![TVM fait la promotion de Ould Taya TVM fait la promotion de Ould Taya](https://www.avomm.com/photo/art/default/1307329-1719454.jpg?v=1289453100)
• En fin d'après-midi d'hier, mardi 31 mars 2009, TVM a consacré près d'un quart d'heure aux louanges de Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Erreur ou acte de sabotage prémédité ? C'est ce que devra trouver une enquête directement engagée par le HCE. En tout état de cause, les chants prononcés en langue pulaar, quinze minute durant, ont exprimé combien l'ancien président reste populaire dans le cœur de certains mauritaniens. Nombreux furent ceux qui se sont présentés à TVM pour saluer le retour de l'homme.
• Branle bas de combat en fin d'après-midi d'hier à TVM. Autorités militaire et civiles s'étaient rendues sur place pour s'enquérir des nouvelles.
Peu auparavant, l'émission pulaar avait présenté des chants à la gloire du président déchu Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Il fallait trouver immédiatement les raisons d'un tel état de fait survenu quatre ans après le départ de Ould Taya, mais surtout, une semaine après que le Général Ould Abdel Aziz ait effectué un périple dans la vallée au cours duquel il a présenté une esquisse de solution au règlement du passif humanitaire.
A peine, les chants avaient-ils été diffusés que l'espace jouxtant TVM refusait du monde. Jeunes et adultes, femmes et hommes étaient en place, chacun attendant, estimant que l'ancien président était bel et bien revenu.
En conséquence, le communiqué annonçant ce retour en langue arabe était très attendu ! L'espoir des supporters de Ould Taya devait être étouffé par l'interruption de l'émission. Ces derniers comprenaient enfin qu'il s'agissait d'une erreur, dans le pire des cas, ine farce de mauvais goût.
La question qui a été posée au personnel technique a été de savoir comment, un tel élément a-t-il pu être glissé pendant plus de dix minutes. Et comment les journalistes présentateurs qui devaient savoir d'emblée sur quoi portaient les chants, n'ont pas mis fin, immédiatement à la bande sonore ?
S'ils ont intimé aux techniciens l'ordre d'arrêter, pourquoi cet ordre n'a-t-il pas été exécuté sur le champ ? Et surtout, comment l'administration à charge de TVM a-t-elle pu laisser passer une telle bévue ? Les questions sont nombreuses qui restent en suspens.
Il est certain que des têtes vont tomber, puisqu'une telle " erreur " si erreur il y a, est impardonnable dans un média qui a pour mission essentielle de faire le lobbying du pouvoir actuel. On se rappelle que des hommes ont perdu leurs postes pour des faits beaucoup moins importants dans nos médias publics.
L'incident de mardi repose de nouveau le problème de la gestion des médias, notamment en période de transition. Parce qu'en la matière, ce n'est pas la première fois que des " erreurs " sont constatés, alors que les seuls messages tolérés sont ceux du HCE. En tout état de cause (même si cela s'est produit cinq heures avant les coups de minuit consacrant le premier avril), TVM aura réussi un poisson d'avril qui restera pour toujours dans ses annales.
Source : CRIDEM (lauthentique)
• Branle bas de combat en fin d'après-midi d'hier à TVM. Autorités militaire et civiles s'étaient rendues sur place pour s'enquérir des nouvelles.
Peu auparavant, l'émission pulaar avait présenté des chants à la gloire du président déchu Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Il fallait trouver immédiatement les raisons d'un tel état de fait survenu quatre ans après le départ de Ould Taya, mais surtout, une semaine après que le Général Ould Abdel Aziz ait effectué un périple dans la vallée au cours duquel il a présenté une esquisse de solution au règlement du passif humanitaire.
A peine, les chants avaient-ils été diffusés que l'espace jouxtant TVM refusait du monde. Jeunes et adultes, femmes et hommes étaient en place, chacun attendant, estimant que l'ancien président était bel et bien revenu.
En conséquence, le communiqué annonçant ce retour en langue arabe était très attendu ! L'espoir des supporters de Ould Taya devait être étouffé par l'interruption de l'émission. Ces derniers comprenaient enfin qu'il s'agissait d'une erreur, dans le pire des cas, ine farce de mauvais goût.
La question qui a été posée au personnel technique a été de savoir comment, un tel élément a-t-il pu être glissé pendant plus de dix minutes. Et comment les journalistes présentateurs qui devaient savoir d'emblée sur quoi portaient les chants, n'ont pas mis fin, immédiatement à la bande sonore ?
S'ils ont intimé aux techniciens l'ordre d'arrêter, pourquoi cet ordre n'a-t-il pas été exécuté sur le champ ? Et surtout, comment l'administration à charge de TVM a-t-elle pu laisser passer une telle bévue ? Les questions sont nombreuses qui restent en suspens.
Il est certain que des têtes vont tomber, puisqu'une telle " erreur " si erreur il y a, est impardonnable dans un média qui a pour mission essentielle de faire le lobbying du pouvoir actuel. On se rappelle que des hommes ont perdu leurs postes pour des faits beaucoup moins importants dans nos médias publics.
L'incident de mardi repose de nouveau le problème de la gestion des médias, notamment en période de transition. Parce qu'en la matière, ce n'est pas la première fois que des " erreurs " sont constatés, alors que les seuls messages tolérés sont ceux du HCE. En tout état de cause (même si cela s'est produit cinq heures avant les coups de minuit consacrant le premier avril), TVM aura réussi un poisson d'avril qui restera pour toujours dans ses annales.
Source : CRIDEM (lauthentique)