
Le Président gabonais, Elhadj Omar BONGO, a condamné en termes claires et directs le coup d'Etat perpétré par le Général limogé Ould Abdel Aziz le 6 août dernier. "Il faut rétablir le Président pour éviter les rancœurs", martelle-t-il dans l'entretien accordée au Magazine MATALANA (N°13 du mois de Septembre 2008).
L'un des plus anciens dirigeant africains et des plus influents au sein de l'Union Africaine plaide ainsi pour l'encrage des pratiques démocratiques sur le continent noir: "je suis pour que le Président déchu soit réinstallé dans ses fonctions"...
Voici la réponse du Président gabonais:
MATALANA : Un Président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, en Mauritanie vient d’être renversé quinze mois après son entrée en fonction …
Omar Bongo : Vous connaissez ma position de principe : je suis contre les coups d’état, de quelque nature que ce soit. Et je suis pour que le Président déchu soit réinstallé dans ses fonctions.
Depuis le renversement du président Mokhtar Ould Daddah en 1978, ce pays a connu des nombreux intermèdes militaires. Alors, que faire ? Organiser une nouvelle élection pour désigner un nouveau Président élu, mais combien de temps tiendra-t- il avant de se faire renverser. Après tant d’efforts consentis pour établir un ordre constitutionnel, je me pose la question : les militaires mauritaniens veulent-ils vraiment nommer un chef militaire chef de gouvernement ? Après l’élection du Président qui n’a gouverné que 15 mois, on n’accepte pas ceux qui ont agit ainsi au sein de l’Union africaine. On ne les rencontrera pas. On ne gouverne pas ainsi, ce n’est pas possible. Il faut rétablir le Président pour éviter les rancœurs, faire table rase du passé pour éviter les rancœurs.
L’Assemblée mauritanienne doit fonctionner. Si les militaires veulent du travail, il faut leur en donner. Ce n’est pas normal qu’on arrête le Président Sidi. Sinon, à cette allure-là on n’aura plus de candidat pour la fonction présidentielle.
source;for-mauritania.org
L'un des plus anciens dirigeant africains et des plus influents au sein de l'Union Africaine plaide ainsi pour l'encrage des pratiques démocratiques sur le continent noir: "je suis pour que le Président déchu soit réinstallé dans ses fonctions"...
Voici la réponse du Président gabonais:
MATALANA : Un Président élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, en Mauritanie vient d’être renversé quinze mois après son entrée en fonction …
Omar Bongo : Vous connaissez ma position de principe : je suis contre les coups d’état, de quelque nature que ce soit. Et je suis pour que le Président déchu soit réinstallé dans ses fonctions.
Depuis le renversement du président Mokhtar Ould Daddah en 1978, ce pays a connu des nombreux intermèdes militaires. Alors, que faire ? Organiser une nouvelle élection pour désigner un nouveau Président élu, mais combien de temps tiendra-t- il avant de se faire renverser. Après tant d’efforts consentis pour établir un ordre constitutionnel, je me pose la question : les militaires mauritaniens veulent-ils vraiment nommer un chef militaire chef de gouvernement ? Après l’élection du Président qui n’a gouverné que 15 mois, on n’accepte pas ceux qui ont agit ainsi au sein de l’Union africaine. On ne les rencontrera pas. On ne gouverne pas ainsi, ce n’est pas possible. Il faut rétablir le Président pour éviter les rancœurs, faire table rase du passé pour éviter les rancœurs.
L’Assemblée mauritanienne doit fonctionner. Si les militaires veulent du travail, il faut leur en donner. Ce n’est pas normal qu’on arrête le Président Sidi. Sinon, à cette allure-là on n’aura plus de candidat pour la fonction présidentielle.
source;for-mauritania.org