
Le Président de l'Assemblée Nationale, Monsieur Messaoud Ould Boulkheir, s'envole aujourd'hui en direction de Tripoli. Il répond ainsi à l'invitation adressée par le Guide libyen, Muammar Elkhadafi qui voudrait s'entretenir avec lui en tant que Président de l'Assemblée Nationale, auteur de la première proposition de sortie de crise et figure emblématique de résistance dans la cohérence au Coup d'Etat qui a ruiné le travail des Mauritaniens et d'une bonne partie de la Communauté internationale, un petit matin du mois d'août 2008.
Menacé d' être "débarqué" du perchoir de l'Assemblée Nationale, subissant toutes sortes d'intimidation et de tentative de corruption, Ould Boulkheir, tel un roc au milieu de la tempête, a su résister, persévérer et bien souvent aider son camp à garder le cap. Il s'est aussi beaucoup dépensé, y compris physiquement, pour expliquer au monde et aux Africains en premier, les enjeux de la mise en échec du Coup d'Etat en Mauritanie.
Le Guide libyen, président en exercice de l'Union Africaine et mandaté par le Groupe International de Contact sur la Mauritanie pour aider les Mauritaniens à recouvrer l'ordre constitutionnel pour lequel il savaient voté en 2006 et 2007, voudra aussi écouter l'acteur politique de grande envergure. Le Président de l'Assemblée fut le premier homme politique mauritanien à avoir fait une proposition de sortie de crise complète et cohérente. C'est de cette proposition que le Front National pour la Défense de la Démocratie puis le Président de la République s'étaient inspirés pour mettre sur la table l'actuelle solution de sortie de crise que le camp opposé au Putsch compte défendre.
Avec la délégation du Front Nationale pour la Défense de la Démocratie, celle de l'Assemblée Nationale et celle de la Présidence de la République, le camp des défenseurs de la Démocratie et de la légalité constitutionnelle prouve sont adhésion totale et sincère à l'idée du débat inclusif et franc qui devrait être le prélude et le cadre de la solution de sortie de crise. Le cadre de cette solution est aussi très clairement défini par les différents communiqués de l'Union Africaine et du Groupe International de Contact. Les démocrates mauritaniens comptent s'y tenir, fidèlement.
En face, le Chef de la Junte ignore, encore une fois, ses partenaires et fonce, tête baissée, vers l'échéance qu'il s'était fixée de façon unilatérale et autoritaire à savoir la date du 6 juin. Ses soutiens politiques, les Parlementaires qui l'ont soutenu et lui avaient servi de faire valoir, sont dans le désarroi le plus complet. Aux dernières nouvelles, ils doivent confectionner deux partis politiques avant le week end!
La Démocratie mauritanienne, les Mauritaniens eux mêmes et l'exemple mauritanien méritent mieux que cette farce qui n'a que trop duré.
Source: formauritania
Menacé d' être "débarqué" du perchoir de l'Assemblée Nationale, subissant toutes sortes d'intimidation et de tentative de corruption, Ould Boulkheir, tel un roc au milieu de la tempête, a su résister, persévérer et bien souvent aider son camp à garder le cap. Il s'est aussi beaucoup dépensé, y compris physiquement, pour expliquer au monde et aux Africains en premier, les enjeux de la mise en échec du Coup d'Etat en Mauritanie.
Le Guide libyen, président en exercice de l'Union Africaine et mandaté par le Groupe International de Contact sur la Mauritanie pour aider les Mauritaniens à recouvrer l'ordre constitutionnel pour lequel il savaient voté en 2006 et 2007, voudra aussi écouter l'acteur politique de grande envergure. Le Président de l'Assemblée fut le premier homme politique mauritanien à avoir fait une proposition de sortie de crise complète et cohérente. C'est de cette proposition que le Front National pour la Défense de la Démocratie puis le Président de la République s'étaient inspirés pour mettre sur la table l'actuelle solution de sortie de crise que le camp opposé au Putsch compte défendre.
Avec la délégation du Front Nationale pour la Défense de la Démocratie, celle de l'Assemblée Nationale et celle de la Présidence de la République, le camp des défenseurs de la Démocratie et de la légalité constitutionnelle prouve sont adhésion totale et sincère à l'idée du débat inclusif et franc qui devrait être le prélude et le cadre de la solution de sortie de crise. Le cadre de cette solution est aussi très clairement défini par les différents communiqués de l'Union Africaine et du Groupe International de Contact. Les démocrates mauritaniens comptent s'y tenir, fidèlement.
En face, le Chef de la Junte ignore, encore une fois, ses partenaires et fonce, tête baissée, vers l'échéance qu'il s'était fixée de façon unilatérale et autoritaire à savoir la date du 6 juin. Ses soutiens politiques, les Parlementaires qui l'ont soutenu et lui avaient servi de faire valoir, sont dans le désarroi le plus complet. Aux dernières nouvelles, ils doivent confectionner deux partis politiques avant le week end!
La Démocratie mauritanienne, les Mauritaniens eux mêmes et l'exemple mauritanien méritent mieux que cette farce qui n'a que trop duré.
Source: formauritania