
Le théâtre qui nous est offert sur la scène politique nationale est très intéressant, ce spectacle vient corroborer encore les prises de position qu’il fallait prendre depuis le début, la bataille qu’il fallait livrer a été remise au lendemain, différée, c’est encore maintenant ou jamais. De prime abord nous avions soutenu les militaires en taisant notre mal, nos malheurs, nos problèmes vrais, en stigmatisant « l’ingérence étrangère ». On les a laissé partir avec un pactole, et maintenant…. Tellement était grande la voracité de certains pour la soupe ou du « ngaatto » pour d’autres, on eut du mal a partir du bon pied parce que trop de compromissions ne pouvaient que conduire à la présente situation. Heureusement quelques uns mesurent la dimension du « tachdid », mais le courage a du mal à s’atteler à ce devoir de démêler.
Ceux qui ont eu le salut de franchir le pas du 3 août pour marquer la fin d’une ère avaient-ils mesuré la portée historique de cette épopée ? Tout comme celui qui a présentement la confiance du peuple avait-il réellement mûri la gravité de sa mission ? Autrement a-t-il la poigne nécessaire dans ses potentialités personnelles propres, car c’est d’homme (au sens raajel) qu’il s’agit. Surtout dans un contexte national ou la faim, la soif, la déche, le deuil, l’indifférence, la corruption… voisinent. En réalité qui a peur d’un audit de la gestion passée et présente ? Pour oser l’aventure dans la sérénité.
Le président de la république, investi de la confiance nationale, doit s’affirmer ou …... D’autres hommes ont su le faire au moment opportun et l’histoire garde en mémoire la geste de leur action. Alors MONSIEUR LE PRESIDENT, vous êtes de nous tous, le symbole officiel le plus légitime (quelque soit le moyen par lequel vous y êtes parvenu !) prenez vos responsabilités, si vous voulez rentrer dans l’histoire par la grande porte, osez franchir le pas dans cette bataille qui ne fait que nous rattraper qu’il faut commencer, et ce ne sera pas la fin non plus, sans oublier toutefois Al mowt bour ounn . Si non choisissez la voie de ngaari !!!
Thierno Tandia
(Massy France)
Ceux qui ont eu le salut de franchir le pas du 3 août pour marquer la fin d’une ère avaient-ils mesuré la portée historique de cette épopée ? Tout comme celui qui a présentement la confiance du peuple avait-il réellement mûri la gravité de sa mission ? Autrement a-t-il la poigne nécessaire dans ses potentialités personnelles propres, car c’est d’homme (au sens raajel) qu’il s’agit. Surtout dans un contexte national ou la faim, la soif, la déche, le deuil, l’indifférence, la corruption… voisinent. En réalité qui a peur d’un audit de la gestion passée et présente ? Pour oser l’aventure dans la sérénité.
Le président de la république, investi de la confiance nationale, doit s’affirmer ou …... D’autres hommes ont su le faire au moment opportun et l’histoire garde en mémoire la geste de leur action. Alors MONSIEUR LE PRESIDENT, vous êtes de nous tous, le symbole officiel le plus légitime (quelque soit le moyen par lequel vous y êtes parvenu !) prenez vos responsabilités, si vous voulez rentrer dans l’histoire par la grande porte, osez franchir le pas dans cette bataille qui ne fait que nous rattraper qu’il faut commencer, et ce ne sera pas la fin non plus, sans oublier toutefois Al mowt bour ounn . Si non choisissez la voie de ngaari !!!
Thierno Tandia
(Massy France)