Le président mauritanien destitué par un coup d'Etat il y a sept mois, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a exprimé samedi dans un communiqué sa "profonde amertume devant l'échec" de la médiation récemment menée par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en Mauritanie.
"Le président ne peut qu'exprimer sa grande déception et sa profonde amertume devant l'échec de cette médiation, échec dont les causes ne peuvent aujourd'hui échapper à personne, à l'intérieur comme à l'extérieur de la Mauritanie", selon un communiqué lu par son porte-parole, au cours d'une conférence de presse à Nouakchott.
Le président déchu estime que cette médiation libyenne a poussé vers "une reconnaissance de facto du fait accompli putschiste en demandant, sans autre forme de procès, le départ du président démocratiquement élu et l'application intégrale de l'agenda unilatéral de la junte militaire".
M. Ould Cheikh Abdallahi - démocratiquement élu en mars 2007 et renversé par un coup d'Etat militaire le 6 août 2008 - s'exprime ainsi pour la première fois depuis son retour, le 8 mars, de Tripoli où il s'était entretenu en tête à tête avec M. Kadhafi.
Dans son communiqué, il appelle de nouveau la communauté internationale à "assumer pleinement ses responsabilités" pour la mise en échec du coup d'Etat.
M. Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA), avait suscité la polémique, jeudi à Nouakchott, en déclarant: "Je me suis assuré que les autorités militaires (junte) sont déterminées à organiser des élections présidentielles le 6 juin, ce dossier (des sanctions de l'UA contre les membres de la junte, ndlr) est désormais clos".
Un mois plus tôt, l'UA avait décidé de prendre des sanctions ciblées contre les membres de la junte au pouvoir depuis le putsch.
Source: AFP
"Le président ne peut qu'exprimer sa grande déception et sa profonde amertume devant l'échec de cette médiation, échec dont les causes ne peuvent aujourd'hui échapper à personne, à l'intérieur comme à l'extérieur de la Mauritanie", selon un communiqué lu par son porte-parole, au cours d'une conférence de presse à Nouakchott.
Le président déchu estime que cette médiation libyenne a poussé vers "une reconnaissance de facto du fait accompli putschiste en demandant, sans autre forme de procès, le départ du président démocratiquement élu et l'application intégrale de l'agenda unilatéral de la junte militaire".
M. Ould Cheikh Abdallahi - démocratiquement élu en mars 2007 et renversé par un coup d'Etat militaire le 6 août 2008 - s'exprime ainsi pour la première fois depuis son retour, le 8 mars, de Tripoli où il s'était entretenu en tête à tête avec M. Kadhafi.
Dans son communiqué, il appelle de nouveau la communauté internationale à "assumer pleinement ses responsabilités" pour la mise en échec du coup d'Etat.
M. Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA), avait suscité la polémique, jeudi à Nouakchott, en déclarant: "Je me suis assuré que les autorités militaires (junte) sont déterminées à organiser des élections présidentielles le 6 juin, ce dossier (des sanctions de l'UA contre les membres de la junte, ndlr) est désormais clos".
Un mois plus tôt, l'UA avait décidé de prendre des sanctions ciblées contre les membres de la junte au pouvoir depuis le putsch.
Source: AFP