Des échauffourées ont éclaté mardi à Nouakchott entre des policiers anti-émeute et des partisans du président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, renversé par un coup d'Etat le 6 août, a constaté une journaliste de l'AFP.
Les policiers ont dispersé à coups de gaz lacrymogène et de matraques des sympathisants du président déchu dans le centre de la capitale, dont certains ont riposté en lançant des pierres contre les forces de l'ordre.
"A bas Aziz, vive Sidi", ont crié plusieurs partisans de "Sidi" pour protester contre la junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Ces échauffourées ont provoqué un mouvement de panique dans le quartier, plusieurs personnes fuyant les violences.
Six centrales syndicales, appelant à "résister à la dictature" militaire en Mauritanie, avaient annoncé qu'elles maintenaient leur appel à manifester mardi à Nouakchott, en dépit de l'interdiction de toutes manifestations par la junte.
Mais en fin d'après-midi, elles ont subitement changé de stratégie. "Il n'est pas possible de placer le pays dans un état d'exception sans raison", avait expliqué à l'AFP le secrétaire-général de la Confédération libre des travailleurs de Mauritanie, Samory Ould Beye.
"Aujourd'hui, nous avions décidé de maintenir notre programme de manifestations mais nous avons changé carrément de formule pour passer d'une marche pacifique à une confrontation", avait-il prévenu.
L'Union africaine (UA) a de son côté réitéré sa position sur la crise mauritanienne et demandé le rétablissement du président renversé le 6 août, à l'issue de consultations mardi avec des responsables de la junte mauritanienne à Addis Abeba.
AFP
Les policiers ont dispersé à coups de gaz lacrymogène et de matraques des sympathisants du président déchu dans le centre de la capitale, dont certains ont riposté en lançant des pierres contre les forces de l'ordre.
"A bas Aziz, vive Sidi", ont crié plusieurs partisans de "Sidi" pour protester contre la junte dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Ces échauffourées ont provoqué un mouvement de panique dans le quartier, plusieurs personnes fuyant les violences.
Six centrales syndicales, appelant à "résister à la dictature" militaire en Mauritanie, avaient annoncé qu'elles maintenaient leur appel à manifester mardi à Nouakchott, en dépit de l'interdiction de toutes manifestations par la junte.
Mais en fin d'après-midi, elles ont subitement changé de stratégie. "Il n'est pas possible de placer le pays dans un état d'exception sans raison", avait expliqué à l'AFP le secrétaire-général de la Confédération libre des travailleurs de Mauritanie, Samory Ould Beye.
"Aujourd'hui, nous avions décidé de maintenir notre programme de manifestations mais nous avons changé carrément de formule pour passer d'une marche pacifique à une confrontation", avait-il prévenu.
L'Union africaine (UA) a de son côté réitéré sa position sur la crise mauritanienne et demandé le rétablissement du président renversé le 6 août, à l'issue de consultations mardi avec des responsables de la junte mauritanienne à Addis Abeba.
AFP