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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Proposition du HCE à l’UE : La dernière carte du Général !


Proposition du HCE à l’UE : La dernière carte du Général !
Moins de 72 heures avant le début des consultations entre la Mauritanie et l’Union Européenne, prévues le vendredi 20 février prochain, nous apprenons, de sources généralement bien informées, que le président du HCE, le général Mohamed Ould Abdel Aziz aurait écrit une lettre à l’Union Européenne, devinez pourquoi : avancer, lui aussi, sa proposition de sortie de crise.

Après les sanctions de l’Union Africaine, le Général semble avoir compris, enfin, que l’étau se resserre autour de lui. Un revirement de dernière minute que même les conditions du chef de la junte ne peuvent sortir du cadre strict du vent d’affolement qui souffle depuis quelques jours sur Nouakchott.

La proposition de sortie de crise faite par le général Ould Abdel Aziz pour amener l’UE à ne pas suivre la voie déjà tracée par l’UA n’apporte en fait, comme nouvel élément, que l’acceptation de la clause constitutionnelle qui permet au président du Sénat d’assurer l’intérim de la présidence de la République.

Une éventualité que bon nombre de parlementaires acquis à la cause des militaires écartaient, semble-t-il, ne voulant pas faire de l’accession d’un Négro-Mauritanien, même passagère, à la magistrature suprême une première. Pour tout le reste, la position du général Ould Abdel Aziz n’a pas changé d’un iota.

Dans la correspondance adressée à l’UE, le général fait part de sa candidature ! Une perspective qui effraie, même si Ould Abdel Aziz se dit prêt à démissionner au mois d’avril prochain de l’Armée. D’aucuns considèrent que le Général qui a mis au profit le mandat écourté de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi pour asseoir son autorité sur l’appareil militaire et sécuritaire du pays, n’aura aucun mal à assurer ses arrières en confiant le commandement à des hommes de confiance. L’on pense, à ce sujet, que l’élément essentiel du dispositif doit être le BASEP qui ne se reconnaîtrait qu’en la personne du Général.

« La perspective de se retirer de la présidence et de démissionner de l’armée ne constitue une réelle solution à la crise et une garantie de transparence de l’élection de juin prochain que si est prise immédiatement », déclare cet opposant au putsch qui trouve qu’il s’agit là d’une manœuvre dilatoire s’inscrivant dans la droite ligne de tout ce qui a été fait par le pouvoir jusqu’à maintenant pour mettre ses opposants et la communauté internationale devant le fait accompli.

Une personnalité influente du FNDD aurait indiqué aux mêmes sources ayant livré cette nouvelle que les Européens ont mis la délégation de la coalition anti-putsch présente à Paris au parfum de ce revirement salutaire de nature à décrisper momentanément la crise et à détendre des nerfs surchauffés.

L’on pense dans le camp de l’opposition que la démission avancée du général Mohamed Ould Abdel Aziz en avril prochain ne constitue pas une reculade par rapport à ce qui est prévu par la loi. L’esprit de toute sortie de crise doit sauvegarder deux principes essentiels, à savoir le retour à la légalité, certes, mais aussi la garantie de la transparence de tout nouveau scrutin. Ce qui est loin d’être le cas si l’auteur du coup d’Etat du 6 août 2008 est autorisé à prendre part à une élection présidentielle qu’il a eu le temps d’orienter, d’une manière ou d’une autre, avant de quitter le pouvoir.

La formation d’un gouvernement pour la gestion des affaires courantes sous la présidence du président de la Chambre Haute Mamadou Bâ M’Baré peut relever d’une approche formelle si la CENI qui devra être mise sur pied dans les prochains jours ne dispose pas d’un réel pouvoir pour organiser, superviser et déclarer les résultats de la prochaine consultation.

A la lecture de cette lettre qui devra être prise au conditionnel, la crise mauritanienne a toutes les chances de connaître un apaisement, mais, il est à craindre que cette décrispation ne finisse par prendre les airs du "calme qui précède la tempête". Si les candidatures seront ouvertes à tous, ce sera une course effrénée qui fera probablement table rase du passé et mettra les Mauritaniens devant un sort à plusieurs inconnues sur lequel il faut trancher dans l’incertitude.

Les paris sont donc déjà lancés sur plusieurs fronts. D’abord les conditions de transparence de la future élection présidentielle. Le lancement d’une révision du fichier électoral, sans la présence de toutes les parties qui pourraient s’engager, et avec la rumeur de l’adjonction de quelque 250.000 nouveaux inscrits, fait peser des soupçons de manipulations que le FNDD n’a pas manqué de souligner.

L’ouverture de l’élection à tous les candidats est, elle aussi, sujette à plusieurs interrogations : qui se présentera contre le Général ? Ahmed Ould Daddah, le colonel Ely Ould Mohamed Vall et les leaders du FNDD (unis ou désunis) se lanceront-ils dans la course ? Et le président renversé en août 2005 ? Et celui que les militaires ont destitué en août 2008 ?

Beaucoup de questions qui resteront sans réponses tant que le sérieux de la supposée proposition du général Ould Abdel Aziz n’aura pas été attesté par les destinataires de son message, les Européens, mais aussi et surtout par ceux qui lui font de l’ombre depuis le 6 août 2008.

Amadou Diaara

Le rénovateur quotidien



Source: cridem


Mercredi 18 Février 2009 - 17:13
Mercredi 18 Février 2009 - 17:19
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