Des milliers de militants enthousiastes, morceaux fétiches de Maalouma Mint Meydah, Messaoud Ould Boulkheir, Ahmed Ould Daddah, Mohamed Ould Maouloud…à la tribune. Le meeting du RFD du premier avril au stade de la capitale à Nouakchott avait des allures de ceux de l'UFD durant les années 1992. Les responsables du FNDD ont presque tous pris part à ce meeting.
Pour le fond, le ton a été musclé. Dans la déclaration du RFD lu, il est écrit : « Le temps n’est plus à l’évaluation des risques que fait courir la situation actuelle à la paix civile en Mauritanie et dans la sous région.
L’heure est au développement d’une lutte démocratique et aux actions comme les meetings, les rassemblements et les grèves pour créer un rapport de force pouvant barrer la route à l’unilatéralisme de la junte. Le RFD entend mener une lutte multiforme et est disponible pour une action commune. Le RFD appelle la communauté internationale pour plus de pressions sur la junte.»
Après la lecture de cette déclaration, le leader du RFD, Ahmed Ould Daddah, a pris la parole. Il a salué, sous des applaudissements nourris, la présence des partis politiques et celle du président de l’assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkhier.
Au niveau du vocabulaire, Ould Daddah a évolué. Le 06 aout 2008 est désormais désigné : coup d’Etat. Pour la présidentielle du 06 juin 2009, le président du RFD a dit : « Je ne prendrai jamais part à une élection gazra (truquée)».
A l’adresse des partenaires de la Mauritanie, Ahmed Ould Daddah a lancé : « Je voudrais dire aux pays européens démocratique et particulièrement à la France, qu’il n’est pas acceptable qu’ils soient du coté de la dictature. C’est inadmissibles, c’est incompréhensible. »
Avant de finir son discours, Ahmed Ould Daddah a demandé aux milliers de militants de se rendre en masse, jeudi 02 avril, au meeting du FNDD. Le RFD qui se rapproche de plus en plus du FNDD a montré sa capacité de mobilisation.
Gros bémol toutefois : le vice président du parti, Kane Hamidou Baba et d’autres responsables, plutôt proches de la junte et mécontents de ce rapprochement avec le Front anti-putsch, ont boycotté le meeting.
Khalilou Diagana: cridem
Pour le fond, le ton a été musclé. Dans la déclaration du RFD lu, il est écrit : « Le temps n’est plus à l’évaluation des risques que fait courir la situation actuelle à la paix civile en Mauritanie et dans la sous région.
L’heure est au développement d’une lutte démocratique et aux actions comme les meetings, les rassemblements et les grèves pour créer un rapport de force pouvant barrer la route à l’unilatéralisme de la junte. Le RFD entend mener une lutte multiforme et est disponible pour une action commune. Le RFD appelle la communauté internationale pour plus de pressions sur la junte.»
Après la lecture de cette déclaration, le leader du RFD, Ahmed Ould Daddah, a pris la parole. Il a salué, sous des applaudissements nourris, la présence des partis politiques et celle du président de l’assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkhier.
Au niveau du vocabulaire, Ould Daddah a évolué. Le 06 aout 2008 est désormais désigné : coup d’Etat. Pour la présidentielle du 06 juin 2009, le président du RFD a dit : « Je ne prendrai jamais part à une élection gazra (truquée)».
A l’adresse des partenaires de la Mauritanie, Ahmed Ould Daddah a lancé : « Je voudrais dire aux pays européens démocratique et particulièrement à la France, qu’il n’est pas acceptable qu’ils soient du coté de la dictature. C’est inadmissibles, c’est incompréhensible. »
Avant de finir son discours, Ahmed Ould Daddah a demandé aux milliers de militants de se rendre en masse, jeudi 02 avril, au meeting du FNDD. Le RFD qui se rapproche de plus en plus du FNDD a montré sa capacité de mobilisation.
Gros bémol toutefois : le vice président du parti, Kane Hamidou Baba et d’autres responsables, plutôt proches de la junte et mécontents de ce rapprochement avec le Front anti-putsch, ont boycotté le meeting.
Khalilou Diagana: cridem