
L'ex-chef de la junte au pouvoir en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdel Aziz qui a démissionné de l'armée pour se présenter à la présidentielle du 6 juin, a été élu président du parti formé par la majorité qui le soutient au parlement, rapporte mercredi l'AMI.
Selon l'AMI (Agence mauritanienne d'information, officielle), "le parti de l'Union pour la République (UPR) a élu le candidat à l'élection présidentielle du 6 juin prochain, M. Mohamed Ould Abdel Aziz au poste de président du parti au cours de son assemblée constituante réunie à Nouakchott mardi".
L'UPR est majoritaire au parlement avec 83 parlementaires sur 151. M. Ould Abdel Aziz, ancien chef de la garde présidentielle, avait renversé le 6 août le premier président démocratiquement élu de Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Il avait décidé le 16 avril dernier de quitter le pouvoir et l'armée pour briguer la magistrature suprême de son pays lors du premier tour de l'élection présidentielle mauritanienne prévue le 6 juin. Ce scrutin est boycotté par l'opposition au putsch qui le qualifie de "mascarade aux résultats connus d'avance".
M. Ould Abdel Aziz a promis, après son élection comme chef de l'UPR, de mener une "bataille sans merci" contre "la gabegie et les prévaricateurs" et a demandé à la jeunesse de mener ce "combat d'avant-garde pour le changement et la rupture totale d'avec les méthodes douloureuses et regrettables" des anciens pouvoirs.
Il est donné vainqueur de cette élection pour laquelle quatre candidats sont en lice, dont deux négro-mauritaniens et un ancien Premier ministre, un descendant d'esclave, sous le régime du président Maaouiya Ould Taya
(AFP)
Selon l'AMI (Agence mauritanienne d'information, officielle), "le parti de l'Union pour la République (UPR) a élu le candidat à l'élection présidentielle du 6 juin prochain, M. Mohamed Ould Abdel Aziz au poste de président du parti au cours de son assemblée constituante réunie à Nouakchott mardi".
L'UPR est majoritaire au parlement avec 83 parlementaires sur 151. M. Ould Abdel Aziz, ancien chef de la garde présidentielle, avait renversé le 6 août le premier président démocratiquement élu de Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Il avait décidé le 16 avril dernier de quitter le pouvoir et l'armée pour briguer la magistrature suprême de son pays lors du premier tour de l'élection présidentielle mauritanienne prévue le 6 juin. Ce scrutin est boycotté par l'opposition au putsch qui le qualifie de "mascarade aux résultats connus d'avance".
M. Ould Abdel Aziz a promis, après son élection comme chef de l'UPR, de mener une "bataille sans merci" contre "la gabegie et les prévaricateurs" et a demandé à la jeunesse de mener ce "combat d'avant-garde pour le changement et la rupture totale d'avec les méthodes douloureuses et regrettables" des anciens pouvoirs.
Il est donné vainqueur de cette élection pour laquelle quatre candidats sont en lice, dont deux négro-mauritaniens et un ancien Premier ministre, un descendant d'esclave, sous le régime du président Maaouiya Ould Taya
(AFP)