
Les femmes, visiblement rémunérées pour la tâche, ont scandé des slogans hostiles au Président Sidi Ould Cheihk Abdallahi et lancé des projectiles en direction de son domicile. Interrogé par des témoins, l'un des conducteurs de car aurait dit qu'un certain Ould Elhadj (frère du Sénateur de Rosso) lui avait loué son véhicule. Une heure plus tard et après que la Police soit intervenue pour disperser le premier groupe, un quatrième car, venu d'un autre quartier périphérique arrivait avec son chargement. Le conducteur de ce dernier parlera lui de Mohamed Ould Elghazouani.
Ainsi les soutiens de la Junte avaient-ils mis à exécution leur menace d'intenter à l'intégrité du Président de la République. Ces menaces ont été proférées sur plusieurs sites électroniques et signées par un mystérieux mouvement, monté pour la circonstance sous la dénomination de "Non au retour". Le Général limogé avait lui même encouragé cette entreprise en s'abstenant de dénoncer les intentions prêtées aux "Bataillon Parlementaires" d'accueillir le Président par des manifestations réclamant sa comparution devant la Haute Cour.
Il est édifiant qu'au moment où le ministre de l'intérieur monte en épingle les heurts entre les forces de l'ordre et des manifestants en colère contre le maintien des relations avec Israël et menace d'interdire d'importants partis politiques, à ce moment précis, la Junte organise l'agression du domicile privé du Président de la République. Quelle est cette conception de l'ordre public qui permet d'attiser les haines entre groupes de population et d'organiser leur confrontation?
Est ce que la Junte croit pouvoir cloitrer le Président advitam eternam à Lemden. Encore une fois, le Président reviendra à Nouakchott et vaquera à ses obligations de Président. La Junte et ses acolytes seront tenus responsables des conséquences de toutes confrontations et tous troubles à l'ordre public à l'occasion de ce retour.
For-Mauritania
Ainsi les soutiens de la Junte avaient-ils mis à exécution leur menace d'intenter à l'intégrité du Président de la République. Ces menaces ont été proférées sur plusieurs sites électroniques et signées par un mystérieux mouvement, monté pour la circonstance sous la dénomination de "Non au retour". Le Général limogé avait lui même encouragé cette entreprise en s'abstenant de dénoncer les intentions prêtées aux "Bataillon Parlementaires" d'accueillir le Président par des manifestations réclamant sa comparution devant la Haute Cour.
Il est édifiant qu'au moment où le ministre de l'intérieur monte en épingle les heurts entre les forces de l'ordre et des manifestants en colère contre le maintien des relations avec Israël et menace d'interdire d'importants partis politiques, à ce moment précis, la Junte organise l'agression du domicile privé du Président de la République. Quelle est cette conception de l'ordre public qui permet d'attiser les haines entre groupes de population et d'organiser leur confrontation?
Est ce que la Junte croit pouvoir cloitrer le Président advitam eternam à Lemden. Encore une fois, le Président reviendra à Nouakchott et vaquera à ses obligations de Président. La Junte et ses acolytes seront tenus responsables des conséquences de toutes confrontations et tous troubles à l'ordre public à l'occasion de ce retour.
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