
Ces propos d’Ahmed Ould Daddah ont certainement sonné le glas de ce qui, au lendemain du 06 août 2008, avait pris la forme d’une alliance entre le chef de file de l’opposition et la junte militaire qui venait de renverser son rival et vainqueur de la présidentielle de 2007.
Son parti, le RFD fut en effet le premier à avoir soutenu le coup de force du 06/08/9. Lui-même avait alors choisi d’appeler ce qui se passait sous l’impulsion du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, « mouvement de rectification ».
Depuis, il s’est employé à trouver les moyens de se faire procurer les chances d’accéder à la magistrature suprême, à condition de lever l’écueil des hommes en treillis… Vaines tentatives. Jusque-là, aucune assurance des militaires qui ne semblent plus prêt à créer un poulain pour une bataille électorale. Le cas Sidi leur ayant suffi visiblement de leçon.
Du coup, Ahmed Ould Daddah, désespérant finalement de dissuader le Général à se porter candidat à l’élection présidentiel, a fini par se rebeller contre lui et son programme. Et désormais, il s’est rendu compte qu’au lieu d’une « rectification » le Général avait belle et bien perpétré « un coup d’Etat »…
Une évolution dans le champ lexical de la destitution qui prendra forme à partir du meeting imposant du RFD il y a deux semaine et sur laquelle semblent fonder un espoir ceux qui veulent faire échouer l’équipe du Général…C’est sans compter avec une certaine fronde qui s’est vite dessiné au sein du parti. Ce qui n’avait encore que l’air d’une rumeur a fini par s’avérer : Kane Hamidou Baba a bien décidé d’aller à contre courant des décisions du chef du parti et de ses fidèles…
Chronique d’une rupture prévue…
A la faveur d’une conférence de presse tenue samedi 11 avril au siège de son parti ; tout juste à son arrivé de Paris, le chef de file de l’opposition, et président du Rassemblement des forces démocratiques n’a pas mâché ses mots à l’égard du pouvoir en place. Fustigeant « un abus des moyens de l’Etat auquel s’adonnent le Général Mohamed Ould Abdel Aziz et son Conseil d’Etat», Ahmed Ould Daddah s’est élevé contre le «comportement unilatéral visant la prise et la conservation du pouvoir par la force du Général. »
Pour lui, le Général « fait sa campagne sur le compte de l’Etat. » et « c’est une gabegie, une mauvaise gestion» souligne-t-il tout en jugeant « les nominations effectuées sur aucune base de compétence ni d’exigence administratives, de clientélisme visant à réaliser les objectifs du Général. » Irascible, il accuse non sans appeler « tous les Mauritaniens » à la « la résistance démocratique » : “Des prébendes sont distribuées, des nominations faites pour fidéliser une certaine clientèle, des agressions programmées et exécutées contre des partis politiques et des hommes, pour ouvrir la voie au maintien du pouvoir par la force.”
Le débauchage était en cours…
Sur un ton encore plus marqué, Ahmed Ould Daddah a dénoncé une agression contre les partis politiques et les institutions démocratiques. Ce qui est « une menace de la stabilité du pays a-t-il expliqué. En effet, le leader du plus grand parti d’opposition, en termes de représentativité parlementaire, a accusé la junte de comploter contre lui par des tentatives d’effritement de son parti». « Une officine a été créée sous l'impulsion du général Mohamed Ould Abdel Aziz pour créer une scission au sein du RFD»… a dit Ahmed Ould Daddah.
Déjà, des députés de son parti ont accueilli le général dans leurs localités lors des visites effectuées par celui-ci à l’intérieur du pays. Et puis, sur la question de la participation du RFD au scrutin prévu le 06 juin, la mésentente est claire : Par communiqué, des membres du directoire du RFD, avec le vice-président Kane H. Baba préfèrent « voir leur parti participer aux présidentielles du 6 juin ». Alors qu’Ahmed Ould Daddah, désormais non convaincu du sérieux d’une élection présidentielle anticipée voulue par la junte pour le 6 juin, a opté pour le boycott.
Et « le boycott sera actif car nous organiserons des meetings, des marches et tous les moyens légaux pour exprimer notre rejet de cette élection ». A martelé le chef de l’opposition pour qui toutes stratégies et mesures concrètes censées empêcher la tenue des élections selon le calendrier déjà proposé par les autorités devront être fixées par le Bureau exécutif du parti.
On sait cependant que la scission du RFD représenté par 17 députés à l’assemblée Nationale qui en compte 95, risque de porter un coup sérieux à Ahmed Ould Daddah.
Première réaction : après une brève réunion avec son état-major, Ahmed Ould Daddah regrette que sous « les pressions matérielles et l’usage abusif des moyens de la puissance publique, des cadres renoncent à leurs engagements de respecter les positions politiques du Parti ». Le message est du coup clair : Kane Hamidou Baba est donc de ceux qui « n’hésitent pas à se livrer des actes de félonie ».
La candidature de celui-ci serait commanditée par l’officine dont a parlé le Président du RFD et qui serait composé du Directeur Général de la Sûreté Nationale, le Général Mohamed Ould Hadi, du conseiller à la Présidence chargé de la communication, Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil et de deux membres du RFD.
Châtiment après crime…
La sentence contre du parti le député Kane sera signée par le Président lui-même. Le Président du Rassemblement des Forces Démocratiques décide « la suspension de qualité de membre de Monsieur Kane Hamidou Baba du Parti pour compter de la date de la présente décision », c'est-à-dire depuis le 11 avril 2009.
On reproche en effet au Vice-président du Parti natif du Fouta Toro « ses agissements, ses propos contraires à la ligne du Parti ainsi que les critiques de cette même ligne du parti, en dehors des instances, rendus publics à travers les médias écrits et audio-visuels ». On lui en veut en plus pour « la campagne menée au niveau des instances de base pour faire obstacle aux décisions du Parti et semer la division dans ses rangs en collaboration avec l’autorité militaire en place ».
Sans compter une « action diligentée visant à pérenniser un ordre hors-la-loi et anticonstitutionnel dans le pays, basé sur la gestion unilatérale du processus électoral, l’exclusion et l’acceptation du fait accompli, contrairement aux intérêts de la Nation et aux décisions de la Communauté Internationale.»
Un peu comme entre Aziz et Sidi ?
Décision nulle et non avenue, proteste Kane Hamidou Baba au cours d’une conférence de presse organisée à ‘La Case’ aux côtés de Mohamed Ould Boilil, Cheikh Ahmed Ould Zahhaf, Abdellahi Ould Nem, entre autres membres du RFD favorables comme lui à une participation aux élections. C’était comme ça quand Sidi avait décidé de limoger ses généraux !
Les raisons avancées par ce groupe de dissidents RFD sont « la rupture du dialogue au niveau du bureau et la non réponse adressée dans le cadre du comité permanent au Président du parti. » Kane et ses amis reprochent en outre au chef sa gestion unilatéral et les décisions informelles qui rendent « impossible le dialogue au sein du parti sur l’option à prendre face à l’agenda».
Aussi, le « groupe de cadres répondant à l’anxiété des militants et sympathisants et face à l’immobilisme, a envoyé une lettre au Président pour demander qu’un dialogue soit organisé mais cette lettre est restée sans réponse et a rencontré une hostilité dans un parti qui se réclame démocratique ».
Indiquant que 70 membres du Bureau exécutif du parti, 25 maires sur 33 que compte le parti t 7 parlementaires sont de la tendance favorable à la participation, le Vice-président de l’Assemblée a réitéré son attachement au RFD et a l’a appelé « à faire preuve de dépassement, dans l’intérêt national, en révisant son exigence sur la « non candidature des militaires en service au 6 Août 2008 », et d’envisager les conditions optimales de sa participation aux élections présidentielles ».
Arrive le ‘je t’aime, moi non plus’…
Autres griefs du groupe du Vice président de l’assemblée, «une certaine inclinaison du parti vers le FNDD, contrairement à sa position initiale, plus équilibrée parce que favorisant le dialogue entre les différentes parties ».Il s’agit là, déclare le groupe d’une « dérive (qui) risque de créer une bipolarisation, susceptible de crisper les rapports entre les acteurs politiques, éloignant ainsi, toute chance de dialogue pour une sortie de crise consensuelle ». Et Kane Hamidou Baba de s’écrier : « quel crime avons-nous commis en demandant que notre parti fonctionne de manière beaucoup plus démocratique ? »
Quant à savoir si effectivement des contacts ont été faits par les membres du HCE et du Gouvernement à leur endroit, Kane Hamidou Baba reconnait les faits mais insiste sur le fait que ces rencontres se font dans un esprit de « dialogue soutenu et critique ». « Si on veut le comprendre autrement, je ne peut pas être vice-président et regarder mon parti aller droit au mur et croiser les bras. Je ne peux pas regarder mon pays se déchirer et rester sans prendre ma part de responsabilités »…A martelé le vice-président du RFD qui tout n réfutant la décision de son président de le suspendre de sa qualité d membre du parti a tout de même organisé sa conférence de presse à La Case.
Curieux cependant que ce célèbre espace consacré à des célébrations de mariage serve finalement à la consécration d’une rupture entre Kane Hamidou Baba et Ahmed Ould Daddah que l’on a vu ensemble dix huit ans durant. Le HCE est-il en train de réussir ce que les autres pouvoir n’ont peut-être pas tenté : vider le parti d’Ahmed Ould Daddah de ce que d’aucuns pourraient percevoir comme sa « quintessence ». En tout cas le divorce a été prononcé ce dimanche 12 avril à la case par Kane Hamidou Baba sous cette forme : « Je n’ai pas attendu Ahmed Ould Daddah pour faire la politique …»
Kissima
source : La Tribune
Mauritanie
Son parti, le RFD fut en effet le premier à avoir soutenu le coup de force du 06/08/9. Lui-même avait alors choisi d’appeler ce qui se passait sous l’impulsion du Général Mohamed Ould Abdel Aziz, « mouvement de rectification ».
Depuis, il s’est employé à trouver les moyens de se faire procurer les chances d’accéder à la magistrature suprême, à condition de lever l’écueil des hommes en treillis… Vaines tentatives. Jusque-là, aucune assurance des militaires qui ne semblent plus prêt à créer un poulain pour une bataille électorale. Le cas Sidi leur ayant suffi visiblement de leçon.
Du coup, Ahmed Ould Daddah, désespérant finalement de dissuader le Général à se porter candidat à l’élection présidentiel, a fini par se rebeller contre lui et son programme. Et désormais, il s’est rendu compte qu’au lieu d’une « rectification » le Général avait belle et bien perpétré « un coup d’Etat »…
Une évolution dans le champ lexical de la destitution qui prendra forme à partir du meeting imposant du RFD il y a deux semaine et sur laquelle semblent fonder un espoir ceux qui veulent faire échouer l’équipe du Général…C’est sans compter avec une certaine fronde qui s’est vite dessiné au sein du parti. Ce qui n’avait encore que l’air d’une rumeur a fini par s’avérer : Kane Hamidou Baba a bien décidé d’aller à contre courant des décisions du chef du parti et de ses fidèles…
Chronique d’une rupture prévue…
A la faveur d’une conférence de presse tenue samedi 11 avril au siège de son parti ; tout juste à son arrivé de Paris, le chef de file de l’opposition, et président du Rassemblement des forces démocratiques n’a pas mâché ses mots à l’égard du pouvoir en place. Fustigeant « un abus des moyens de l’Etat auquel s’adonnent le Général Mohamed Ould Abdel Aziz et son Conseil d’Etat», Ahmed Ould Daddah s’est élevé contre le «comportement unilatéral visant la prise et la conservation du pouvoir par la force du Général. »
Pour lui, le Général « fait sa campagne sur le compte de l’Etat. » et « c’est une gabegie, une mauvaise gestion» souligne-t-il tout en jugeant « les nominations effectuées sur aucune base de compétence ni d’exigence administratives, de clientélisme visant à réaliser les objectifs du Général. » Irascible, il accuse non sans appeler « tous les Mauritaniens » à la « la résistance démocratique » : “Des prébendes sont distribuées, des nominations faites pour fidéliser une certaine clientèle, des agressions programmées et exécutées contre des partis politiques et des hommes, pour ouvrir la voie au maintien du pouvoir par la force.”
Le débauchage était en cours…
Sur un ton encore plus marqué, Ahmed Ould Daddah a dénoncé une agression contre les partis politiques et les institutions démocratiques. Ce qui est « une menace de la stabilité du pays a-t-il expliqué. En effet, le leader du plus grand parti d’opposition, en termes de représentativité parlementaire, a accusé la junte de comploter contre lui par des tentatives d’effritement de son parti». « Une officine a été créée sous l'impulsion du général Mohamed Ould Abdel Aziz pour créer une scission au sein du RFD»… a dit Ahmed Ould Daddah.
Déjà, des députés de son parti ont accueilli le général dans leurs localités lors des visites effectuées par celui-ci à l’intérieur du pays. Et puis, sur la question de la participation du RFD au scrutin prévu le 06 juin, la mésentente est claire : Par communiqué, des membres du directoire du RFD, avec le vice-président Kane H. Baba préfèrent « voir leur parti participer aux présidentielles du 6 juin ». Alors qu’Ahmed Ould Daddah, désormais non convaincu du sérieux d’une élection présidentielle anticipée voulue par la junte pour le 6 juin, a opté pour le boycott.
Et « le boycott sera actif car nous organiserons des meetings, des marches et tous les moyens légaux pour exprimer notre rejet de cette élection ». A martelé le chef de l’opposition pour qui toutes stratégies et mesures concrètes censées empêcher la tenue des élections selon le calendrier déjà proposé par les autorités devront être fixées par le Bureau exécutif du parti.
On sait cependant que la scission du RFD représenté par 17 députés à l’assemblée Nationale qui en compte 95, risque de porter un coup sérieux à Ahmed Ould Daddah.
Première réaction : après une brève réunion avec son état-major, Ahmed Ould Daddah regrette que sous « les pressions matérielles et l’usage abusif des moyens de la puissance publique, des cadres renoncent à leurs engagements de respecter les positions politiques du Parti ». Le message est du coup clair : Kane Hamidou Baba est donc de ceux qui « n’hésitent pas à se livrer des actes de félonie ».
La candidature de celui-ci serait commanditée par l’officine dont a parlé le Président du RFD et qui serait composé du Directeur Général de la Sûreté Nationale, le Général Mohamed Ould Hadi, du conseiller à la Présidence chargé de la communication, Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil et de deux membres du RFD.
Châtiment après crime…
La sentence contre du parti le député Kane sera signée par le Président lui-même. Le Président du Rassemblement des Forces Démocratiques décide « la suspension de qualité de membre de Monsieur Kane Hamidou Baba du Parti pour compter de la date de la présente décision », c'est-à-dire depuis le 11 avril 2009.
On reproche en effet au Vice-président du Parti natif du Fouta Toro « ses agissements, ses propos contraires à la ligne du Parti ainsi que les critiques de cette même ligne du parti, en dehors des instances, rendus publics à travers les médias écrits et audio-visuels ». On lui en veut en plus pour « la campagne menée au niveau des instances de base pour faire obstacle aux décisions du Parti et semer la division dans ses rangs en collaboration avec l’autorité militaire en place ».
Sans compter une « action diligentée visant à pérenniser un ordre hors-la-loi et anticonstitutionnel dans le pays, basé sur la gestion unilatérale du processus électoral, l’exclusion et l’acceptation du fait accompli, contrairement aux intérêts de la Nation et aux décisions de la Communauté Internationale.»
Un peu comme entre Aziz et Sidi ?
Décision nulle et non avenue, proteste Kane Hamidou Baba au cours d’une conférence de presse organisée à ‘La Case’ aux côtés de Mohamed Ould Boilil, Cheikh Ahmed Ould Zahhaf, Abdellahi Ould Nem, entre autres membres du RFD favorables comme lui à une participation aux élections. C’était comme ça quand Sidi avait décidé de limoger ses généraux !
Les raisons avancées par ce groupe de dissidents RFD sont « la rupture du dialogue au niveau du bureau et la non réponse adressée dans le cadre du comité permanent au Président du parti. » Kane et ses amis reprochent en outre au chef sa gestion unilatéral et les décisions informelles qui rendent « impossible le dialogue au sein du parti sur l’option à prendre face à l’agenda».
Aussi, le « groupe de cadres répondant à l’anxiété des militants et sympathisants et face à l’immobilisme, a envoyé une lettre au Président pour demander qu’un dialogue soit organisé mais cette lettre est restée sans réponse et a rencontré une hostilité dans un parti qui se réclame démocratique ».
Indiquant que 70 membres du Bureau exécutif du parti, 25 maires sur 33 que compte le parti t 7 parlementaires sont de la tendance favorable à la participation, le Vice-président de l’Assemblée a réitéré son attachement au RFD et a l’a appelé « à faire preuve de dépassement, dans l’intérêt national, en révisant son exigence sur la « non candidature des militaires en service au 6 Août 2008 », et d’envisager les conditions optimales de sa participation aux élections présidentielles ».
Arrive le ‘je t’aime, moi non plus’…
Autres griefs du groupe du Vice président de l’assemblée, «une certaine inclinaison du parti vers le FNDD, contrairement à sa position initiale, plus équilibrée parce que favorisant le dialogue entre les différentes parties ».Il s’agit là, déclare le groupe d’une « dérive (qui) risque de créer une bipolarisation, susceptible de crisper les rapports entre les acteurs politiques, éloignant ainsi, toute chance de dialogue pour une sortie de crise consensuelle ». Et Kane Hamidou Baba de s’écrier : « quel crime avons-nous commis en demandant que notre parti fonctionne de manière beaucoup plus démocratique ? »
Quant à savoir si effectivement des contacts ont été faits par les membres du HCE et du Gouvernement à leur endroit, Kane Hamidou Baba reconnait les faits mais insiste sur le fait que ces rencontres se font dans un esprit de « dialogue soutenu et critique ». « Si on veut le comprendre autrement, je ne peut pas être vice-président et regarder mon parti aller droit au mur et croiser les bras. Je ne peux pas regarder mon pays se déchirer et rester sans prendre ma part de responsabilités »…A martelé le vice-président du RFD qui tout n réfutant la décision de son président de le suspendre de sa qualité d membre du parti a tout de même organisé sa conférence de presse à La Case.
Curieux cependant que ce célèbre espace consacré à des célébrations de mariage serve finalement à la consécration d’une rupture entre Kane Hamidou Baba et Ahmed Ould Daddah que l’on a vu ensemble dix huit ans durant. Le HCE est-il en train de réussir ce que les autres pouvoir n’ont peut-être pas tenté : vider le parti d’Ahmed Ould Daddah de ce que d’aucuns pourraient percevoir comme sa « quintessence ». En tout cas le divorce a été prononcé ce dimanche 12 avril à la case par Kane Hamidou Baba sous cette forme : « Je n’ai pas attendu Ahmed Ould Daddah pour faire la politique …»
Kissima
source : La Tribune
Mauritanie