
En septembre 2009, la Mauritanie et le FMI ont rétabli leurs relations suspendues après le coup d’Etat du 06 aout 2008. Au moment de ce rétablissement, la Mauritanie s’était engagée à initier un programme s’étalant sur trois ans.
Trois mois après, ledit programme a été approuvé par le FMI. Pour rendre publiques les grandes lignes de ce programme, le ministre des finance, Kane Ousmane, le Gouverneur de la BCM, Ould Raiss et Boileau Loko, représentant du FMI ont tenu une conférence de presse au palais des congrès de Nouakchott, jeudi 17 décembre.
Ce programme, a dit le ministre des finances, s’articule autour de trois points. Il y a d’abord la maitrise des finances publiques. Ensuite, la consolidation des reformes initiées dans le secteur financier (reforme du secteur bancaire, crédibilisation du marché des changes, suivi plus rapproché de la politique des prix…)
Enfin, une politique énergétique allant au-delà des difficultés conjoncturelles. Quant à Boileau Loko, chef de la mission du FMI, il a noté que 2009 est une année difficile à cause du contexte international mais que « la situation macroéconomique de la Mauritanie reste maitrisée avec des réserves de changes à un niveau relativement approprié. »
Le programme sur trois ans du gouvernement mauritanien a été jugé « solide, cohérent et ambitieux » par Monsieur Loko. Il a ensuite révélé que le FMI contribuera à hauteur de 100 millions de dollars pour les trois prochaines années à ce programme.
En réponse à une question, le ministre des fiance a annoncé que le gouvernement, dans le cadre de ce programme, prévoit la mobilisation de 600 millions de dollars par ans pour les trois prochaines années. Actualité oblige, Kane Ousmane et Ould Raiss ont été interpellé au sujet du scandale des transferts illicites à la BCM.
« Est-il vrai que la BCM, après avoir trouvé un accord avec les hommes d’affaires et banquiers (bénéficiaires présumés de ce transferts) pour le remboursement des sommes indument transférés, s’est par la suite rétractée ? Que pensez-vous de l’opinion selon laquelle la poursuite judiciaire de ces hommes d’affaires pourrait, à terme, entrainer l’effondrement économique de la Mauritanie ? » Réponse de Ould Raiss : Pas de commentaire.
Khalilou Diagana Pour Cridem
Trois mois après, ledit programme a été approuvé par le FMI. Pour rendre publiques les grandes lignes de ce programme, le ministre des finance, Kane Ousmane, le Gouverneur de la BCM, Ould Raiss et Boileau Loko, représentant du FMI ont tenu une conférence de presse au palais des congrès de Nouakchott, jeudi 17 décembre.
Ce programme, a dit le ministre des finances, s’articule autour de trois points. Il y a d’abord la maitrise des finances publiques. Ensuite, la consolidation des reformes initiées dans le secteur financier (reforme du secteur bancaire, crédibilisation du marché des changes, suivi plus rapproché de la politique des prix…)
Enfin, une politique énergétique allant au-delà des difficultés conjoncturelles. Quant à Boileau Loko, chef de la mission du FMI, il a noté que 2009 est une année difficile à cause du contexte international mais que « la situation macroéconomique de la Mauritanie reste maitrisée avec des réserves de changes à un niveau relativement approprié. »
Le programme sur trois ans du gouvernement mauritanien a été jugé « solide, cohérent et ambitieux » par Monsieur Loko. Il a ensuite révélé que le FMI contribuera à hauteur de 100 millions de dollars pour les trois prochaines années à ce programme.
En réponse à une question, le ministre des fiance a annoncé que le gouvernement, dans le cadre de ce programme, prévoit la mobilisation de 600 millions de dollars par ans pour les trois prochaines années. Actualité oblige, Kane Ousmane et Ould Raiss ont été interpellé au sujet du scandale des transferts illicites à la BCM.
« Est-il vrai que la BCM, après avoir trouvé un accord avec les hommes d’affaires et banquiers (bénéficiaires présumés de ce transferts) pour le remboursement des sommes indument transférés, s’est par la suite rétractée ? Que pensez-vous de l’opinion selon laquelle la poursuite judiciaire de ces hommes d’affaires pourrait, à terme, entrainer l’effondrement économique de la Mauritanie ? » Réponse de Ould Raiss : Pas de commentaire.
Khalilou Diagana Pour Cridem