
J’ai lu avec stupéfaction les honteuses lignes de mon ami Mohamed Baba à propos d’Ely O. Dah. Honteuse parce que le professeur s’attribue une caution qui sonne faux. Honteuses parce que Mohamed Baba pense pouvoir continuer à insulter la conscience mauritanienne.
Honteuses parce que l’homme ment à lui-même, une équation indigne d’un donneur de leçons qui en manquent exagérément. Honteuses car l’homme ne croit pas à ce qu’il couche benoîtement dans les sites Internet et se plaît dans son double jeu, qu’il fait d’ailleurs inintelligemment, comme à l’époque de CR (Conscience & Résistance).
Où étiez-vous, cher ami, quand on a déclenché l’affaire Ely Ould Dah? Savez-vous les hommes et femmes qui étaient à Montpellier pour la plainte et leur moyen de transport?
Alors de grâce, ce commerce n’est plus lucratif; donc laissez tranquille Mr SARR de l’AVOMM et occupez-vous de votre propre conscience : vous comprenez ce que je veux dire.
SARR a choisi un combat conséquent et cela sur le terrain. Parce que, désormais sur le terrain, il y a du nouveau, le temps où les autorités cherchent à prendre le taureau par les cornes. Mon ami, le virage est amorcé, tant pis pour les filous et autres manipulateurs.
La position de SARR et SOUMARE est courageuse, car ici c’est la dure réalité de la Mauritanie dans l’expression des terribles maux et autres fractures sociales hérités des pouvoirs précédents.
Mon ami, avant de parler des autres pensant qu’ils ont désertés le terrain du combat, revenez sur vous-même et votre propre trajectoire dans ce même combat. Vous voyez ce que je veux dire?
Mon ami, vous avez toujours en tête l’initiative de votre plainte, le comment, entre nous amis de CR que vous avez essayé de démanteler sans succès? C’est ça une leçon de morale pour soi-même, mon grand professeur et «ami» de Deddahi.
Connaître le droit, fabriquer le droit, c’est vous Mohamed Baba qui parlez comme ça? Les bras m’en tombent…
Continuez à piaffer devant votre ordinateur, le combat continue sur le terrain, avec SARR, SOUMARE et autres aux cotés des victimes qui ont désormais trouvé une oreille attentive, et les réfugiés qui n’abdiquent pas pour recouvrer toute leur dignité parce qu’il y a une volonté politique.
Fatima Fall
Source: CRIDEM