider leur Coup et obliger le reste du monde à entériner le fait accompli.
FOR MAURITANIA
Il faut signaler que la Junte militaire, dirigé par le Général que le Président avait limogé, Mohamed Ould Abdel Aziz, s'était résigné, sous la pression du Front pour la Défense de la Démocratie (FNDD) et de la Communauté Internationale, à promettre de libérer le Président après l'avoir séquestré deux mois et assigné à résidence deux autres.
Cette libération, que la Communauté internationale exige complète et inconditionnelle, semble affoler les Généraux surtout après les déclarations d'un rare courage politique qu'avait faites le Président au journal Le Monde à savoir qu'il est déterminé à faire échouer le Coup d'Etat et à user de sa liberté retrouvé pour atteindre ce but.
Demain se réunit le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) à Addis-Abeba et le cas de la Mauritanie sera examiné avec la possibilité que le dossier soit transféré au Conseil de Sécurité de l'ONU. Il est clair qu'on est à mille lieues du rétablissement de l'ordre constitutionnel demandé par la Communauté Internationale. Bien au contraire, les Putschistes, aidés en cela par des partis politiques supplétifs, taillables et corvéables à merci, sont en train de consolider leur Coup et obliger le reste du monde à entériner le fait accompli.
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