
Après six mois de négociations et de patience rythmés par des propositions en tous genres rejetées toutes par la junte au pouvoir en Mauritanie, la Communauté internationale se retrouve à Paris ce 20 février 2009 pour décider de l’attitude à adopter.
Or les derniers développements de la situation politique en Mauritanie sont marqués par le choix délibéré de la junte de poursuivre la fuite en avant et la provocation notamment avec :
- L’obstination à vouloir organiser une élection présidentielle sous le contrôle de la junte au pouvoir
- Le voile qui s’est levé sur les intentions du Général Mohamed Ould Abdel Aziz quant à sa candidature à ladite élection,
- La volonté manifeste de se livrer à des manipulations sur la loi fondamentale comme pour rendre irréversible la forfaiture que constitue le coup d’Etat militaire du 6 août 2008,
Dans le même temps, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, propose d’inviter l’ensemble de la classe politique nationale à des échanges aux fins de trouver les meilleures voies pour renforcer notre démocratie puis d’organiser une élection présidentielle avant même la fin de son mandat. Ce faisant, il écoute la voie de la sagesse et démontre sa disponibilité à faire des sacrifices pour préserver la démocratie et les intérêts de la Mauritanie. Ce parallèle montre s’il en était besoin que celui qui s’accroche au pouvoir au risque de mettre en péril les intérêts du pays n’est autre que le Général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Aussi, sommes-nous devant l’impérieuse nécessité de mettre en garde la junte militaire sur les graves conséquences auxquelles elle expose la Mauritanie aux seules fins d’assouvir les ambitions personnelles et la soif du pouvoir de ses principaux animateurs.
Par ailleurs, nous nous réjouissons de ce que les partenaires de la Mauritanie persistent dans leur volonté de faire respecter le choix clairement exprimé par le peuple mauritanien au terme d’élections démocratiques, libres et transparentes.
Nous encourageons les partenaires de la Mauritanie à accentuer la pression directement sur les militaires putschistes et leurs soutiens civils pour faire échec à ce coup d’état qui risque de faire tache d’huile et les contraindre à rétablir l’ordre constitutionnel conformément aux traités et accords internationaux auxquels la Mauritanie est partie.
Par conséquent, nous, signataires du présent communiqué estimons que :
Le temps du dialogue et de la négociation s’est épuisé. La communauté internationale doit donc faire entendre raison à la junte en usant de tous les moyens à sa disposition.
Une telle décision, si elle devait survenir, serait de la seule responsabilité de la junte militaire au pouvoir en Mauritanie, pour avoir confisqué la volonté populaire et privé le peuple du contrôle du mode d’accès au pouvoir.
Paris, le 20 février 2009.
Front National de Défense de la Démocratie-France,
For-Mauritania,
Coordination pour le Retour de la légalité constitutionnelle en Mauritanie.
Or les derniers développements de la situation politique en Mauritanie sont marqués par le choix délibéré de la junte de poursuivre la fuite en avant et la provocation notamment avec :
- L’obstination à vouloir organiser une élection présidentielle sous le contrôle de la junte au pouvoir
- Le voile qui s’est levé sur les intentions du Général Mohamed Ould Abdel Aziz quant à sa candidature à ladite élection,
- La volonté manifeste de se livrer à des manipulations sur la loi fondamentale comme pour rendre irréversible la forfaiture que constitue le coup d’Etat militaire du 6 août 2008,
Dans le même temps, le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, propose d’inviter l’ensemble de la classe politique nationale à des échanges aux fins de trouver les meilleures voies pour renforcer notre démocratie puis d’organiser une élection présidentielle avant même la fin de son mandat. Ce faisant, il écoute la voie de la sagesse et démontre sa disponibilité à faire des sacrifices pour préserver la démocratie et les intérêts de la Mauritanie. Ce parallèle montre s’il en était besoin que celui qui s’accroche au pouvoir au risque de mettre en péril les intérêts du pays n’est autre que le Général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Aussi, sommes-nous devant l’impérieuse nécessité de mettre en garde la junte militaire sur les graves conséquences auxquelles elle expose la Mauritanie aux seules fins d’assouvir les ambitions personnelles et la soif du pouvoir de ses principaux animateurs.
Par ailleurs, nous nous réjouissons de ce que les partenaires de la Mauritanie persistent dans leur volonté de faire respecter le choix clairement exprimé par le peuple mauritanien au terme d’élections démocratiques, libres et transparentes.
Nous encourageons les partenaires de la Mauritanie à accentuer la pression directement sur les militaires putschistes et leurs soutiens civils pour faire échec à ce coup d’état qui risque de faire tache d’huile et les contraindre à rétablir l’ordre constitutionnel conformément aux traités et accords internationaux auxquels la Mauritanie est partie.
Par conséquent, nous, signataires du présent communiqué estimons que :
Le temps du dialogue et de la négociation s’est épuisé. La communauté internationale doit donc faire entendre raison à la junte en usant de tous les moyens à sa disposition.
Une telle décision, si elle devait survenir, serait de la seule responsabilité de la junte militaire au pouvoir en Mauritanie, pour avoir confisqué la volonté populaire et privé le peuple du contrôle du mode d’accès au pouvoir.
Paris, le 20 février 2009.
Front National de Défense de la Démocratie-France,
For-Mauritania,
Coordination pour le Retour de la légalité constitutionnelle en Mauritanie.