Le Président Légitime
(Envoyé spécial) - Plus de cinq mois après le putsch qui a donné un coup d’arrêt au processus démocratique en Mauritanie, voilà que les tombeurs du président Abdallahi, élu en 2007, organisent depuis ce week-end des états généraux sur la démocratie.
Ainsi, jusqu’au 5 janvier prochain, ces assises vont plancher sur des thématiques majeures avec en toile de fond la problématique institutionnelle. Les sujets seront débattus sous la supervision d’une personnalité indépendante, précise t-on du côté des organisateurs.
Ces derniers s’attendent-ils à des actes importants pour l’avenir de leur pays ? En tous les cas, les observateurs sont de plus en plus nombreux à croire que de ces états généraux de la démocratie peuvent jaillir des solutions de sortie de crise, et de fin du dialogue de sourd entre les partisans de Sidi Ould Cheikh Abdallahi et ceux favorables au camp du pouvoir.
Sous ce rapport, le Premier ministre Moulay Ould Mohamed Lagdaf dira que ‘c’est la Mauritanie dans sa diversité politique, ethnique, culturelle, économique et sociale qui va s’exprimer sur son avenir’.
Ces propos vont-ils rassurer le commun des Mauritaniens dans un pays aux équilibres fragiles ? Et pour cause ! Aujourd’hui, les nouveaux hommes forts de Nouakchott, dans leur projet d’amélioration des conditions de vie des couches défavorisées emportent l’adhésion d’une large frange de la population. Même si, d’aucuns ne manquent pas de souligner que les nouvelles autorités ont bénéficié des effets d’une conjoncture économique plus favorable avec la baisse du prix du baril de pétrole.
Cette situation augure-t-elle d’un rapport de force sur le terrain favorable au Haut conseil d’Etat, ainsi que le notent certains analystes politiques. Ces leaders demeurent convaincus que la junte n’aurait jamais pris le risque de convoquer les journées de concertation si tel n’était pas le cas ?
Attendons pour le moment de voir car, pour l’heure les deux camps se regardent en chiens de faïence. Le Front pour la défense de la démocratie affûte sa stratégie de résistance autour du président élu. Ce dernier s’apprête, selon certaines sources, à rentrer à Nouakchott. Et l’autre camp, celui de la junte au pouvoir s’active pour un succès franc des états généraux de la démocratie.
Abou KANE
source : Walfadjri
Ainsi, jusqu’au 5 janvier prochain, ces assises vont plancher sur des thématiques majeures avec en toile de fond la problématique institutionnelle. Les sujets seront débattus sous la supervision d’une personnalité indépendante, précise t-on du côté des organisateurs.
Ces derniers s’attendent-ils à des actes importants pour l’avenir de leur pays ? En tous les cas, les observateurs sont de plus en plus nombreux à croire que de ces états généraux de la démocratie peuvent jaillir des solutions de sortie de crise, et de fin du dialogue de sourd entre les partisans de Sidi Ould Cheikh Abdallahi et ceux favorables au camp du pouvoir.
Sous ce rapport, le Premier ministre Moulay Ould Mohamed Lagdaf dira que ‘c’est la Mauritanie dans sa diversité politique, ethnique, culturelle, économique et sociale qui va s’exprimer sur son avenir’.
Ces propos vont-ils rassurer le commun des Mauritaniens dans un pays aux équilibres fragiles ? Et pour cause ! Aujourd’hui, les nouveaux hommes forts de Nouakchott, dans leur projet d’amélioration des conditions de vie des couches défavorisées emportent l’adhésion d’une large frange de la population. Même si, d’aucuns ne manquent pas de souligner que les nouvelles autorités ont bénéficié des effets d’une conjoncture économique plus favorable avec la baisse du prix du baril de pétrole.
Cette situation augure-t-elle d’un rapport de force sur le terrain favorable au Haut conseil d’Etat, ainsi que le notent certains analystes politiques. Ces leaders demeurent convaincus que la junte n’aurait jamais pris le risque de convoquer les journées de concertation si tel n’était pas le cas ?
Attendons pour le moment de voir car, pour l’heure les deux camps se regardent en chiens de faïence. Le Front pour la défense de la démocratie affûte sa stratégie de résistance autour du président élu. Ce dernier s’apprête, selon certaines sources, à rentrer à Nouakchott. Et l’autre camp, celui de la junte au pouvoir s’active pour un succès franc des états généraux de la démocratie.
Abou KANE
source : Walfadjri