Le dernier accident mortel sur la Route de l’Espoir qui a décimé cinq membres d’une même famille continue de susciter émotion et colère contre un Etat laxiste.
Plus de 1150 Mauritaniens ont perdu leur vie sur les routes en 2024. Un chiffre alarmant révélateur de la tragédie nationale. Plus de 31 Mauritaniens sur 10000 sont victimes d’accidents mortels soit le taux le plus élevé du monde. La Mauritanie porte donc le bonnet d’âne en matière de sécurité routière. C’est un scandale d’Etat après six années de gouvernance de Ould Ghazouani. La responsabilité pénale et civile des autorités de Nouakchott n’est plus à démontrer.
Les observateurs s’interrogent sur cette hémorragie routière qui ressemble fort à un bilan d’une guerre. Cette comparaison n’est pas une simple vue de l’esprit mais des preuves du laxisme d’un Etat de l’irresponsabilité des gouvernements successifs depuis 2019. C’est le sommet de l’Etat qui est pointé du doigt. L’argent en guise de solidarité avec les familles victimes est considéré comme un rideau derrière lequel une gouvernance fataliste. Il est urgent enfin de se réveiller du long coma depuis des décennies.
Cherif Kane
Journaliste
Plus de 1150 Mauritaniens ont perdu leur vie sur les routes en 2024. Un chiffre alarmant révélateur de la tragédie nationale. Plus de 31 Mauritaniens sur 10000 sont victimes d’accidents mortels soit le taux le plus élevé du monde. La Mauritanie porte donc le bonnet d’âne en matière de sécurité routière. C’est un scandale d’Etat après six années de gouvernance de Ould Ghazouani. La responsabilité pénale et civile des autorités de Nouakchott n’est plus à démontrer.
Les observateurs s’interrogent sur cette hémorragie routière qui ressemble fort à un bilan d’une guerre. Cette comparaison n’est pas une simple vue de l’esprit mais des preuves du laxisme d’un Etat de l’irresponsabilité des gouvernements successifs depuis 2019. C’est le sommet de l’Etat qui est pointé du doigt. L’argent en guise de solidarité avec les familles victimes est considéré comme un rideau derrière lequel une gouvernance fataliste. Il est urgent enfin de se réveiller du long coma depuis des décennies.
Cherif Kane
Journaliste