
Le Vice-président du Sénat, Mohcen Ould El Hadj, sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) lundi 06 septembre à 08 heures 30, a qualifié les participants à la marche du 05 octobre organisé par le FNDD «d’extrémistes islamistes.» Lire l’intégralité de l’entretien.
L’ultimatum du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine adressée à la junte au pouvoir a expiré ce lundi.C’est une condamnation de principe. Je ne pense pas que ça soit quelque chose de sérieux.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que le président de la commission de l’Union Africaine, Jean Ping, était de passage à deux reprises en Mauritanie. Il connaît parfaitement bien la situation. Le peuple mauritanien, à 95%, je n’exagère pas, à cautionné le changement du 06 août par la voix de ses représentants. Nous nous acheminons vers des journées de concertations, au cours desquelles sera défini ce qui se passera prochainement.
Mais, le dimanche 05 octobre, des mauritaniens ont manifesté pour demander le retour au pouvoir de Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
On est en démocratie. C’est la minorité issue des rangs justement des islamistes extrémistes qui représentent aujourd’hui un grand danger aussi bien pour la Mauritanie que pour le reste du monde. Je ne crois pas qu’ils puissent changer quoi que ce soit. De toute façon, on s’achemine invariablement vers une élection présidentielle transparente à laquelle participeront toutes les forces politiques.
RFI
Marches interdite du 05 octobre
Qui sont les « extrémistes islamistes» ?
«Ce sont des extrémistes islamistes» Tel est le qualificatif donné par Mohcen Ould El hadj, vice président du sénat, aux manifestants du 05 octobre contre le coup d’Etat du 06 août. Il s’exprimait sur les ondes de RFI. Le front national pour la défense de la démocratie (FNDD), initiateur de la manifestation, comprend l’UFP, l’APP, ADIL, le PLEJ et Tawassoul. Seule cette dernière formation politique est dite islamiste et, ses membres, se sont constamment prévalus d’un islamisme modéré et ont toujours accepté, comme tous les autres partis, le pluralisme démocratique comme valeur à défendre.
Qui sont alors «les extrémistes islamistes» du vice-président du sénat ? Avant le coup d’Etat du 06 août, pendant la fronde des parlementaires, le sénateur Mohcen Ould El Hadj en avait appelé à l’armée «pour ramener le président de la République à la raison.» Il avait été perçu dans cette déclaration un appel à coup d’Etat. Il y a eu coup d’Etat. Que se passera-t-il après la manifestation «des extrémistes islamiste ?»
K. Diagana
source : Le Quotidien de Nouakchott via cridem
L’ultimatum du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine adressée à la junte au pouvoir a expiré ce lundi.C’est une condamnation de principe. Je ne pense pas que ça soit quelque chose de sérieux.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que le président de la commission de l’Union Africaine, Jean Ping, était de passage à deux reprises en Mauritanie. Il connaît parfaitement bien la situation. Le peuple mauritanien, à 95%, je n’exagère pas, à cautionné le changement du 06 août par la voix de ses représentants. Nous nous acheminons vers des journées de concertations, au cours desquelles sera défini ce qui se passera prochainement.
Mais, le dimanche 05 octobre, des mauritaniens ont manifesté pour demander le retour au pouvoir de Sidi Ould Cheikh Abdellahi. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
On est en démocratie. C’est la minorité issue des rangs justement des islamistes extrémistes qui représentent aujourd’hui un grand danger aussi bien pour la Mauritanie que pour le reste du monde. Je ne crois pas qu’ils puissent changer quoi que ce soit. De toute façon, on s’achemine invariablement vers une élection présidentielle transparente à laquelle participeront toutes les forces politiques.
RFI
Marches interdite du 05 octobre
Qui sont les « extrémistes islamistes» ?
«Ce sont des extrémistes islamistes» Tel est le qualificatif donné par Mohcen Ould El hadj, vice président du sénat, aux manifestants du 05 octobre contre le coup d’Etat du 06 août. Il s’exprimait sur les ondes de RFI. Le front national pour la défense de la démocratie (FNDD), initiateur de la manifestation, comprend l’UFP, l’APP, ADIL, le PLEJ et Tawassoul. Seule cette dernière formation politique est dite islamiste et, ses membres, se sont constamment prévalus d’un islamisme modéré et ont toujours accepté, comme tous les autres partis, le pluralisme démocratique comme valeur à défendre.
Qui sont alors «les extrémistes islamistes» du vice-président du sénat ? Avant le coup d’Etat du 06 août, pendant la fronde des parlementaires, le sénateur Mohcen Ould El Hadj en avait appelé à l’armée «pour ramener le président de la République à la raison.» Il avait été perçu dans cette déclaration un appel à coup d’Etat. Il y a eu coup d’Etat. Que se passera-t-il après la manifestation «des extrémistes islamiste ?»
K. Diagana
source : Le Quotidien de Nouakchott via cridem