
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé, mardi, la suspension de la Mauritanie. Il s’agit, selon Abdou Diouf, secrétaire général de l’OIF, d’une « sanction extrême » qui ne pourra être levée que par le rétablissement de la démocratie. Il y a trois semaines déjà, l'OIF avait condamné fermement le coup d'Etat des putschistes qui ont renversé, le 6 août dernier, le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, élu en mars 2007 et toujours en résidence surveillée, tout comme le Premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf. Plusieurs partis ont abandonné l’idée de participer à un gouvernement issu de la junte. Dans un entretien à RFI, le secrétaire général de la junte, colonel Ahmedou Bamba Ould Baya, conteste la notion de coup d’Etat et affirme que le Haut conseil d’Etat s’est engagé à donner aux Mauritaniens « la possibilité d’organiser des élections libres et transparentes ».
Le Conseil permanent de la Francophonie s'est réuni en session extraordinaire mardi après-midi à Paris au sujet de la Mauritanie. L'organe politique de la francophonie a retenu la sanction la plus sévère à l'égard de l'un de ses membres, à savoir la suspension jusqu'à nouvel ordre, de la Mauritanie des instances de l'OIF. L’ancien président sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, considère que la crise politique mauritanienne ne justifiait pas le recours à un coup d’Etat.
Abdou Diouf
Secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie
« Nous avons pris la mesure extrême dans ce cas... Et cette suspension ne peut être levée que si les conditions d'un rétablissement normal de la démocratie sont remplies... »
Écoutez Abdou Diouf: http://www.rfi.fr/actufr/articles/104/article_71669.asp
Source: RFI
(M) avomm
Le Conseil permanent de la Francophonie s'est réuni en session extraordinaire mardi après-midi à Paris au sujet de la Mauritanie. L'organe politique de la francophonie a retenu la sanction la plus sévère à l'égard de l'un de ses membres, à savoir la suspension jusqu'à nouvel ordre, de la Mauritanie des instances de l'OIF. L’ancien président sénégalais Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie, considère que la crise politique mauritanienne ne justifiait pas le recours à un coup d’Etat.
Abdou Diouf
Secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie
« Nous avons pris la mesure extrême dans ce cas... Et cette suspension ne peut être levée que si les conditions d'un rétablissement normal de la démocratie sont remplies... »
Écoutez Abdou Diouf: http://www.rfi.fr/actufr/articles/104/article_71669.asp
Source: RFI
(M) avomm