
La Mauritanie risque l’exclusion du Sommet de la Francophonie qui doit se tenir à Québec du 17 au 19 octobre à la suite du coup d’État du 6 août. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) doit réunir sous peu son Conseil permanent pour trancher sur les sanctions à apporter à la junte militaire ayant pris le pouvoir.
Les chances de voir la Mauritanie participer à la rencontre des 55 États membres de la Francophonie semblent toutefois bien minces depuis l’arrestation le 6 août de son président, le premier démocratiquement élu en 50 ans.
L’invitation à participer au Sommet a été spécifiquement adressée au président élu de la Mauritanie, M. Sidi Ould Cheikh Abdallahi», a indiqué au Soleil une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eugénie Cormier.
Il serait donc peu probable de voir quelqu’un d’autre représenter le pays d’Afrique occidentale à Québec, même si la junte militaire souhaite organiser rapidement une élection. D’autant plus que la communauté internationale s’est vivement opposée hier à la tenue d’un tel scrutin.
Le Canada attendra toutefois la décision finale de l’OIF avant d’annoncer officiellement l’exclusion de la Mauritanie. Le Conseil permanent de la Francophonie doit trancher sous peu sur les sanctions apportées au pays contrôlé par la junte militaire en vertu de la déclaration de Bamako.
Celle-ci prévoit en effet la «suspension de la participation des représentants du pays concerné aux réunions des instances» et la suspension pure et simple de l’adhésion à l’OIF «en cas de coup d’État militaire contre un régime issu d’élections démocratiques», peut-on lire à l’alinéa 3 du chapitre 5.
La prochaine rencontre du Conseil permanent est prévue à Paris le 22 septembre, soit un peu moins d’un mois avant l’ouverture du Sommet de Québec, le 17 octobre. Le secrétaire général de l’OIF, le Sénégalais Abdou Diouf, peut toutefois convoquer à tout moment une réunion extraordinaire.
Premier signe d’apaisement de la crise mauritanienne, la junte militaire a libéré hier le premier ministre du pays, Yahya Ould Ahmed Waghf, qui a pu participer à une manifestation contre le putsch. Toutefois, le président du pays demeurait toujours retenu dans une villa en résidence surveillée. Sidi Ould Cheikh Abdallahi est le premier président démocratiquement élu — en mars 2007— de cette République islamique depuis son indépendance de la France en 1960.
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Source: cyberpresse
(M) avomm
Les chances de voir la Mauritanie participer à la rencontre des 55 États membres de la Francophonie semblent toutefois bien minces depuis l’arrestation le 6 août de son président, le premier démocratiquement élu en 50 ans.
L’invitation à participer au Sommet a été spécifiquement adressée au président élu de la Mauritanie, M. Sidi Ould Cheikh Abdallahi», a indiqué au Soleil une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eugénie Cormier.
Il serait donc peu probable de voir quelqu’un d’autre représenter le pays d’Afrique occidentale à Québec, même si la junte militaire souhaite organiser rapidement une élection. D’autant plus que la communauté internationale s’est vivement opposée hier à la tenue d’un tel scrutin.
Le Canada attendra toutefois la décision finale de l’OIF avant d’annoncer officiellement l’exclusion de la Mauritanie. Le Conseil permanent de la Francophonie doit trancher sous peu sur les sanctions apportées au pays contrôlé par la junte militaire en vertu de la déclaration de Bamako.
Celle-ci prévoit en effet la «suspension de la participation des représentants du pays concerné aux réunions des instances» et la suspension pure et simple de l’adhésion à l’OIF «en cas de coup d’État militaire contre un régime issu d’élections démocratiques», peut-on lire à l’alinéa 3 du chapitre 5.
La prochaine rencontre du Conseil permanent est prévue à Paris le 22 septembre, soit un peu moins d’un mois avant l’ouverture du Sommet de Québec, le 17 octobre. Le secrétaire général de l’OIF, le Sénégalais Abdou Diouf, peut toutefois convoquer à tout moment une réunion extraordinaire.
Premier signe d’apaisement de la crise mauritanienne, la junte militaire a libéré hier le premier ministre du pays, Yahya Ould Ahmed Waghf, qui a pu participer à une manifestation contre le putsch. Toutefois, le président du pays demeurait toujours retenu dans une villa en résidence surveillée. Sidi Ould Cheikh Abdallahi est le premier président démocratiquement élu — en mars 2007— de cette République islamique depuis son indépendance de la France en 1960.
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Source: cyberpresse
(M) avomm