
Si la junte au pouvoir a signé son décret de limogeage contre le Président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi en le plaçant en résidence surveillée, la communauté internationale, elle, persiste et signe : "toute solution de sortie de crise doit passer par la libération du Président démis et le retour à l'ordre constitutionnel".
Aujourd'hui, cette exigence n'est plus un simple chantage diplomatique. C'est une décision partagée par l'Union Africaine, l'Union Européenne, la Francophonie, les Etats-Unis d'Amérique. Même la France qui donnait l'impression de faire volte-face a récidivé en haussant le ton :"aucune mission de l'UE ne fera un déplacement en Mauritanie si le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n'est pas libéré".
La communauté internationale veut respecter et faire respecter la légalité. L'ère des coups d'Etat est révolu a déclaré Louis Michel, commissaire européen au Développement. Tout pays qui ne se conforme pas aux principes de la démocratie mérité d'être rappelé à l'ordre.
Le cas de la Mauritanie est très flagrant. Aucun argument n'est recevable pour cautionner le renversement d'un Président élu démocratiquement.
Les militaires ne sont pas des faiseurs de Présidents et n'ont aucun mandat pour décider à la place du peuple. Au vu du durcissement de la position du HCE, l'opinion nationale et internationale réalise de manière on ne peut plus clair les ambitions affichées par le chef de la junte au pouvoir qui entend rester au pouvoir autant qu'il en a les possibilités.
Les mauritaniens dans leur quasi-totalité n'ont plus besoin de retourner aux urnes avant la fin du mandat de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Ceux qui s'obstinent à soutenir que le retour en arrière est impossible ne veulent pas de la légalité. Pour s'en convaincre, la junte peut ouvrir la voie à un référendum libre et transparent où les mauritaniens se prononceront sur le retour de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi ou sur l'organisation d'élections anticipées.
La Mauritanie n'a jamais souffert du pouvoir de Sidi. Elle est victime de son aile militaire dont la force de frappe est dirigée contre les hommes intègres et patriotes qui refusent de trahir leur pays. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est de ceux-là. Son seul tort est d'avoir voulu s'acquitter de son devoir.
Homme de foi et de sagesse, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n'a pas encore dit son dernier mot. C'est pourquoi la communauté internationale a besoin de le rencontrer pour l'écouter. Elle trouvera en face d'elle un homme lucide mais blessé dans sa chair et sa conscience par les adversaires de la vérité.
Si la crise ne peut se résoudre que par son départ, parions que SIDIOCA est prêt à rendre le tablier, à s'excuser devant le peuple. Mais les émissaires de l'UE au sortir de l'entretien avec Sidi seront davantage convaincus que tout n'est que combine et jeux de hasard et d'intérêt.
Cheikh Tidiane Dia
La Loupe du Rénovateur
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Source: lerenovateur
(M) avomm
Aujourd'hui, cette exigence n'est plus un simple chantage diplomatique. C'est une décision partagée par l'Union Africaine, l'Union Européenne, la Francophonie, les Etats-Unis d'Amérique. Même la France qui donnait l'impression de faire volte-face a récidivé en haussant le ton :"aucune mission de l'UE ne fera un déplacement en Mauritanie si le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n'est pas libéré".
La communauté internationale veut respecter et faire respecter la légalité. L'ère des coups d'Etat est révolu a déclaré Louis Michel, commissaire européen au Développement. Tout pays qui ne se conforme pas aux principes de la démocratie mérité d'être rappelé à l'ordre.
Le cas de la Mauritanie est très flagrant. Aucun argument n'est recevable pour cautionner le renversement d'un Président élu démocratiquement.
Les militaires ne sont pas des faiseurs de Présidents et n'ont aucun mandat pour décider à la place du peuple. Au vu du durcissement de la position du HCE, l'opinion nationale et internationale réalise de manière on ne peut plus clair les ambitions affichées par le chef de la junte au pouvoir qui entend rester au pouvoir autant qu'il en a les possibilités.
Les mauritaniens dans leur quasi-totalité n'ont plus besoin de retourner aux urnes avant la fin du mandat de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Ceux qui s'obstinent à soutenir que le retour en arrière est impossible ne veulent pas de la légalité. Pour s'en convaincre, la junte peut ouvrir la voie à un référendum libre et transparent où les mauritaniens se prononceront sur le retour de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi ou sur l'organisation d'élections anticipées.
La Mauritanie n'a jamais souffert du pouvoir de Sidi. Elle est victime de son aile militaire dont la force de frappe est dirigée contre les hommes intègres et patriotes qui refusent de trahir leur pays. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est de ceux-là. Son seul tort est d'avoir voulu s'acquitter de son devoir.
Homme de foi et de sagesse, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi n'a pas encore dit son dernier mot. C'est pourquoi la communauté internationale a besoin de le rencontrer pour l'écouter. Elle trouvera en face d'elle un homme lucide mais blessé dans sa chair et sa conscience par les adversaires de la vérité.
Si la crise ne peut se résoudre que par son départ, parions que SIDIOCA est prêt à rendre le tablier, à s'excuser devant le peuple. Mais les émissaires de l'UE au sortir de l'entretien avec Sidi seront davantage convaincus que tout n'est que combine et jeux de hasard et d'intérêt.
Cheikh Tidiane Dia
La Loupe du Rénovateur
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Source: lerenovateur
(M) avomm