
Le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, renversé le 6 août, "aimerait s'exprimer sur sa gestion" de la Mauritanie de mars 2007 jusqu'au coup d'Etat, a déclaré à l'AFP un membre d'une ONG qui a pu le rencontrer dimanche dans la villa où il est enfermé à Nouakchott.
"Deux points essentiels lui tiennent à coeur", a affirmé dimanche soir, après cette visite, le professeur Cheikh Saadbouh Camara, membre de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho).
"D'abord le président Sidi aimerait s'exprimer sur sa gestion économique et politique du pays" durant ses 15 mois au pouvoir et "en rapport avec notre initiative, il estime devoir en parler avec les organisations et partis qui le soutiennent", a ajouté le militant des droits de l'Homme.
"Nous l'avons rencontré pendant deux heures, il avait bon moral et il suit l'actualité à la télévision et à la radio", a-t-il observé.
Quatre militants de différentes organisations mauritaniennes de défense des droits de l'Homme avaient obtenu l'autorisation de le visiter auprès du général Mohamed Ould Abdel Aziz, ex-dirigeant de la garde présidentielle qui a mené le coup d'Etat et pris les commandes du pays.
Cette visite a eu lieu à la veille de consultations politiques jugées déterminantes, lundi à Paris, entre la Mauritanie et l'Union européenne.
L'UE a plusieurs fois exigé la libération du président élu et le "rétablissement de l'ordre constitutionnel", sous peine de sanctions.
"A part nous cinq (quatre militants et le président Sidi) il n'y avait personne d'autre, aucun autre témoin, nous avons pu discuter librement et nous avons fait le point avec lui sur notre initiative de sortie de crise", a précisé M. Camara.
Les ONG ont exposé leur proposition en cinq points: la libération du président, la mise en place d'un gouvernement de transition, une élection présidentielle transparente, la non éligibilité des responsables de la transition et l'appui de la communauté internationale à cette sortie de crise.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi est officiellement "placé en résidence surveillée" dans une villa du Palais des congrès. Il n'a pas revu sa famille depuis le coup d'Etat, selon sa fille Amal Mint Cheikh Abdallahi.
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Source: romandie
(M) avomm
"Deux points essentiels lui tiennent à coeur", a affirmé dimanche soir, après cette visite, le professeur Cheikh Saadbouh Camara, membre de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho).
"D'abord le président Sidi aimerait s'exprimer sur sa gestion économique et politique du pays" durant ses 15 mois au pouvoir et "en rapport avec notre initiative, il estime devoir en parler avec les organisations et partis qui le soutiennent", a ajouté le militant des droits de l'Homme.
"Nous l'avons rencontré pendant deux heures, il avait bon moral et il suit l'actualité à la télévision et à la radio", a-t-il observé.
Quatre militants de différentes organisations mauritaniennes de défense des droits de l'Homme avaient obtenu l'autorisation de le visiter auprès du général Mohamed Ould Abdel Aziz, ex-dirigeant de la garde présidentielle qui a mené le coup d'Etat et pris les commandes du pays.
Cette visite a eu lieu à la veille de consultations politiques jugées déterminantes, lundi à Paris, entre la Mauritanie et l'Union européenne.
L'UE a plusieurs fois exigé la libération du président élu et le "rétablissement de l'ordre constitutionnel", sous peine de sanctions.
"A part nous cinq (quatre militants et le président Sidi) il n'y avait personne d'autre, aucun autre témoin, nous avons pu discuter librement et nous avons fait le point avec lui sur notre initiative de sortie de crise", a précisé M. Camara.
Les ONG ont exposé leur proposition en cinq points: la libération du président, la mise en place d'un gouvernement de transition, une élection présidentielle transparente, la non éligibilité des responsables de la transition et l'appui de la communauté internationale à cette sortie de crise.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi est officiellement "placé en résidence surveillée" dans une villa du Palais des congrès. Il n'a pas revu sa famille depuis le coup d'Etat, selon sa fille Amal Mint Cheikh Abdallahi.
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Source: romandie
(M) avomm