APA – Nouakchott (Mauritanie) Le Premier ministre mauritanien Yahaya Ould Ahmed El Waghv a formé mardi soir son nouveau gouvernement une douzaine de jours après la démission de l’équipe précédente qu’il dirigeait lui-même, a constaté APA à Nouakchott.
Comme déjà annoncé, le nouveau gouvernement est composé uniquement de partis de la majorité présidentielle représentés au Parlement contrairement au précédent qui comportait des ministres appartenant à deux formations de l’opposition.
Le gouvernement précédent, qui n’a duré qu’un peu plus d’un mois, avait démissionné sous la pression d’une motion de censure déposée contre lui par une quarantaine de parlementaires de la majorité.
Ces députés frondeurs reprochaient au gouvernement contesté son ouverture sur l’opposition en plus de l’existence en son sein de proches de l’ancien président Maaouya Ould Taya (1984 – 2005).
Certains anciens ministres de Ould Taya et membres du gouvernement démissionnaire se sont vus écartés de la nouvelle équipe. C’est notamment le cas du ministre de l’intérieur, Mohamed Yehdhih Ould El Moctar El Hassen, de celui du pétrole, Kane Mustapha, du chef de la diplomatie, Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna, et du ministre des relations avec le Parlement et la société civile, Sidney Sokhona.
Par ailleurs, un parti de la majorité, en l’occurrence le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR, 5 députés sur 95), a refusé de siéger dans ce gouvernement en guise de protestation contre le « faible quota » d’un seul portefeuille qui lui a été attribué.
Interrogé par APA à ce sujet, un haut responsable du PRDR n’a pas souhaité faire de commentaire dans l’immédiat.
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Source: APA
(M) avomm
Comme déjà annoncé, le nouveau gouvernement est composé uniquement de partis de la majorité présidentielle représentés au Parlement contrairement au précédent qui comportait des ministres appartenant à deux formations de l’opposition.
Le gouvernement précédent, qui n’a duré qu’un peu plus d’un mois, avait démissionné sous la pression d’une motion de censure déposée contre lui par une quarantaine de parlementaires de la majorité.
Ces députés frondeurs reprochaient au gouvernement contesté son ouverture sur l’opposition en plus de l’existence en son sein de proches de l’ancien président Maaouya Ould Taya (1984 – 2005).
Certains anciens ministres de Ould Taya et membres du gouvernement démissionnaire se sont vus écartés de la nouvelle équipe. C’est notamment le cas du ministre de l’intérieur, Mohamed Yehdhih Ould El Moctar El Hassen, de celui du pétrole, Kane Mustapha, du chef de la diplomatie, Cheikh El Avia Ould Mohamed Khouna, et du ministre des relations avec le Parlement et la société civile, Sidney Sokhona.
Par ailleurs, un parti de la majorité, en l’occurrence le Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR, 5 députés sur 95), a refusé de siéger dans ce gouvernement en guise de protestation contre le « faible quota » d’un seul portefeuille qui lui a été attribué.
Interrogé par APA à ce sujet, un haut responsable du PRDR n’a pas souhaité faire de commentaire dans l’immédiat.
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Source: APA
(M) avomm