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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Mauritanie : Pourquoi les FLAM soutiennent Sidi Ould Cheikh Abdellahi


Mauritanie : Pourquoi les FLAM soutiennent Sidi Ould Cheikh Abdellahi
Les Forces de Libération des Africains de Mauritanie ont condamné expressément le dernier coup d'Etat en Mauritanie, parce qu'elles sont convaincues qu'une démocratie, même lacunaire, mérite d'être défendue.

Le Président Sidi Ould Cheikh ABDALLAHI était l'objet de nombreuses critiques : indécision, immobilisme, lenteur… Les propos du Général AZIZ au quotidien Libération du 11 août 2008 sont à cet égard révélateurs. Reste que le Chef de L'Etat démis avait pour lui, et c'est un argument de taille, d'avoir été élu.

De plus, les FLAM sont loin d'endosser la totalité des griefs qui lui sont imputés. Il n'est, à titre d'illustration, pas douteux que certaines forces politiques ne lui ont jamais pardonné ce qu'elles estiment – à tort – des largesses à l'égard des « Noirs » et au premier chef la décision portant retour dans leur pays de Négro-Mauritaniens injustement déportés hors des frontières en 1989, 1990, et plus tard, pour défaut de nationalité mauritanienne. Argument absurde s'il en est ! Expression paroxystique d'une politique de discrimination raciale et d'arabisation forcée subie par le pays depuis plusieurs décennies et, à bien des égards, semblable à celle en œuvre au Soudan et notamment au Darfour.

Les FLAM, organisation politique dont la raison d'être même est la reconnaissance, au sein d'une nation mauritanienne à édifier, des droits culturels, politiques, économiques et sociaux des populations négro-africaines ne pouvait que soutenir, au moins dans son principe, le projet de retour. Ce qui, cela va de soi, ne peut se concevoir que dans le cadre d'un système démocratique, seul apte par ailleurs à promouvoir les droits de l'ensemble du peuple mauritanien.

Il est peu de dire que ce peuple n'a pas été jusqu'ici accoutumé à une vie politique apaisée. L'élection présidentielle de mars 2007 pouvait le laisser espérer. De fait, on y a cru. Peut-être un peu trop. C'est là que gît la raison des dernières secousses politiques : motions de censure à répétition, combinaisons et coalitions politiques aussi fugaces qu'opportunistes… A la manière d'un enfant découvrant un nouveau jouet, les parlementaires mauritaniens, grisés par leurs nouvelles prérogatives, semblent avoir pris goût à un byzantinisme politique bien précoce. C'est compréhensible et risqué à la fois. Le risque, en l'occurrence, était de tenter des militaires (en avaient-ils besoin ?), dont certains ne sont manifestement pas totalement sevrés du pouvoir. Peut-être scrutaient-ils d'un œil bienveillant les soubresauts des jours ayant précédé le putsch.

Peut-être même les ont-ils alimentés. Ce qui conduit légitimement à s'interroger sur les arrière-pensées et non-dits qui ont présidé à la transition si bruyamment vantée et érigée en modèle pour le reste de l'Afrique. Il est vrai que les choses semblaient placées sous les meilleurs auspices. Il suffit pour s'en convaincre de se reporter aux exhortations à la neutralité figurant au « Bilan de la transition, 3 août 2005 – 5 mars 2007). Il y était préconisé que l'armée devait rester à sa place hors du jeu politique.

Que s'est-il donc passé pour qu'un coup de force (dont les auteurs semblent d'ailleurs avoir oublié que l'ère du putsch est révolue et sous-estimé les réactions que pouvait susciter leur acte), vienne si facilement, et pour des raisons subalternes d'ego, donner un coup d'arrêt, à ce qu'on aurait rêvé baptiser le printemps mauritanien. Le coup d'Etat du 6 août n'a pas encore livré tous ses secrets.



Ibrahima DIALLO

Secrétaire à la Presse et à la communication

Forces de libération africaines de Mauritanie-Europe de l'Ouest

Tél : 06 33 66 99 66 ibirahiimajallo@gmail.com

source:Association de la presse panafricaine
Samedi 20 Septembre 2008 - 12:33
Samedi 20 Septembre 2008 - 12:38
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