
Sept longs mois de "guerre" lasse et de soubresauts n'ont pas encore permis de libérer le pays de la léthargie belliqueuse dans laquelle il se trouve englouti, en dépit des médiations multiformes qui se sont succédées.
La plus récente et la plus houleuse reste bien celle dirigée par le guide de la révolution libyenne qui, de par ses frasques connues de tous a jeter l'huile sur le feu, nonobstant la volonté affichée de la communauté internationale qui, à travers le groupe de contact de Paris a commis l'irréparable en désignant Mouammar Kadhafi à engager un dialogue politique avec les différents protagonistes de la crise mauritanienne.
L'absurdité à laquelle le guide libyen s'est employé pour mener une médiation somme toute dénuée de sens car sapant les principes de l'UA en avalisant le coup de force du 6 août est de nature à obliger la Communauté internationale à reconsidérer les fondements même de l'institution africaine.
Incapable de transcender ses propres problèmes eu égard à la volonté funeste de ses leaders qui aujourd'hui plus qu'hier peinent à mettre en œuvre une réelle capacité tendant à désamorcer les nombreuses crises que le continent africain est confronté malencontreusement.
S'il est vrai qu'une médiation dirigée par les africains reste toujours souhaitable dans les conflits qui secouent le continent, il est tout aussi regrettable que dans bien des cas, les hommes choisis pour mener une telle mission restent fort à désirer.
Aujourd'hui, avec l'échec de la médiation du président de l'UA, des sources concordantes révèlent l'entrée dans la danse du président sénégalais , maître Abdoulaye Wade, sollicité pour entreprendre une médiation en Mauritanie, dans le but de réconcilier les acteurs politiques de ce pays, à la suite de la mission confiée par l’Union africaine au guide libyen Mouammar Kadhafi.
C'est l'une des raisons pour lesquelles son ministre des affaires étrangères M Cheikh Tidiane Gadio a séjourné dans la capitale mauritanienne où il a été reçu en audience par le général Ould Abdel Aziz avant de prendre le chemin de Lemden pour rencontrer l'ex président Ould Cheikh Abdallahi.
Pour de nombreux observateurs avertis, le Président Wade est lui aussi connu pour ses positions quelque peu figées et ses bourdes pour avoir osé avaliser le coup d'état survenu en Guinée Conakry récemment et pour la petite histoire il avait demandé la communauté internationale à ne pas condamner le renversement de sidioca avant de dépêcher Gadio pour une séance d'explication afin de sauver les meubles.
Il demeure dès lors primordial voire impérieux, cette fois ci, que le président sénégalais qui d'ailleurs ne jouit pas d'une bonne presse au Sénégal, de faire preuve de hauteur et de discernement pour ne pas tomber dans les travers d'une médiation à la libyenne qui a fait déjà couler beaucoup d'ancre et de salive.
Tout compte fait, les différents protagonistes de la crise, eux aussi, à l'heure où le pays sombre dans une aventure trop risquée, doivent s'ils veulent préserver la Mauritanie des affres d'un isolement, se consacrer à des concessions de part et d'autre, pour donner désormais à la médiation de Wade le succès que tout un peuple aux abois attend impatiemment.
Mamadou Ousmane Tall
Source: pointschaud
La plus récente et la plus houleuse reste bien celle dirigée par le guide de la révolution libyenne qui, de par ses frasques connues de tous a jeter l'huile sur le feu, nonobstant la volonté affichée de la communauté internationale qui, à travers le groupe de contact de Paris a commis l'irréparable en désignant Mouammar Kadhafi à engager un dialogue politique avec les différents protagonistes de la crise mauritanienne.
L'absurdité à laquelle le guide libyen s'est employé pour mener une médiation somme toute dénuée de sens car sapant les principes de l'UA en avalisant le coup de force du 6 août est de nature à obliger la Communauté internationale à reconsidérer les fondements même de l'institution africaine.
Incapable de transcender ses propres problèmes eu égard à la volonté funeste de ses leaders qui aujourd'hui plus qu'hier peinent à mettre en œuvre une réelle capacité tendant à désamorcer les nombreuses crises que le continent africain est confronté malencontreusement.
S'il est vrai qu'une médiation dirigée par les africains reste toujours souhaitable dans les conflits qui secouent le continent, il est tout aussi regrettable que dans bien des cas, les hommes choisis pour mener une telle mission restent fort à désirer.
Aujourd'hui, avec l'échec de la médiation du président de l'UA, des sources concordantes révèlent l'entrée dans la danse du président sénégalais , maître Abdoulaye Wade, sollicité pour entreprendre une médiation en Mauritanie, dans le but de réconcilier les acteurs politiques de ce pays, à la suite de la mission confiée par l’Union africaine au guide libyen Mouammar Kadhafi.
C'est l'une des raisons pour lesquelles son ministre des affaires étrangères M Cheikh Tidiane Gadio a séjourné dans la capitale mauritanienne où il a été reçu en audience par le général Ould Abdel Aziz avant de prendre le chemin de Lemden pour rencontrer l'ex président Ould Cheikh Abdallahi.
Pour de nombreux observateurs avertis, le Président Wade est lui aussi connu pour ses positions quelque peu figées et ses bourdes pour avoir osé avaliser le coup d'état survenu en Guinée Conakry récemment et pour la petite histoire il avait demandé la communauté internationale à ne pas condamner le renversement de sidioca avant de dépêcher Gadio pour une séance d'explication afin de sauver les meubles.
Il demeure dès lors primordial voire impérieux, cette fois ci, que le président sénégalais qui d'ailleurs ne jouit pas d'une bonne presse au Sénégal, de faire preuve de hauteur et de discernement pour ne pas tomber dans les travers d'une médiation à la libyenne qui a fait déjà couler beaucoup d'ancre et de salive.
Tout compte fait, les différents protagonistes de la crise, eux aussi, à l'heure où le pays sombre dans une aventure trop risquée, doivent s'ils veulent préserver la Mauritanie des affres d'un isolement, se consacrer à des concessions de part et d'autre, pour donner désormais à la médiation de Wade le succès que tout un peuple aux abois attend impatiemment.
Mamadou Ousmane Tall
Source: pointschaud