
L'Assemblée nationale mauritanienne a adopté mercredi soir une loi de finances comprenant une dotation de deux milliards d'ouguiyas (6,25 millions d'euros) pour organiser un scrutin présidentiel en 2009, a indiqué jeudi l'agence mauritanienne d'information (AMI, officielle).
"L'Assemblée nationale a adopté des modifications (...) proposant la mobilisation de 2 milliards d'UM pour la prochaine élection présidentielle" annonce l'AMI, sans donner plus de détails, quatre mois après le coup d'Etat militaire qui a renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi élu en 2007.
Le gouvernement mis en place par les militaires après le putsch du 6 août va organiser le 27 décembre ce qu'il appelle "des états généraux de la démocratie", journées de concertation qui doivent notamment fixer la date de cette présidentielle.
Mais l'opposition au putsch a réaffirmé en début de semaine qu'elle n'y participerait pas et exige toujours le rétablissement dans ses fonctions du premier président démocratiquement élu du pays.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, au pouvoir depuis le putsch, s'est récemment engagé auprès de la communauté internationale à libérer "sans conditions" le président déchu d'ici le 24 décembre.
Par ailleurs, le budget 2009 consacre un milliard d'ouguiyas (3,1 million d'euros) à des projets de lutte contre l'esclavage et pour l'éradication de ses sequelles en Mauritanie, affirme l'AMI. Selon l'agence officielle, la nouvelle loi de finances est majoritairement orientée vers des secteurs sociaux et la lutte contre la pauvreté.
AFP
"L'Assemblée nationale a adopté des modifications (...) proposant la mobilisation de 2 milliards d'UM pour la prochaine élection présidentielle" annonce l'AMI, sans donner plus de détails, quatre mois après le coup d'Etat militaire qui a renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi élu en 2007.
Le gouvernement mis en place par les militaires après le putsch du 6 août va organiser le 27 décembre ce qu'il appelle "des états généraux de la démocratie", journées de concertation qui doivent notamment fixer la date de cette présidentielle.
Mais l'opposition au putsch a réaffirmé en début de semaine qu'elle n'y participerait pas et exige toujours le rétablissement dans ses fonctions du premier président démocratiquement élu du pays.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, au pouvoir depuis le putsch, s'est récemment engagé auprès de la communauté internationale à libérer "sans conditions" le président déchu d'ici le 24 décembre.
Par ailleurs, le budget 2009 consacre un milliard d'ouguiyas (3,1 million d'euros) à des projets de lutte contre l'esclavage et pour l'éradication de ses sequelles en Mauritanie, affirme l'AMI. Selon l'agence officielle, la nouvelle loi de finances est majoritairement orientée vers des secteurs sociaux et la lutte contre la pauvreté.
AFP