
"Je ne désespère pas de retrouver le pouvoir", affirme le président déchu de Mauritanie, Sidi Ould Cheik Abdallahi, dans un entretien au quotidien La Croix paraissant ce mardi.
Le chef de l'Etat renversé par l'armée le 6 août rappelle que c'est le quatrième coup d'état militaire dans son pays depuis 1960, mais "le premier contre un régime démocratiquement installé, contre le président démocratiquement élu" qu'il était depuis 15 mois.
"Malgré ma mise en résidence surveillée dans mon village natal de Lemden, je ne désespère pas de retrouver mes fonctions" affirme Cheik Abdallahi.
Son argument principal : "Je suis le président légitime". "Il n'est pas question pour moi de baisser les bras, puisque la communauté internationale, les Nations unies et l'Union africaine ont la même position", poursuit-il dans cet entretien, avant de lancer un appel à Nicolas Sarkozy, "pour que la situation évolue".
"Je ne veux pas m'opposer par la force, je n'en ai pas le pouvoir ni les armes" reconnaît pourtant l'élu du peuple mauritanien. "C'est dans le domaine du droit, de la légalité, que je me bats" soutient-il.
Au sujet des accusations de putschistes, qui le taxent d'islamisme, le président Sidi Ould Cheik Abdallahi répond : "Ils m'accusent d'avoir été complaisant avec les islamistes en libérant une dizaine d'entre eux. Mais, quand je suis arrivé à la présidence, ils étaient emprisonnés depuis deux ans. Dans un Etat de droit, ne fallait-il pas que les islamistes soient jugés" argumente le chef de l'Etat mauritanien.
Source: pressecanadienen
Le chef de l'Etat renversé par l'armée le 6 août rappelle que c'est le quatrième coup d'état militaire dans son pays depuis 1960, mais "le premier contre un régime démocratiquement installé, contre le président démocratiquement élu" qu'il était depuis 15 mois.
"Malgré ma mise en résidence surveillée dans mon village natal de Lemden, je ne désespère pas de retrouver mes fonctions" affirme Cheik Abdallahi.
Son argument principal : "Je suis le président légitime". "Il n'est pas question pour moi de baisser les bras, puisque la communauté internationale, les Nations unies et l'Union africaine ont la même position", poursuit-il dans cet entretien, avant de lancer un appel à Nicolas Sarkozy, "pour que la situation évolue".
"Je ne veux pas m'opposer par la force, je n'en ai pas le pouvoir ni les armes" reconnaît pourtant l'élu du peuple mauritanien. "C'est dans le domaine du droit, de la légalité, que je me bats" soutient-il.
Au sujet des accusations de putschistes, qui le taxent d'islamisme, le président Sidi Ould Cheik Abdallahi répond : "Ils m'accusent d'avoir été complaisant avec les islamistes en libérant une dizaine d'entre eux. Mais, quand je suis arrivé à la présidence, ils étaient emprisonnés depuis deux ans. Dans un Etat de droit, ne fallait-il pas que les islamistes soient jugés" argumente le chef de l'Etat mauritanien.
Source: pressecanadienen