Le président renversé par un coup d'Etat militaire le 6 août en Mauritanie, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, transféré jeudi dans son village natal où il est en résidence surveillée, se considère toujours comme le seul chef d'Etat "légitime".
"Je considère que je suis le président légitime de la Mauritanie même si je continue d'être privé de liberté" a-t-il déclaré d'un entretien téléphonique depuis son village natal avec la chaîne panarabe Al Jazeera.
Il s'agit du premier entretien accordé à la presse depuis son renversement par une junte.
M. Ould Cheikh Abdallahi qui se trouvait en résidence surveillée à Nouakchott depuis le coup d'Etat du 6 août a été transféré jeudi dans son village natal de Lemden, à 250 km (bien 250) au sud-est de Nouakchott.
Il a affirmé qu'il pouvait "recevoir des visiteurs, parler à la presse" mais qu'il n'était pas autorisé par le régime militaire à quitter les limites de son village natal, où il reste donc assigné à résidence.
Concernant la portée du "geste" fait par les putschistes, le président déchu a refusé de le considérer comme pouvant entrer dans le cadre "d'un assouplissement en faveur d'une solution de la crise".
"Je constate que je suis là, dans mon village natal, mais en tant que président légitime, je considère que ma liberté demeure restreinte et que je suis empêché d'exercer mes fonctions", a-t-il estimé.
Des responsables du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), opposé au putsch du 6 août en Mauritanie, se sont déplacés jeudi pour rencontrer le président déchu et doivent tenir une conférence de presse en fin d'après-midi.
L'Union européenne a donné jusqu'au 20 novembre à la Mauritanie pour libérer le président Ould Cheikh Abdallahi et restaurer "l'ordre constitutionnel", faute de quoi elle déclenchera un processus de sanctions.
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Source: romandie
"Je considère que je suis le président légitime de la Mauritanie même si je continue d'être privé de liberté" a-t-il déclaré d'un entretien téléphonique depuis son village natal avec la chaîne panarabe Al Jazeera.
Il s'agit du premier entretien accordé à la presse depuis son renversement par une junte.
M. Ould Cheikh Abdallahi qui se trouvait en résidence surveillée à Nouakchott depuis le coup d'Etat du 6 août a été transféré jeudi dans son village natal de Lemden, à 250 km (bien 250) au sud-est de Nouakchott.
Il a affirmé qu'il pouvait "recevoir des visiteurs, parler à la presse" mais qu'il n'était pas autorisé par le régime militaire à quitter les limites de son village natal, où il reste donc assigné à résidence.
Concernant la portée du "geste" fait par les putschistes, le président déchu a refusé de le considérer comme pouvant entrer dans le cadre "d'un assouplissement en faveur d'une solution de la crise".
"Je constate que je suis là, dans mon village natal, mais en tant que président légitime, je considère que ma liberté demeure restreinte et que je suis empêché d'exercer mes fonctions", a-t-il estimé.
Des responsables du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), opposé au putsch du 6 août en Mauritanie, se sont déplacés jeudi pour rencontrer le président déchu et doivent tenir une conférence de presse en fin d'après-midi.
L'Union européenne a donné jusqu'au 20 novembre à la Mauritanie pour libérer le président Ould Cheikh Abdallahi et restaurer "l'ordre constitutionnel", faute de quoi elle déclenchera un processus de sanctions.
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Source: romandie