La Ligue arabe a annoncé lundi 3 novembre la tenue la semaine prochaine à Addis abeba d'une réunion internationale de coordination pour l'examen des développements en Mauritanie. La réunion d'Addis abeba qui regroupera outre la Ligue Arabe, l'Union Africaine (UA), les Nations Unies et l'Union Européenne (UE).
Elle oeuvrera, selon le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe pour les affaires politiques, M. Ahmed Benhelli, à dégager un consensus national en Mauritanie en vue de régler la crise politique et relancer le processus démocratique dans les meilleurs délais. Dans une déclaration à la presse au terme d'une rencontre avec le délégué permanent de la Mauritanie auprès de la ligue arabe, le sg adjoint de la ligue a évoqué les contacts entrepris par l'organisation panarabe avec les responsables mauritaniens afin d'examiner les moyens de les assister dans la perspective d'une sortie de crise, rappelant la position de la ligue en faveur de "la stabilité et l'intégrité de la Mauritanie et la nécessité de réhabiliter le processus démocratique". M. Benhelli a exprimé, en cette occasion, le rejet par la Ligue arabe de toute sanction contre la Mauritanie, consciente qu'une telle mesure se répercutera sur le peuple mauritanien. D'autre part, le responsable arabe a tenu à préciser que "la Mauritanie demeure un membre à part entière de la ligue arabe autant que les autres Etats", ajoutant que "la ligue poursuit ses contacts avec les parties internationales en vue d'examiner les moyens d'aider la Mauritanie au lieux de lui imposer des sanctions".
S'agissant du maintien du président déchu, Sidi Ould Cheikh Abdellahi en résidence surveillée, le responsable a rappelé la décision prise par le conseil de la ligue arabe le 8 septembre passé, exigeant la mise en liberté du président Ould Cheik Abdellahi, tout en se disant convaincu "de la disponibilité des autorités militaires au pouvoir en Mauritanie à le libérer". Le président en exercice de l'UA, le président tanzanien, M. Jakaya Kikwete avait réitéré l'attachement de l'UA au rétablissement de l'ordre constitutionnel en Mauritanie conformément à la déclaration d'Alger adoptée en 1999 stipulant que "l'UA ne reconnaît pas les gouvernements issus de changements anticonstitutionnels". De son coté, l'UE avait donné un délai d'un mois aux autorités militaires au pouvoir en Mauritanie pour rétablir l'ordre constitutionnel, au risque de recourir à des mesures adéquates à prendre par les instances décisionnelles de l'UE.
source:flamnet
Elle oeuvrera, selon le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe pour les affaires politiques, M. Ahmed Benhelli, à dégager un consensus national en Mauritanie en vue de régler la crise politique et relancer le processus démocratique dans les meilleurs délais. Dans une déclaration à la presse au terme d'une rencontre avec le délégué permanent de la Mauritanie auprès de la ligue arabe, le sg adjoint de la ligue a évoqué les contacts entrepris par l'organisation panarabe avec les responsables mauritaniens afin d'examiner les moyens de les assister dans la perspective d'une sortie de crise, rappelant la position de la ligue en faveur de "la stabilité et l'intégrité de la Mauritanie et la nécessité de réhabiliter le processus démocratique". M. Benhelli a exprimé, en cette occasion, le rejet par la Ligue arabe de toute sanction contre la Mauritanie, consciente qu'une telle mesure se répercutera sur le peuple mauritanien. D'autre part, le responsable arabe a tenu à préciser que "la Mauritanie demeure un membre à part entière de la ligue arabe autant que les autres Etats", ajoutant que "la ligue poursuit ses contacts avec les parties internationales en vue d'examiner les moyens d'aider la Mauritanie au lieux de lui imposer des sanctions".
S'agissant du maintien du président déchu, Sidi Ould Cheikh Abdellahi en résidence surveillée, le responsable a rappelé la décision prise par le conseil de la ligue arabe le 8 septembre passé, exigeant la mise en liberté du président Ould Cheik Abdellahi, tout en se disant convaincu "de la disponibilité des autorités militaires au pouvoir en Mauritanie à le libérer". Le président en exercice de l'UA, le président tanzanien, M. Jakaya Kikwete avait réitéré l'attachement de l'UA au rétablissement de l'ordre constitutionnel en Mauritanie conformément à la déclaration d'Alger adoptée en 1999 stipulant que "l'UA ne reconnaît pas les gouvernements issus de changements anticonstitutionnels". De son coté, l'UE avait donné un délai d'un mois aux autorités militaires au pouvoir en Mauritanie pour rétablir l'ordre constitutionnel, au risque de recourir à des mesures adéquates à prendre par les instances décisionnelles de l'UE.
source:flamnet