
La France appelle la junte qui a pris le pouvoir en Mauritanie à libérer de manière "inconditionnelle et immédiate" le Premier ministre constitutionnel Yahya Ould Ahmed Waghf, arrêté de nouveau jeudi, a déclaré vendredi le ministère des Affaires étrangères.
"L’arrestation arbitraire de M. Yahya Ould Ahmed Waghf, Premier ministre constitutionnel de Mauritanie, est inacceptable", a déclaré à la presse le porte-parole adjoint du ministère, Frédéric Desagneaux. "Nous demandons sa libération inconditionnelle et immédiate", a-t-il ajouté.
Paris appelle "à un retour dans les plus brefs délais à l’ordre constitutionnel, avec comme préalable impératif la remise en liberté immédiate et le rétablissement dans ses fonctions du Président Abdallahi, élu démocratiquement en mars 2007, avec lequel notre ambassadeur à Nouakchott a pu s'entretenir hier (jeudi) soir", a réaffirmé le porte-parole.
"Nous exhortons la junte militaire et l’ensemble des responsables politiques mauritaniens à coopérer au plus vite avec l’Union africaine, avec l’Union européenne et avec la communauté internationale afin de trouver une solution rapide à la crise", a-t-il souligné.
Le chef du gouvernement avait déjà été arrêté le 6 août, au moment du coup d'Etat qui a renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, et libéré cinq jours plus tard.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi reste toujours privé de liberté, en résidence surveillée.
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Source: republitogo
(M) avomm
"L’arrestation arbitraire de M. Yahya Ould Ahmed Waghf, Premier ministre constitutionnel de Mauritanie, est inacceptable", a déclaré à la presse le porte-parole adjoint du ministère, Frédéric Desagneaux. "Nous demandons sa libération inconditionnelle et immédiate", a-t-il ajouté.
Paris appelle "à un retour dans les plus brefs délais à l’ordre constitutionnel, avec comme préalable impératif la remise en liberté immédiate et le rétablissement dans ses fonctions du Président Abdallahi, élu démocratiquement en mars 2007, avec lequel notre ambassadeur à Nouakchott a pu s'entretenir hier (jeudi) soir", a réaffirmé le porte-parole.
"Nous exhortons la junte militaire et l’ensemble des responsables politiques mauritaniens à coopérer au plus vite avec l’Union africaine, avec l’Union européenne et avec la communauté internationale afin de trouver une solution rapide à la crise", a-t-il souligné.
Le chef du gouvernement avait déjà été arrêté le 6 août, au moment du coup d'Etat qui a renversé le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, et libéré cinq jours plus tard.
Sidi Ould Cheikh Abdallahi reste toujours privé de liberté, en résidence surveillée.
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