Plusieurs ONG et associations mauritaniennes, dont "SOS Esclaves" et l'Association des femmes chefs de familles (AFCF)ont annoncé, samedi, le lancement d'une campagne visant à obtenir 10.000 signatures de personnalités nationales et étrangères contre "la justice de classe" prévalant, selon elles, dans le pays.
Au cours d'une conférence de presse à Nouakchott, un des responsables du collectif, M. Biram Ould Dah Ould Abeid, a déclaré que la campagne vise à dénoncer "une justice perpétuant les rapports de domination esclavagistes et féodaux au sein des sociétés maures et négro-africaines, alors que la Mauritanie a adopté une loi incriminant et criminalisant l'esclavage en août 2007".
La colère des ONG mauritaniennes fait suite à une décision de justice rendue par toutes les chambres de la Cour suprême donnant à certaines collectivités du Nord de la Mauritanie le droit de percevoir 24% du revenu du travail accompli par la communauté des Aghzazir dans l'extraction d'une mine de sel.
Nouakchott - 19/07/2008
Pana via cridem
Au cours d'une conférence de presse à Nouakchott, un des responsables du collectif, M. Biram Ould Dah Ould Abeid, a déclaré que la campagne vise à dénoncer "une justice perpétuant les rapports de domination esclavagistes et féodaux au sein des sociétés maures et négro-africaines, alors que la Mauritanie a adopté une loi incriminant et criminalisant l'esclavage en août 2007".
La colère des ONG mauritaniennes fait suite à une décision de justice rendue par toutes les chambres de la Cour suprême donnant à certaines collectivités du Nord de la Mauritanie le droit de percevoir 24% du revenu du travail accompli par la communauté des Aghzazir dans l'extraction d'une mine de sel.
Nouakchott - 19/07/2008
Pana via cridem