Le président mauritanien Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et son Premier ministre, Yahya Ould Ahmed El Waghf, ont été arrêtés mercredi matin à Nouakchott au cours d'un coup d'Etat militaire perpétré par la garde présidentielle dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz qui est également le chef d'état-major particulier du président de la république, a-t-on confirmé de source bien informée de Nouakchott.
Les putschistes qui se sont organisés en "Conseil d'Etat" dirigé par le général Mohamed Ould Abdel Aliz, ont annulé les dernières nominations au sein de l'armée décidées par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, selon un communiqué du ministre mauritanien de la Culture et de la Communication.
Ce putsch intervient quelques minutes après que le président Ould Cheikh Abdallahi eut pris mercredi matin un décret où il évince le général Ould Abdel Aziz de ses fonctions de chef d'état- major particulier du président de la république et de commandant de la garde présidentielle et nommant le colonel Abderrahmane Ould Boubacar au poste de chef d'état-major de l'armée et le colonel Mohamed Ahmed Ould Ismail comme chef d'état-major particulier du président.
Des membres de la garde présidentielle ont arrêté le président à sa résidence et le Premier ministre à son bureau, ils ont coupé les téléphones de la présidence, et confisqué tous les téléphones. Le coup d'Etat s'est déroulé jusqu'à présent, dans le calme.
La radio et la télévision nationales ont cessé d'émettre car leur personnel a été prié de vider les lieux. Le gouvernement n'a pas été limogé et aucune institution n'a été encore fermée.
Cependant au cours de la matinée des groupes de jeunes ont bruyamment manifesté au niveau du camp de la garde présidentielle en scandant le nom du président de la République mais ils ont été dispersés à coups de grenade lacrymogène.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est le premier président mauritanien démocratiquement élu (mars 2007).
Les généraux Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed dit Mohamed Ould Ghazwani et Mohamed Ould Abdel Aziz, deux membres du Conseil militaire de transition qui avaient conduit de 2005 à 2007 la transition démocratique en Mauritanie, sont accusés d'être derrière la fronde des 25 députés et 23 sénateurs qui ont quitté, lundi, le parti au pouvoir, le Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD), entraînant ainsi une crise politique aiguë en Mauritanie.
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Source: xinhuanet
(M) avomm
Les putschistes qui se sont organisés en "Conseil d'Etat" dirigé par le général Mohamed Ould Abdel Aliz, ont annulé les dernières nominations au sein de l'armée décidées par le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, selon un communiqué du ministre mauritanien de la Culture et de la Communication.
Ce putsch intervient quelques minutes après que le président Ould Cheikh Abdallahi eut pris mercredi matin un décret où il évince le général Ould Abdel Aziz de ses fonctions de chef d'état- major particulier du président de la république et de commandant de la garde présidentielle et nommant le colonel Abderrahmane Ould Boubacar au poste de chef d'état-major de l'armée et le colonel Mohamed Ahmed Ould Ismail comme chef d'état-major particulier du président.
Des membres de la garde présidentielle ont arrêté le président à sa résidence et le Premier ministre à son bureau, ils ont coupé les téléphones de la présidence, et confisqué tous les téléphones. Le coup d'Etat s'est déroulé jusqu'à présent, dans le calme.
La radio et la télévision nationales ont cessé d'émettre car leur personnel a été prié de vider les lieux. Le gouvernement n'a pas été limogé et aucune institution n'a été encore fermée.
Cependant au cours de la matinée des groupes de jeunes ont bruyamment manifesté au niveau du camp de la garde présidentielle en scandant le nom du président de la République mais ils ont été dispersés à coups de grenade lacrymogène.
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est le premier président mauritanien démocratiquement élu (mars 2007).
Les généraux Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed dit Mohamed Ould Ghazwani et Mohamed Ould Abdel Aziz, deux membres du Conseil militaire de transition qui avaient conduit de 2005 à 2007 la transition démocratique en Mauritanie, sont accusés d'être derrière la fronde des 25 députés et 23 sénateurs qui ont quitté, lundi, le parti au pouvoir, le Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD), entraînant ainsi une crise politique aiguë en Mauritanie.
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Source: xinhuanet
(M) avomm