
Manif à Bruxelles contre les militaires
Bonne nouvelle pour la consolidation de la démocratie en Afrique. Les putschistes mauritaniens, qui multiplient des manœuvres depuis dix jours pour amadouer l’opinion tant nationale qu’internationale, buttent contre l’union sacrée de toutes les puissances hostiles, désormais, à leur aventure.
Les dernières réactions, musclées tant s’en faut, sont venues respectivement du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Union européenne. Elles rejoignent et amplifient la position de l’Union africaine exprimée au lendemain du coup d’Etat qui a renversé, le 6 août 2008, le premier président de la République élu en Mauritanie.
Dans une résolution sans ambiguïté, le Conseil de sécurité a condamné le renversement des autorités démocratiquement élues et a demandé, en même temps, à la communauté internationale «d’aider au rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel».
Sur la même lancée, l’Organisation internationale de la Francophonie a brisé le silence. Exprimant son rejet du putsch, l’OIF a déclaré, le 18 août, ne «pas accepter les événements du 6 août». Toutefois, elle a dit sa disponibilité à contribuer de nouveau à la normalisation de la vie politique en Mauritanie.
Plus de mystère. La salve de condamnations du putsch a éclaté au travers de la menace des Etats-Unis d’Amérique, de la France et de l’Union européenne. Washington, notamment, a exigé la réhabilitation immédiate du président Sidi Ould Cheik Abdallahi. Paris, de son côté, a décidé de suspendre ses aides au développement de la Mauritanie. L’Union européenne, dans son ensemble, a dit ignorer la junte.
Voilà. Contre toute attente, les putschistes se trouvent pris à leur propre piège, faisant l’unanimité planétaire contre eux. Fait rarissime, la communauté internationale émet sur la même longueur d’ondes. Belle démonstration du mépris envers des généraux qui croient, monstre immonde, en la force des armes pour tordre le cou à l’ordre constitutionnel issu des élections libres et transparentes.
Au quotidien Le Potentiel, nous jubilons car notre prière a été exaucée. Nous avions souhaité voir la communauté internationale soutenir fermement la position de l’Union africaine. L’organisation continentale a été, en effet, la première à indexer la ‘Mauritanie des généraux’, à l’issue d’une entrevue à Nouakchott entre son émissaire et le chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Maintenant que les soutiens à la décision africaine affluent, contrastant avec les gesticulations des putschistes, au pouvoir à Nouakchott, il ne reste qu’à pousser ces anarchistes à la faute. Quitte à leur asséner un coup de boutoir afin de sauver la démocratie.
Le peuple mauritanien y gagnera. Les peuples d’Afrique également. Dehors, donc, la junte !
Le Potentiel
Published By KongoTimes.info
source : elkouti via cridem
Les dernières réactions, musclées tant s’en faut, sont venues respectivement du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Union européenne. Elles rejoignent et amplifient la position de l’Union africaine exprimée au lendemain du coup d’Etat qui a renversé, le 6 août 2008, le premier président de la République élu en Mauritanie.
Dans une résolution sans ambiguïté, le Conseil de sécurité a condamné le renversement des autorités démocratiquement élues et a demandé, en même temps, à la communauté internationale «d’aider au rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel».
Sur la même lancée, l’Organisation internationale de la Francophonie a brisé le silence. Exprimant son rejet du putsch, l’OIF a déclaré, le 18 août, ne «pas accepter les événements du 6 août». Toutefois, elle a dit sa disponibilité à contribuer de nouveau à la normalisation de la vie politique en Mauritanie.
Plus de mystère. La salve de condamnations du putsch a éclaté au travers de la menace des Etats-Unis d’Amérique, de la France et de l’Union européenne. Washington, notamment, a exigé la réhabilitation immédiate du président Sidi Ould Cheik Abdallahi. Paris, de son côté, a décidé de suspendre ses aides au développement de la Mauritanie. L’Union européenne, dans son ensemble, a dit ignorer la junte.
Voilà. Contre toute attente, les putschistes se trouvent pris à leur propre piège, faisant l’unanimité planétaire contre eux. Fait rarissime, la communauté internationale émet sur la même longueur d’ondes. Belle démonstration du mépris envers des généraux qui croient, monstre immonde, en la force des armes pour tordre le cou à l’ordre constitutionnel issu des élections libres et transparentes.
Au quotidien Le Potentiel, nous jubilons car notre prière a été exaucée. Nous avions souhaité voir la communauté internationale soutenir fermement la position de l’Union africaine. L’organisation continentale a été, en effet, la première à indexer la ‘Mauritanie des généraux’, à l’issue d’une entrevue à Nouakchott entre son émissaire et le chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
Maintenant que les soutiens à la décision africaine affluent, contrastant avec les gesticulations des putschistes, au pouvoir à Nouakchott, il ne reste qu’à pousser ces anarchistes à la faute. Quitte à leur asséner un coup de boutoir afin de sauver la démocratie.
Le peuple mauritanien y gagnera. Les peuples d’Afrique également. Dehors, donc, la junte !
Le Potentiel
Published By KongoTimes.info
source : elkouti via cridem