
.... Président de la République Islamique de Mauritanie, tenu 05 aout 2011
La prestation du président de la république le 05 courant, a laissé tout le monde à sa faim.
Les réponses apportées aux différentes thématiques abordées lors de ce débat public demeurent insuffisantes.
L’opinion publique s’attendait à une vision claire et des propositions concrètes, aux différentes problématiques auxquelles sont confrontées les mauritaniens.
Pour ma part, je relèverai trois points dont les tentatives de réponses du président ne sont pas à la hauteur des attentes de nombreux citoyens.
Le règlement du passif humanitaire est loin d’être considère comme un mauvais souvenir. Le début de solutionnement, apporté par les autorités laisse en rade des points cruciaux.
Même si les questions relatives à l’aspect civiles, ont connu une avancée significative, il ne demeure pas moins, pour celles liées à l’aspect pénales, qui restent entières.
La résolution effective de ces deux points militeront à coup sûr à la consolidation de l’unité nationale tout en contribuant à la lutte contre l’impunité, la marginalisation qui a tendance à faire son chemin dans notre pays.
L’injustice conduit souvent à une situation chaotique inéluctable, imprévisible et il vous appartient en tant que chef de l’Etat, d’œuvrer pour que les victimes des années sombres de l’histoire de notre pays retrouvent la confiance dans leur pays et la dignité entant que être humain.
Le second point porte sur la campagne d’enrôlement que de nombreux observateurs et témoins, considèrent comme une tentative d’exclure la communauté négro-mauritanienne.
Vue l’ampleur de la contestation et les manquements répètes aux procédures basiques des enquêtes, il est urgent de le suspendre et repartir sur des bases solides, en y associant tous les partis politiques, la sociétés civile mais aussi des experts dans le domaine.
Les conditions actuelle dans lesquelles se déroulent cette campagne d’enrôlement ne respectent aucun critères objectifs.
La question liée à la double nationalité, ne concerne nullement une catégorie de la communauté mauritanienne, toutes les composantes de la société mauritanienne sont concernées.
La loi doit évoluer, vers une reconnaissance pure et simple, aux citoyens mauritanienne la possibilité détenir une autre nationalité tout en conservant la leur.
L’évolution du monde, qui temps vers une globalisations dans tous les domaines, doit inciter les pouvoir public à tenir compte de ce paramètre.
Certains pays de la sous région,( Sénégal, Maroc, Mali , Algérie), autorisent à leur citoyen d’avoir une double nationalité, car ils ont bien compris les enjeux socioéconomiques et les retombées positives en terme d’investissement et des réalisations.
Par ailleurs, pour ce qui est de l’esclavage, on ne pas nier son existence dans notre société, certes l’Etat n’est pas à l’origine, car c’est un phénomène social, mais par contre, il est le premier responsable de son maintien dans notre société.
Les lois qui ont été promulguées pour le criminaliser doivent être appliquées, c’est ce que demandent tous les défenseurs de droit de l’homme.
Ce débat public du président de la république, est salutaire dans sa frome, car c’est une façon de permettre aux citoyens d’avoir des éclaircissements aux questions auxquelles, ils sont confrontées. Cependant, sur le fond des zones d’ombres subsistent sur toutes les questions liées à l’unité nationale.
KEBE Abdoulaye Alpha ancien Député
La prestation du président de la république le 05 courant, a laissé tout le monde à sa faim.
Les réponses apportées aux différentes thématiques abordées lors de ce débat public demeurent insuffisantes.
L’opinion publique s’attendait à une vision claire et des propositions concrètes, aux différentes problématiques auxquelles sont confrontées les mauritaniens.
Pour ma part, je relèverai trois points dont les tentatives de réponses du président ne sont pas à la hauteur des attentes de nombreux citoyens.
Le règlement du passif humanitaire est loin d’être considère comme un mauvais souvenir. Le début de solutionnement, apporté par les autorités laisse en rade des points cruciaux.
Même si les questions relatives à l’aspect civiles, ont connu une avancée significative, il ne demeure pas moins, pour celles liées à l’aspect pénales, qui restent entières.
La résolution effective de ces deux points militeront à coup sûr à la consolidation de l’unité nationale tout en contribuant à la lutte contre l’impunité, la marginalisation qui a tendance à faire son chemin dans notre pays.
L’injustice conduit souvent à une situation chaotique inéluctable, imprévisible et il vous appartient en tant que chef de l’Etat, d’œuvrer pour que les victimes des années sombres de l’histoire de notre pays retrouvent la confiance dans leur pays et la dignité entant que être humain.
Le second point porte sur la campagne d’enrôlement que de nombreux observateurs et témoins, considèrent comme une tentative d’exclure la communauté négro-mauritanienne.
Vue l’ampleur de la contestation et les manquements répètes aux procédures basiques des enquêtes, il est urgent de le suspendre et repartir sur des bases solides, en y associant tous les partis politiques, la sociétés civile mais aussi des experts dans le domaine.
Les conditions actuelle dans lesquelles se déroulent cette campagne d’enrôlement ne respectent aucun critères objectifs.
La question liée à la double nationalité, ne concerne nullement une catégorie de la communauté mauritanienne, toutes les composantes de la société mauritanienne sont concernées.
La loi doit évoluer, vers une reconnaissance pure et simple, aux citoyens mauritanienne la possibilité détenir une autre nationalité tout en conservant la leur.
L’évolution du monde, qui temps vers une globalisations dans tous les domaines, doit inciter les pouvoir public à tenir compte de ce paramètre.
Certains pays de la sous région,( Sénégal, Maroc, Mali , Algérie), autorisent à leur citoyen d’avoir une double nationalité, car ils ont bien compris les enjeux socioéconomiques et les retombées positives en terme d’investissement et des réalisations.
Par ailleurs, pour ce qui est de l’esclavage, on ne pas nier son existence dans notre société, certes l’Etat n’est pas à l’origine, car c’est un phénomène social, mais par contre, il est le premier responsable de son maintien dans notre société.
Les lois qui ont été promulguées pour le criminaliser doivent être appliquées, c’est ce que demandent tous les défenseurs de droit de l’homme.
Ce débat public du président de la république, est salutaire dans sa frome, car c’est une façon de permettre aux citoyens d’avoir des éclaircissements aux questions auxquelles, ils sont confrontées. Cependant, sur le fond des zones d’ombres subsistent sur toutes les questions liées à l’unité nationale.
KEBE Abdoulaye Alpha ancien Député