![Sanctions internationales d’après putsch:Le FNDD a-t-il rectifié le discours de Boidiel ? Sanctions internationales d’après putsch:Le FNDD a-t-il rectifié le discours de Boidiel ?](https://www.avomm.com/photo/art/default/1022302-1284309.jpg?v=1289452575)
Jeudi 21 août, à Nouakchott, au moment du passage de témoin de la présidence du FNDD (front national pour la défense de la démocratie) entre Tawassoul et Adil, Boidiel Ould Houmeid, président de ce dernier parti a parlé des sanctions internationales d’après Putsch dans le dernier paragraphe de son discours :
« Dans notre combat pacifique, nous avons le soutien de la communauté internationale toute entière, parce que notre cause est juste, mais nous privilégions une solution mauritanienne, car toute autre solution, assorties de sanctions de quelque nature que ce soit, aurait des répercussions négatives sur les condition de vie du peuple mauritanien.
C’est pourquoi nous préférons une solution mauritanienne qui, évidemment, a pour fondement le retour à l’ordre constitutionnel » Sur la base de ce paragraphe, certain journalistes ont titré dans leur dépêches : «Mauritanie : pro et anti-putsch dénonce les sanctions internationales. » ou «le Front anti-putsch se prononce contre les sanctions.»
Au lendemain du discours de Boidiel, vendredi 22 août, le FNDD convoque une conférence de presse et distribue une déclaration dans laquelle il en appelle «à d’avantage de pressions, sous toutes ses formes, pour mettre fin, dans les délais les plus brefs au coup d’Etat, afin de mettre un terme rapide à l’épreuve que subit note peuple »
Avant la lecture de la déclaration, Boidiel Ould Houmeid avait fait état d’une publication sélective de son discours par la presse.
Atteinte à la liberté d’expression
Les journalistes présents à la conférence de presse du vendredi 22, ont perçu dans la déclaration distribuée, au sujet de la position par rapport aux sanctions, une contradiction avec le discours de Boidiel du jeudi 21 août. Mohamed Ould Maouloud, président de l’UFP, Ahmed Ould Sidi Baba… ont tous tenté d’expliquer que la position du FNDD sur les sanctions est unique et consiste à demander à la communauté internationale «d’utiliser tous les moyens pour mettre fin au coup d’Etat.»
Visiblement pas convaincus certains journalistes reviennent à la charge pour demander plus de précisions sur la question. Le ton entre le responsable du FNDD et certains confrères monte. Quelques militants zélés tentent de faire taire Hachim Ould Sidi Salem, correspondant de Reuters. Entraves à la liberté d’expression, protestations de certains qui confrères boudent la conférence qui se termine en queue de poisson.
Rappelons que le FNDD qui regroupe six partis politiques dont l’UFP, l’APP, Tawassoul et Adil est fortement opposé au coup d’Etat du 06 août et en appelle au retour à la légalité constitutionnelle par le rétablissement de Sidi Ould Cheikh Abdellahi dans ses fonctions de président de la République.
Khalilou Diagana
Pour Cridem
« Dans notre combat pacifique, nous avons le soutien de la communauté internationale toute entière, parce que notre cause est juste, mais nous privilégions une solution mauritanienne, car toute autre solution, assorties de sanctions de quelque nature que ce soit, aurait des répercussions négatives sur les condition de vie du peuple mauritanien.
C’est pourquoi nous préférons une solution mauritanienne qui, évidemment, a pour fondement le retour à l’ordre constitutionnel » Sur la base de ce paragraphe, certain journalistes ont titré dans leur dépêches : «Mauritanie : pro et anti-putsch dénonce les sanctions internationales. » ou «le Front anti-putsch se prononce contre les sanctions.»
Au lendemain du discours de Boidiel, vendredi 22 août, le FNDD convoque une conférence de presse et distribue une déclaration dans laquelle il en appelle «à d’avantage de pressions, sous toutes ses formes, pour mettre fin, dans les délais les plus brefs au coup d’Etat, afin de mettre un terme rapide à l’épreuve que subit note peuple »
Avant la lecture de la déclaration, Boidiel Ould Houmeid avait fait état d’une publication sélective de son discours par la presse.
Atteinte à la liberté d’expression
Les journalistes présents à la conférence de presse du vendredi 22, ont perçu dans la déclaration distribuée, au sujet de la position par rapport aux sanctions, une contradiction avec le discours de Boidiel du jeudi 21 août. Mohamed Ould Maouloud, président de l’UFP, Ahmed Ould Sidi Baba… ont tous tenté d’expliquer que la position du FNDD sur les sanctions est unique et consiste à demander à la communauté internationale «d’utiliser tous les moyens pour mettre fin au coup d’Etat.»
Visiblement pas convaincus certains journalistes reviennent à la charge pour demander plus de précisions sur la question. Le ton entre le responsable du FNDD et certains confrères monte. Quelques militants zélés tentent de faire taire Hachim Ould Sidi Salem, correspondant de Reuters. Entraves à la liberté d’expression, protestations de certains qui confrères boudent la conférence qui se termine en queue de poisson.
Rappelons que le FNDD qui regroupe six partis politiques dont l’UFP, l’APP, Tawassoul et Adil est fortement opposé au coup d’Etat du 06 août et en appelle au retour à la légalité constitutionnelle par le rétablissement de Sidi Ould Cheikh Abdellahi dans ses fonctions de président de la République.
Khalilou Diagana
Pour Cridem