Nouakchott- Le procès des cinquante et une personnes impliquées dans la tentative manquée de coup d’état du 22 octobre, en Mauritanie, a lieu à huis clos à Jreida, base militaire située à 30 kilomètres au nord-ouest de Nouakchott, devant une juridiction d’exception, la cour spéciale de justice. Ce procès, ouvert mercredi publiquement, se poursuivra en présence de représentants de la Ligue des droits de l’homme, mais ni le public ni la presse ne seront admis aux audiences.
Les inculpés, militaires pour la plupart, appartiennent tous à l’une des principales ethnies négro-africaine de Mauritanie, celle des toucouleurs. Ils sont officiellement accuses de “ tentatives de renversement du régime et de planification de massacres et d’arrestations de population civiles”.
A Dakar, les Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM), mouvement clandestin regroupant des intellectuels noirs dénoncent « le caractère raciste de la justice beidane (maure) » et estime que, quel que soit le verdict du procès de Jreida, “le problème de coexistence entre arabo-berberes et négro-africains demeurera entier.” (AFP)
"bal souleymane"
Les inculpés, militaires pour la plupart, appartiennent tous à l’une des principales ethnies négro-africaine de Mauritanie, celle des toucouleurs. Ils sont officiellement accuses de “ tentatives de renversement du régime et de planification de massacres et d’arrestations de population civiles”.
A Dakar, les Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM), mouvement clandestin regroupant des intellectuels noirs dénoncent « le caractère raciste de la justice beidane (maure) » et estime que, quel que soit le verdict du procès de Jreida, “le problème de coexistence entre arabo-berberes et négro-africains demeurera entier.” (AFP)
"bal souleymane"