
Mon général, est-il besoin de vous rappeler que le président de la république Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été élu par le peuple mauritanien suite à des élections libres et démocratiques reconnues en tant que telles par vous-même et par la communauté nationale et internationale. Donc sa légitimité émane incontestablement de la volonté du peuple, il n’a de compte à rendre qu’à lui et à lui seul.
Votre appréciation de la situation nationale si respectable soit-elle n’engage que vous. Elle ne vaut ni plus ni moins à celle de n’importe quel autre citoyen lambda de ce pays. De plus votre titre d’officier supérieur de la république vous interdit toute immixtion dans la vie politique, il vous met dans l’obligation d’accepter, de respecter et de défendre les prérogatives constitutionnelles du président de la république investi démocratiquement par le peuple mauritanien.
Dans d’autres pays et ils sont très nombreux en cette période de crise, le législatif et l’exécutif se sont opposés et confrontés férocement pendant des mois et des mois, mais jamais la légalité constitutionnelle n’a été entravée par un coup de force militaire. En Ukraine par exemple l’Assemblée vient d’être dissoute après une situation quasi-insurrectionnelle entre la présidence et exécutif, mais jamais il n’a traversé à l’esprit d’aucun haut gradé de l’armée de porter atteinte à l’institution présidentielle et de rompre la démocratie sous des prétextes fallacieux.
Est-il besoin de vous rappeler aussi que la constitution de notre pays confère au président de la république le droit de dissoudre l’Assemblée Nationale lorsqu’il se trouve dans l’impossibilité d’appliquer son programme, par lequel il a été élu, par une majorité de cette Assemblée.
Vos alliés députés qui ont déshonoré leur mandat d’élu du peuple en soutenant un coup d’Etat, quelque soit leur nombre, leur légitimité n’a aucun poids constitutionnel devant celle du président de la république. Ici l’argument du nombre est dérisoire il n’est d’aucune utilité.
Par votre coup d’Etat, vous avez terni l’image de ce pays qui, il y a quelques mois encore était cité comme exemple et faisait partout la fierté des mauritaniens et vous avez violé la volonté de ce peuple qui a pourtant fait beaucoup de sacrifices dans la souffrance et dans la misère pour vous faire l’homme privilégié que vous êtes devenu aujourd’hui.
Reconnaitre votre erreur en revenant au choix et la volonté du peuple n’est nullement revenir en arrière, l’arrière c’est l’image catastrophique que vous infliger à ce pays, c’est sa mise au banc de la communauté internationale. Revenir à la raison c’est aussi respecter ce peuple et lui éviter d’autres souffrances exponentiellement plus graves encore, surtout dans une conjoncture mondiale inquiétante.
Sachez mon général que notre pays a signé et ratifié des traités et des accords internationaux il doit les respecter et les assumer et la communauté internationale a également le devoir et l’obligation de les respecter de les faire respecter. Ce n’est certainement pas vous qui n’avez aucune légitimité d’aucune sorte à parler au nom du peuple mauritanien qui pourrait les dénoncer ou empêcher leurs applications. Mon général n’écouter pas ceux qui vous poussent et vous conduisent à l’abîme. Eviter à notre pays des sanctions internationales auxquelles vous serez tenu le premier responsable.
En persistant dans votre posture actuelle de défiance contre la communauté démocratique mondiale, vous commettez une grave erreur appréciation. D’autres avant vous ont pris cette même posture dans d’autres pays et dans d’autres circonstances en se dandinant dans les rues de leurs capitales et applaudis comme toujours par les laudateurs, ils l’ont payé très chère, malheureusement les peuples aussi.
En ne mettant pas fin à ce surenchère peu fertile pour vous et dangereux, qui vous amène aujourd’hui aux violations des droits et des libertés individuelles et collectives, à la répression et aux emprisonnements politiques, vous glisserez inévitablement dans voie de la criminalisation de l’Etat auquel vous dirigez aujourd’hui par la force militaire.
Au-delà des sanctions auxquelles vous redoutez qui ne tarderont pas, c’est la jurisprudence internationale qui s’appliquerait individuellement sur chacun des responsables de ces crimes en gestation et les enquêteurs sont déjà à l’œuvre mon général et votre responsabilité sera totale.
Qu’Allah le tout puissant protège notre pays !
Maréga Baba/France
Votre appréciation de la situation nationale si respectable soit-elle n’engage que vous. Elle ne vaut ni plus ni moins à celle de n’importe quel autre citoyen lambda de ce pays. De plus votre titre d’officier supérieur de la république vous interdit toute immixtion dans la vie politique, il vous met dans l’obligation d’accepter, de respecter et de défendre les prérogatives constitutionnelles du président de la république investi démocratiquement par le peuple mauritanien.
Dans d’autres pays et ils sont très nombreux en cette période de crise, le législatif et l’exécutif se sont opposés et confrontés férocement pendant des mois et des mois, mais jamais la légalité constitutionnelle n’a été entravée par un coup de force militaire. En Ukraine par exemple l’Assemblée vient d’être dissoute après une situation quasi-insurrectionnelle entre la présidence et exécutif, mais jamais il n’a traversé à l’esprit d’aucun haut gradé de l’armée de porter atteinte à l’institution présidentielle et de rompre la démocratie sous des prétextes fallacieux.
Est-il besoin de vous rappeler aussi que la constitution de notre pays confère au président de la république le droit de dissoudre l’Assemblée Nationale lorsqu’il se trouve dans l’impossibilité d’appliquer son programme, par lequel il a été élu, par une majorité de cette Assemblée.
Vos alliés députés qui ont déshonoré leur mandat d’élu du peuple en soutenant un coup d’Etat, quelque soit leur nombre, leur légitimité n’a aucun poids constitutionnel devant celle du président de la république. Ici l’argument du nombre est dérisoire il n’est d’aucune utilité.
Par votre coup d’Etat, vous avez terni l’image de ce pays qui, il y a quelques mois encore était cité comme exemple et faisait partout la fierté des mauritaniens et vous avez violé la volonté de ce peuple qui a pourtant fait beaucoup de sacrifices dans la souffrance et dans la misère pour vous faire l’homme privilégié que vous êtes devenu aujourd’hui.
Reconnaitre votre erreur en revenant au choix et la volonté du peuple n’est nullement revenir en arrière, l’arrière c’est l’image catastrophique que vous infliger à ce pays, c’est sa mise au banc de la communauté internationale. Revenir à la raison c’est aussi respecter ce peuple et lui éviter d’autres souffrances exponentiellement plus graves encore, surtout dans une conjoncture mondiale inquiétante.
Sachez mon général que notre pays a signé et ratifié des traités et des accords internationaux il doit les respecter et les assumer et la communauté internationale a également le devoir et l’obligation de les respecter de les faire respecter. Ce n’est certainement pas vous qui n’avez aucune légitimité d’aucune sorte à parler au nom du peuple mauritanien qui pourrait les dénoncer ou empêcher leurs applications. Mon général n’écouter pas ceux qui vous poussent et vous conduisent à l’abîme. Eviter à notre pays des sanctions internationales auxquelles vous serez tenu le premier responsable.
En persistant dans votre posture actuelle de défiance contre la communauté démocratique mondiale, vous commettez une grave erreur appréciation. D’autres avant vous ont pris cette même posture dans d’autres pays et dans d’autres circonstances en se dandinant dans les rues de leurs capitales et applaudis comme toujours par les laudateurs, ils l’ont payé très chère, malheureusement les peuples aussi.
En ne mettant pas fin à ce surenchère peu fertile pour vous et dangereux, qui vous amène aujourd’hui aux violations des droits et des libertés individuelles et collectives, à la répression et aux emprisonnements politiques, vous glisserez inévitablement dans voie de la criminalisation de l’Etat auquel vous dirigez aujourd’hui par la force militaire.
Au-delà des sanctions auxquelles vous redoutez qui ne tarderont pas, c’est la jurisprudence internationale qui s’appliquerait individuellement sur chacun des responsables de ces crimes en gestation et les enquêteurs sont déjà à l’œuvre mon général et votre responsabilité sera totale.
Qu’Allah le tout puissant protège notre pays !
Maréga Baba/France