Malgré les promesses et les dispositions prises par les nouvelles autorités mauritaniennes pour faciliter un retour des réfugiés négro-mauritaniens chassés de leur pays en 1989, le nombre de réfugiés à avoir pris le chemin du retour reste encore très faible. ‘C’est un retour au compte-gouttes’, souligne Ibrahima Wone, réfugié et membre du comité pour le retour des réfugiés mauritaniens. Ainsi, depuis le début de rapatriement volontaire organisé par le Hcr et les autorités mauritaniennes, il y a quatre mois, à raison de deux vagues par semaine, moins du 1/5 des réfugiés sont repartis. ‘Seuls 4 138 sont rentrés en Mauritanie, sur plus de 20 000 réfugiés recensés par le Haut commissariat pour les réfugiés (Hcr)’, a déclaré M. Wone, hier au cours d’une conférence de presse au siège de la Raddho.
Mais si les réfugiés ne se bousculent pas pour rentrer chez eux, c’est d’abord, parce qu’il y a ceux qui sont définitivement intégrés dans la société sénégalaise et qui souhaitent rester définitivement dans leur pays d’accueil. Il y a, en plus, ceux qui préfèrent attendre et d’autres qui trouvent que toutes les conditions ne sont pas encore réunies pour un retour en Mauritanie. D’ailleurs, souligne Ibrahima Wone, parmi ceux qui ont décidé de renter, certains n’ont pas recouvré leurs terres et d’autres n’ont pas encore reçu leurs pièces d’Etat civil, conformément à l’accord tripartite. En effet, selon l’article 16 de cet accord, ceux qui sont rentrés devraient recevoir leurs documents d’Etat civil dans les trois mois. Car, au-delà de ce délai, les réfugiés ne sont plus pris en charge par le Hcr.
Cependant, si la plupart ne se sont pas encore décidés à quitter le Sénégal, c’est parce que, contrairement à beaucoup de pays africains, leur pays d’accueil montre une très grande tolérance vis-à-vis des réfugiés. En effet, il n’existe pas de camps de réfugiés au Sénégal. Ce qui permet à ces derniers de se déplacer facilement dans tout le pays. En plus, le Sénégal applique le principe du non refoulement.
C. G. DIENE
Walf
Mais si les réfugiés ne se bousculent pas pour rentrer chez eux, c’est d’abord, parce qu’il y a ceux qui sont définitivement intégrés dans la société sénégalaise et qui souhaitent rester définitivement dans leur pays d’accueil. Il y a, en plus, ceux qui préfèrent attendre et d’autres qui trouvent que toutes les conditions ne sont pas encore réunies pour un retour en Mauritanie. D’ailleurs, souligne Ibrahima Wone, parmi ceux qui ont décidé de renter, certains n’ont pas recouvré leurs terres et d’autres n’ont pas encore reçu leurs pièces d’Etat civil, conformément à l’accord tripartite. En effet, selon l’article 16 de cet accord, ceux qui sont rentrés devraient recevoir leurs documents d’Etat civil dans les trois mois. Car, au-delà de ce délai, les réfugiés ne sont plus pris en charge par le Hcr.
Cependant, si la plupart ne se sont pas encore décidés à quitter le Sénégal, c’est parce que, contrairement à beaucoup de pays africains, leur pays d’accueil montre une très grande tolérance vis-à-vis des réfugiés. En effet, il n’existe pas de camps de réfugiés au Sénégal. Ce qui permet à ces derniers de se déplacer facilement dans tout le pays. En plus, le Sénégal applique le principe du non refoulement.
C. G. DIENE
Walf