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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Messaoud Ould Boulkheir en France : Contacts tous azimuts.


Messaoud Ould Boulkheir en France : Contacts tous azimuts.
Le président de l’Assemblée Nationale et président du parti de l’APP, Messaoud Ould Boulkheir, séjourne en France depuis le dimanche 2 novembre, sur invitation du gouvernement français dans le but d’exposer son initiative de sortie de crise aux responsables français.

Messaoud est en France pour explorer une énième piste dans l’objectif de résoudre la crise politique qui sévit dans notre pays depuis le putsch du 6 août et le renversement et l’emprisonnement du Président Sidi. Parmi les pistes possibles ou préconisées, Ould Boulkheir a discuté son initiative avec les premiers responsables français.

Le président de l’Assemblée Nationale qui est aussi membre du FNDD, était l’invité du gouvernement français pour présenter son initiative qui se compose de trois points essentiels : Le retour de Sidi Ould Cheikh Abdallahi à son fauteuil présidentiel, le retrait des militaires à leurs postes d’avant le 6 août 2008 et l’organisation d’une élection présidentielle avant terme, sous la supervision d’un directoire composé du Président de la République, des présidents des deux chambres du Parlement, du président du HCE et du chef de file de l’Opposition et d’autres personnalités.



Durant son séjour qui a été chargé en activités tous azimuts, Ould Boulkheir a été accueilli à l’Assemblée Nationale française, avant de déjeuner à l’Elysée. Le déjeuner avait duré deux bonnes heures durant lesquelles il a discuté à bâtons rompus avec de proches conseillers de Nicola Sarkozy et des responsables du Ministère français des affaires étrangères. Déjeuner au cours duquel il a été reçu par Bruno Joubert le conseiller de Sarkozy à la cellule diplomatique de l’Elysée en compagnie de Romain Serman son adjoint chargé de l’Afrique et une délégation du Quai d’Orsay conduite par Jean Climasty.

Au cours du déjeuner, les responsables français ont surtout écouté et posé d’innombrables questions sur les tenants et les aboutissants de la crise de manière générale et par rapport à son initiative en particulier. Personne n’a communiqué sur cette réunion, comme c’est le cas en général dans ce genre de réunions qui sont consacrées à la collecte de l’information et à son épluchement en vue de se construire une idée du problème et de faire des propositions concrètes à sa hiérarchie. Depuis le début de la crise, il y a toujours eu, de toutes les façons au sommet de l’Etat français, deux tendances opposées par rapport au putsch en Mauritanie.

L’existence de ces deux tendances est révélée par le bimensuel "La Lettre du Continent" du 30 octobre 2008. Ce bimensuel que nous citons ici est considéré comme une référence qui fait autorité dans les en-dessous de ce qui s’appelait la France/ Afrique. Il écrivait sous le titre évocateur: « Mauritanie, feu rouge pour Joyandet » : ‘’Alors que le secrétaire d’Etat Alain Joyandet allait prendre l’avion pour se rendre à Nouakchott, la junte au pouvoir a fait savoir qu’il n’est pas le bienvenu.

Selon nos informations, le général Mohamed Ould Abdel Aziz chef du haut conseil d’Etat (HCE) a téléphoné vendredi 24 octobre à Claude Guéant pour lui faire savoir qu’il n’était pas question de libérer l’ancien président Sidi Ould Cheikh Abdallahi pour qu’il puisse s’entretenir hors de prison avec le secrétaire d’Etat français Alain Joyandet. Accompagné de Romain Serman adjoint de Bruno Joubert chargé de l’Afrique à la cellule diplomatique de l’Elysée, Alain Joyandet avait en effet prévu de se rendre à Nouakchott le week-end dernier dans le cadre d’un voyage au Burkina Faso voisin.

Ce sont moins les conditions de la libération de l’ancien président que son "avenir politique" qui sont discutés à Paris et au niveau de l’Union africaine (UA). Ainsi que nous l’avons révélé dans notre dernière édition, deux positions s’affrontent. L’une est favorable à autoriser Ould Abdel Aziz à se maintenir au pouvoir, puis à se présenter à la prochaine élection présidentielle s’il libère l’ancien chef de l’Etat. L’autre à rétablir Sidi dans ses attributions de Président légitime et de proposer l’ancien chef de l’Etat Ely Ould Mohamed Vall comme président de transition… avant que lui-même ne brigue la magistrature suprême, comme l’a fait avant lui le président malien Amadou Toumani Touré "ATT"».

La première voie de Bruno Joubert et d’autres conseillers de l’Elysée préconise le retour de Sidi au pouvoir juste le temps de préparer une élection présidentielle pour baliser la voie au retour de leur champion Ely Ould Mohamed Vall. La deuxième voie est surtout constituée autour de l’avocat Robert Bourgis, conseiller personnel de Sarkozy et élément actif de la "défunte" France/Afrique de Jacques Faucard. C’est lui qui a arrangé un rendez-vous pour l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou et Karim Wade afin de plaider la cause des putschistes auprès du secrétaire général et homme orchestre de l’Elysée, Claude Guéant. Ce clan n’est pas hostile à ce que Aziz reste au pouvoir à travers une élection présidentielle.

Ainsi donc en France (l’ancienne métropole) sur le dossier mauritanien et contrairement à l’idée que l’on peut croire a priori, il n’y a pas une seule position à l’Elysée, mais bien plusieurs. Au Quai d’Orsay, on semble un peu plus nuancé. En effet, les notes provenant du Quai d’Orsay préconisent un traitement de l’affaire par le haut comme ce qui s’était passé avec le CMJD en 2005, autrement dit, que la junte au pouvoir en Mauritanie propose elle-même son calendrier et son agenda.

Toujours en ce qui concerne les développements à l’extérieur de la crise mauritanienne, une réunion très importante se tiendra le 10 novembre à Addis-Abeba. La Mauritanie aura en face d’elle, des représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de l’OIF, de la Ligue Arabe et les États-Unis.Cette réunion pourra être extrêmement décisive en ce qui concerne l’orientation de la Communauté internationale par rapport à la crise en Mauritanie.

Mohameden Ould Meyne

Biladi
Mercredi 5 Novembre 2008 - 14:15
Mercredi 5 Novembre 2008 - 14:16
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