Toutefois nous comprenons aujourd’hui, pourquoi les représentants de nos organisations qui se sont rendus à Nouakchott et ont organisé plusieurs rencontres avec les responsables du COVIRE, en vue de connaître la teneur de cette convention, se soient heurtés à un refus total de révéler le moindre indice sur cet accord.
Nous considérons que les intérêts des victimes ont été bradés, que les espoirs portés par deux décennies de combat acharné et de souffrances consenties ont été trahis. Nous déplorons que le COVIRE ait été associé à cette mascarade.
L'OCVIDH et l'AVOMM, comme déjà souligné au Général Mohamed Ould Abdel Aziz à Nouakchott, rejettent tout règlement en catimini du Passif humanitaire. Un règlement qui doit impliquer tous les acteurs concernés, en l’occurrence les ONG, en Mauritanie et à l’extérieur, qui ont porté sans relâche, la lutte contre l’impunité.
Elles constatent que le fondement même du protocole d'accord repose sur un chantage dont les termes font du renoncement à toute poursuite, un préalable à toute indemnisation. Ce qui est inadmissible.
Elles avaient salué, comme avancées notoires, la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans les événements par l’ancien Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi ainsi que le récent discours de Kaédi du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, Président du HCE ainsi que la prière organisée à cette occasion et considèrent que le principe de l'indemnisation est louable.
Mais l'OCVIDH et l'AVOMM appellent à un règlement juste et équitable conformément aux normes internationales.
En conséquence, les organisations signataires renouvellent leur exigence de la mise sur pied d'une Commission Nationale Indépendante à même d'appréhender les dimensions de la tragédie, les responsabilités individuelles et collectives, la complexité de la question et y apporter des réponses adéquates.
L'AVOMM et l'OCVIDH
- dénoncent avec la dernière énergie ce protocole d'accord inique;
- rappellent que cette solution du Passif humanitaire ne saurait mettre à l'abri des criminels notoires dans un Etat de droit;
- invitent à un réexamen rapide et total de la douloureuse question du Passif humanitaire en vue de lui trouver une issue juste et satisfaisante pour toutes les victimes.
Fait à Paris le 23 avril 2009
Ousmane Abdoul SARR
Président de l’AVOMM
Abdoul Aziz SOUMARE
Président de l’OCVIDH
Nous considérons que les intérêts des victimes ont été bradés, que les espoirs portés par deux décennies de combat acharné et de souffrances consenties ont été trahis. Nous déplorons que le COVIRE ait été associé à cette mascarade.
L'OCVIDH et l'AVOMM, comme déjà souligné au Général Mohamed Ould Abdel Aziz à Nouakchott, rejettent tout règlement en catimini du Passif humanitaire. Un règlement qui doit impliquer tous les acteurs concernés, en l’occurrence les ONG, en Mauritanie et à l’extérieur, qui ont porté sans relâche, la lutte contre l’impunité.
Elles constatent que le fondement même du protocole d'accord repose sur un chantage dont les termes font du renoncement à toute poursuite, un préalable à toute indemnisation. Ce qui est inadmissible.
Elles avaient salué, comme avancées notoires, la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat dans les événements par l’ancien Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi ainsi que le récent discours de Kaédi du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, Président du HCE ainsi que la prière organisée à cette occasion et considèrent que le principe de l'indemnisation est louable.
Mais l'OCVIDH et l'AVOMM appellent à un règlement juste et équitable conformément aux normes internationales.
En conséquence, les organisations signataires renouvellent leur exigence de la mise sur pied d'une Commission Nationale Indépendante à même d'appréhender les dimensions de la tragédie, les responsabilités individuelles et collectives, la complexité de la question et y apporter des réponses adéquates.
L'AVOMM et l'OCVIDH
- dénoncent avec la dernière énergie ce protocole d'accord inique;
- rappellent que cette solution du Passif humanitaire ne saurait mettre à l'abri des criminels notoires dans un Etat de droit;
- invitent à un réexamen rapide et total de la douloureuse question du Passif humanitaire en vue de lui trouver une issue juste et satisfaisante pour toutes les victimes.
Fait à Paris le 23 avril 2009
Ousmane Abdoul SARR
Président de l’AVOMM
Abdoul Aziz SOUMARE
Président de l’OCVIDH