
Des représentants de l'Union européenne, des Etats-Unis et des
Nations unies en Mauritanie, reçus ensemble dimanche par le chef de la junte
qui a renversé le président, ont refusé "l'organisation d'une élection
unilatérale", a indiqué lundi une source diplomatique française.
Les ambassadeurs de France, d'Allemagne, d'Espagne, des Etats-Unis, le délégué
de la Commission européenne et le représentant du Programme des Nations unies
pour le Développement (PNUD) à Nouakchott ont rencontré "ensemble" le général
Mohamed Ould Abdel Aziz, a précisé la source.
Les représentants ont exprimé leur rejet de "l'organisation d'une élection
unilatérale qui, de ce fait, serait considérée illégitime", a-t-on ajouté de
même source.
"Les six ont condamné fermement le coup de force et jugé inacceptable la
destitution d'un président démocratiquement élu, demandé la libération du
président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et de son Premier ministre et le
rétablissement de l'ordre constitutionnel", a ajouté cette source diplomatique.
Ils ont enfin "incité le général à nouer un dialogue avec la communauté
internationale pour éviter à la Mauritanie de se voir isolée", selon la même
source.
Le général Ould Abdel Aziz, dirigeant de la Garde présidentielle, a mené
mercredi un coup d'Etat contre le président mauritanien Sidi Ould Cheikh
Abdallahi (élu en mars 2007), après que ce dernier eut annoncé son limogeage.
(©AFP / 11 août 2008 12h27)
[M-net]
Nations unies en Mauritanie, reçus ensemble dimanche par le chef de la junte
qui a renversé le président, ont refusé "l'organisation d'une élection
unilatérale", a indiqué lundi une source diplomatique française.
Les ambassadeurs de France, d'Allemagne, d'Espagne, des Etats-Unis, le délégué
de la Commission européenne et le représentant du Programme des Nations unies
pour le Développement (PNUD) à Nouakchott ont rencontré "ensemble" le général
Mohamed Ould Abdel Aziz, a précisé la source.
Les représentants ont exprimé leur rejet de "l'organisation d'une élection
unilatérale qui, de ce fait, serait considérée illégitime", a-t-on ajouté de
même source.
"Les six ont condamné fermement le coup de force et jugé inacceptable la
destitution d'un président démocratiquement élu, demandé la libération du
président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et de son Premier ministre et le
rétablissement de l'ordre constitutionnel", a ajouté cette source diplomatique.
Ils ont enfin "incité le général à nouer un dialogue avec la communauté
internationale pour éviter à la Mauritanie de se voir isolée", selon la même
source.
Le général Ould Abdel Aziz, dirigeant de la Garde présidentielle, a mené
mercredi un coup d'Etat contre le président mauritanien Sidi Ould Cheikh
Abdallahi (élu en mars 2007), après que ce dernier eut annoncé son limogeage.
(©AFP / 11 août 2008 12h27)
[M-net]