
Comment faire revenir le Président Ould Cheikh Abdellahi à Nouakchott sans qu'il se fasse agresser ? La question mérite bien d'être posée au vu de la réaction isolée, et largement critiquée, de quelques voyous à la solde de personnes malintentionnées qui se sont pris mardi dernier au domicile du président déchu..
La question du retour à Nouakchott du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, pose problème. Annoncée pour la semaine dernière, la nouvelle de sa venue dans la capitale avait créé des vagues dans le microcosme politique : après la publication d'articles incendiaires qui visaient la personne physique du président, des groupes d'individus ont été conduits à bord de véhicules au domicile de celui-ci qu'ils ont visé par divers projectiles.
Tous les observateurs sont d'avis que l'opération résulte d'une machination menée par des camps politiques proches du pouvoir, les commanditaires identifiés appartenant au cercle des civils, soutiens du HCE. Il semble que toutes les personnes qui ont été arrêtées lors de la manifestation, ont été relâchées. Malgré tout, le FNDD compte réserver à son hôte, un accueil triomphal à Nouakchott.
Au constat de cette situation, la venue à Nouakchott de Sidioca pourrait poser problème : le trajet de Lemden - Nouakchott pourrait être pavé d'embûches. Il n'est pas exclu que quelques zélés soutiens du pouvoir, essaient de se faire remarquer et signifier son appui aux hommes forts de l'heure, en agressant l'hôte du jour. Dans les articles parus sur la question, il a été noté : " des milliers de Nouakchottois s'apprêtent à accompagner le cortège d'insultes, de crachats et de lapidations... Certains comptent déplacer le siège aux environs d'Aleg, pour l'entreposer au bord de la route, entre Ajouer et Nouakchott où la pierre manque. L'étape de Boutilimit promet une lapidation fameuse, pire que celle subie par Ould Taya lors des élections présidentielles de 1992 ". Intimidations ou menaces qui aboutiront à des actes réels dont les dommages restent imprévisibles, le retour de Sidioca est une équation dont la réponse ne peut provenir que du HCE.
Serait-elle mue par une volonté sincère de permettre au président et à ses soutiens de mener leur action comme bon leur semble, que la junte réussirait, sans coup férir à canaliser la manifestation. Avec le risque que la réussite de ce retour ne consacre Sidioca aux yeux de l'opinion nationale et internationale. Mais la junte tricherait-elle, que la situation dégénère. Parce que les individus agressés, ne se laisseront pas faire. Et à ce moment, bonjour, les dégâts…
En tout état de cause, même si l'épreuve s'annonce mouvementée, le président Sidi sera bel et bien à Nouakchott. Et dans les plus brefs délais, selon l'un des membres de la commission du FNDD mise en place pour l'occasion, et qui est à pied d'œuvre pour préparer cette arrivée.
lauthentique
via Diko
La question du retour à Nouakchott du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, pose problème. Annoncée pour la semaine dernière, la nouvelle de sa venue dans la capitale avait créé des vagues dans le microcosme politique : après la publication d'articles incendiaires qui visaient la personne physique du président, des groupes d'individus ont été conduits à bord de véhicules au domicile de celui-ci qu'ils ont visé par divers projectiles.
Tous les observateurs sont d'avis que l'opération résulte d'une machination menée par des camps politiques proches du pouvoir, les commanditaires identifiés appartenant au cercle des civils, soutiens du HCE. Il semble que toutes les personnes qui ont été arrêtées lors de la manifestation, ont été relâchées. Malgré tout, le FNDD compte réserver à son hôte, un accueil triomphal à Nouakchott.
Au constat de cette situation, la venue à Nouakchott de Sidioca pourrait poser problème : le trajet de Lemden - Nouakchott pourrait être pavé d'embûches. Il n'est pas exclu que quelques zélés soutiens du pouvoir, essaient de se faire remarquer et signifier son appui aux hommes forts de l'heure, en agressant l'hôte du jour. Dans les articles parus sur la question, il a été noté : " des milliers de Nouakchottois s'apprêtent à accompagner le cortège d'insultes, de crachats et de lapidations... Certains comptent déplacer le siège aux environs d'Aleg, pour l'entreposer au bord de la route, entre Ajouer et Nouakchott où la pierre manque. L'étape de Boutilimit promet une lapidation fameuse, pire que celle subie par Ould Taya lors des élections présidentielles de 1992 ". Intimidations ou menaces qui aboutiront à des actes réels dont les dommages restent imprévisibles, le retour de Sidioca est une équation dont la réponse ne peut provenir que du HCE.
Serait-elle mue par une volonté sincère de permettre au président et à ses soutiens de mener leur action comme bon leur semble, que la junte réussirait, sans coup férir à canaliser la manifestation. Avec le risque que la réussite de ce retour ne consacre Sidioca aux yeux de l'opinion nationale et internationale. Mais la junte tricherait-elle, que la situation dégénère. Parce que les individus agressés, ne se laisseront pas faire. Et à ce moment, bonjour, les dégâts…
En tout état de cause, même si l'épreuve s'annonce mouvementée, le président Sidi sera bel et bien à Nouakchott. Et dans les plus brefs délais, selon l'un des membres de la commission du FNDD mise en place pour l'occasion, et qui est à pied d'œuvre pour préparer cette arrivée.
lauthentique
via Diko