Tripoli, Libye (PANA) - Le chef de la junte au pouvoir en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdel Aziz a nié l'existence de quelconque embargo ou Toute autre sanction contre son pays par la communauté internationale, affirmant que de telles informations sont « le fruit de l'imagination de certaines personnes en mal de sensation ».
S'exprimant lors d'une rencontre, jeudi à Tripoli, peu avant son départ de la Libye, avec la communauté mauritanienne installée dans ce pays, le président du Haut conseil d'Etat (HCE) a accusé certaines personnalités, dans une allusion aux membres du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) opposé au putsch, d'œuvrer en faveur de sanctions contre la Mauritanie « étant donné qu'ils n'ont plus accès aux ressources du pays qu'ils géraient au profit de leurs propres intérêts ».
Il a également affirmé que le pays regorge d'énormes potentialités qui en font un pays riche pour seulement 3 millions d'habitants et déploré la mauvaise gestion et la corruption qui a gangrené les différents régimes qui se sont succédés au pouvoir en Mauritanie, « portant un coup rude au développement notamment les retards accusés dans l'enseignement et les infrastructures de Base, ce qui a provoqué une paupérisation dans le pays ».
Le président du HCE a indiqué aussi que l'instance qu'il dirige a décidé d'octroyer aux Mauritaniens résidant à l'étranger l'opportunité de s'exprimer sur les choix politiques dans le pays à travers leur participation aux prochaines élections présidentielles qui seront organisées en juin 2009 et exhorté toutes les communautés mauritaniennes à l'étranger à y participer massivement.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a rappelle-t-on, eu mercredi à Muserata (220 km à l'est de Tripoli), un entretien avec le guide libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA), au cours duquel il lui a fait le point de la situation dans son pays depuis le coup d'état du 6 août 2008 par lequel il a pris le pouvoir.
Le leader libyen, qui a entrepris une médiation dans la crise politique et institutionnelle en Mauritanie, préconise un dialogue inclusif avec les protagonistes mauritaniens, en vue d'une solution consensuelle. Après le chef de la junte, le président en exercice de l'UA devrait recevoir le président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi qui, à l'instar du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), exige le rétablissement de l'ordre constitutionnel et le retour des autorités militaires dans les casernes, et le leader du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), Ahmed Ould Daddah, principal parti de l'opposition sous le régime déchu, qui conteste le rétablissement de l'ancien président et exige à la fois la disqualification des militaires pour la présidentielle.
Tripoli - 26/02/2009
S'exprimant lors d'une rencontre, jeudi à Tripoli, peu avant son départ de la Libye, avec la communauté mauritanienne installée dans ce pays, le président du Haut conseil d'Etat (HCE) a accusé certaines personnalités, dans une allusion aux membres du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) opposé au putsch, d'œuvrer en faveur de sanctions contre la Mauritanie « étant donné qu'ils n'ont plus accès aux ressources du pays qu'ils géraient au profit de leurs propres intérêts ».
Il a également affirmé que le pays regorge d'énormes potentialités qui en font un pays riche pour seulement 3 millions d'habitants et déploré la mauvaise gestion et la corruption qui a gangrené les différents régimes qui se sont succédés au pouvoir en Mauritanie, « portant un coup rude au développement notamment les retards accusés dans l'enseignement et les infrastructures de Base, ce qui a provoqué une paupérisation dans le pays ».
Le président du HCE a indiqué aussi que l'instance qu'il dirige a décidé d'octroyer aux Mauritaniens résidant à l'étranger l'opportunité de s'exprimer sur les choix politiques dans le pays à travers leur participation aux prochaines élections présidentielles qui seront organisées en juin 2009 et exhorté toutes les communautés mauritaniennes à l'étranger à y participer massivement.
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a rappelle-t-on, eu mercredi à Muserata (220 km à l'est de Tripoli), un entretien avec le guide libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA), au cours duquel il lui a fait le point de la situation dans son pays depuis le coup d'état du 6 août 2008 par lequel il a pris le pouvoir.
Le leader libyen, qui a entrepris une médiation dans la crise politique et institutionnelle en Mauritanie, préconise un dialogue inclusif avec les protagonistes mauritaniens, en vue d'une solution consensuelle. Après le chef de la junte, le président en exercice de l'UA devrait recevoir le président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi qui, à l'instar du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), exige le rétablissement de l'ordre constitutionnel et le retour des autorités militaires dans les casernes, et le leader du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), Ahmed Ould Daddah, principal parti de l'opposition sous le régime déchu, qui conteste le rétablissement de l'ancien président et exige à la fois la disqualification des militaires pour la présidentielle.
Tripoli - 26/02/2009